Nosocoméphobie : comment vaincre la peur de l’hôpital ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les hôpitaux et les centres de santé sont des endroits que peu de personnes apprécient.
Les professionnels de santé s’y efforcent de guérir les patients de leurs maladies.
Mais il arrive souvent que nous évitions les hôpitaux, car ils ne sont parfois pas rassurants et donnent l’impression d’aggraver notre maladie.
Il n’est pas inconcevable d’être stressé à l’idée d’être hospitalisé, mais certaines personnes développent une phobie caractéristique à l’encontre des lieux médicaux en général.
Cette phobie est nommée nosocoméphobie.
Vous souhaitez vaincre votre peur de l’hôpital ?
Nous allons vous dire, au sein de cet article !
Que savoir sur la peur de l’hôpital ?
Les personnes atteintes de nosocoméphobie évitent à tout prix les hôpitaux, les centres de santé, les cliniques médicales et les autres lieux ayant un rapport avec la médecine.
Ils ont tendance à perdre leurs moyens et évoquent un stress continuel dans les services médicaux.
La nosocoméphobie ou la peur des hôpitaux en soi est considérée comme une maladie psychiatrique.
Cette phobie des hôpitaux peut être liée à d’autres peurs incontrôlées comme la phobie des piqûres ou la peur d’attraper une maladie à cause des germes.
La peur du bon déroulement d’une opération chirurgicale ou la peur de ne pas reprendre conscience après une anesthésie générale sont aussi remarquées.
Quelles sont les causes de la peur des hôpitaux ?
Comme évoqué ci-dessus, les causes de la nosocoméphobie sont dans certains cas liées à d’autres phobies.
Mais en plus de ces phobies, certains traumatismes et chocs émotionnels sont également mis en cause.
Voici une petite liste de ces derniers :
- La peur des hôpitaux peut être due à une hospitalisation précédente ayant marqué la personne atteinte.
Soit à cause d’une maladie qui a failli lui coûter la vie, soit à cause de réactions secondaires à un traitement ou au décès d’un proche.
- L’hérédité peut également être à l’origine de la nosocoméphobie.
Les spécialistes estiment que si un parent a déjà eu ce genre de phobie, au moins un de ses descendants héritera de cette peur.
- Un traumatisme lié à la peur de devenir un cobaye de traitement expérimental.
Certaines personnes ont toujours peur de subir un traitement inconnu, qui n’a pas encore fait ses preuves.
- La peur d’être victime d’une infection nosocomiale.
- La peur d’insécurité par le manque de personnel.
Les personnes atteintes ressentent un sentiment de danger permanent au sein des services médicaux.
Comment reconnaître un cas de nosocoméphobie ?
Il est plutôt simple de reconnaître une personne ayant une peur bleue de l’hôpital.
Une personne atteinte de nosocoméphobie est toujours effrayée dès qu’une consultation dans un centre de santé ou dans un hôpital s’impose.
Il arrive même que certaines personnes s’évanouissent dès que la visite à hôpital est évoquée.
Ces derniers décrivent cela comme une attaque de panique dont les signes distinctifs sont : l’accélération du rythme cardiaque, les tremblements ou encore l’essoufflement, par exemple.
Comment combattre la peur de l’hôpital ?
Pour vaincre cette peur des hôpitaux, il faut d’abord apprendre à gérer le stress qui y est lié.
Le stress issu de la nosocoméphobie est une cause importante de la baisse du système immunitaire du malade et de l’aggravation de ses maladies préexistantes.
Il faudra donc commencer par calmer le stress avant d’avancer sur des traitements plus complexes.
Pour gérer le stress, le malade peut avoir recours à l’homéopathie avec des médicaments tels que le Gelsemium Sempervirens ou l’Ignatia Amhara pour calmer l’anxiété en général.
Il est important de consulter un spécialiste en soins psychiatriques et en traitement des phobies.
Il sera toutefois difficile à la personne atteinte de nosocoméphobie de se rendre chez le psychiatre.
Il faudra donc le convaincre de rencontrer le spécialiste dans un endroit qui n’a aucun trait avec l’hôpital.
Les étapes de la consultation sont les suivantes :
- Le spécialiste se chargera d’établir le contact avec le patient et l’aidera à évaluer sa peur.
Il le mettra en confiance en lui expliquant la procédure médicale qu’il adoptera.
Cela permettra de déterminer la thérapie adaptée au patient.
Les spécialistes préconisent le plus souvent la thérapie comportementale contre les phobies.
- Le spécialiste encourage ensuite le patient à réfléchir sur les différentes façons d’optimiser sa capacité à soulager sa peur.
Le patient sera donc autorisé à opter pour l’environnement dans lequel il suivra son traitement.
Il apprend à garder le contrôle et à renforcer sa force mentale.
- Le patient est enfin exposé petit à petit à l’origine de sa peur.
Le traitement commence par une pièce à demi obscurcie et se termine par une pièce plongée dans l’obscurité totale.
Souvent cette dernière étape n’est entreprise que si le patient a été bien préparé.
Les spécialistes prescrivent également des médicaments précis qui sont utilisés en complément pour soulager les craintes des patients.
Ces médicaments sont le plus souvent des crèmes anesthésiques.
Le recours à un nettoyage du cerveau reptilien permet aussi de libérer le stress et les blocages émotionnels.
Ce nettoyage peut s’effectuer par le biais d’une autothérapie de méditation.
Son but est d’amener la personne atteinte de cette phobie à accepter son passé et son lot d’évènements marquants.
Cela lui permettra d’évacuer les émotions bloquées et d’éliminer leur influence sur ses décisions.
Pour les personnes nosocoméphobes dont la phobie est liée aux traitements expérimentaux, il est important qu’ils connaissent leurs droits.
En effet, la loi confère aux personnes malades une « démocratie sanitaire ».
Pour citer quelques-uns :
- Les personnes malades ont le droit d’être renseignées aussi précisément que possibles sur leur maladie et sur les traitements envisagés.
- Les personnes malades ne peuvent recevoir un traitement sans leur consentement clairement exprimé.
- Les personnes malades peuvent se faire accompagner par une personne de confiance qu’elles auront librement choisie et à laquelle elles donneront procuration si elles-mêmes ne sont plus en état de décider.
Connaître ses droits en tant que personne malade permet d’éliminer la peur du système médical.
Conclusion
Même si l’on reconnaît que les causes de la nosocoméphobie sont plus ou moins justifiables, il est toutefois inconcevable de vivre avec cette phobie.
La peur des hôpitaux peut gravement affecter les personnes qui en sont atteintes.
D’autant plus que les hôpitaux sont des lieux de soins quasi incontournables, cette phobie se révèle être un vrai handicap.
D’où l’importance de se lancer dans son traitement le plus tôt possible.
À l’issue de ces traitements, la personne atteinte de nosocoméphobie pourra remettre les pieds dans un hôpital.
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