Kyste ovarien : comment les enlever et les faire disparaître ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Protubérance localisée au niveau de l’ovaire, le kyste ovarien est une pathologie qui touche environ 5% des femmes en âge de concevoir.
Bien qu’ils soient bénins, dans la majorité des cas, il arrive que ces excroissances se multiplient ou prennent une ampleur telle qu’il faille les retirer pour éviter toute complication.
Cela permet aussi d’éliminer les symptômes ressentis par la patiente.
Cet article se chargera de vous informer sur les kystes ovariens, leurs symptômes et les procédés utilisés pour les faire disparaître ou les retirer.
Qu’est-ce qu’un kyste ovarien ?
Le kyste ovarien ne peut être présenté sans qu’il ne soit évoqué la question de l’ovaire.
Ce dernier, partie entière de l’appareil reproducteur féminin, est une sorte de réservoir rattaché à l’utérus par les trompes de Fallope.
La femme en possède deux, qui contiennent des follicules.
Ces follicules, suivant le stade auquel se trouve le cycle menstruel de la femme, mûrissent.
Le plus mûr, après avoir sailli à la surface de l’ovaire, libère l’ovule puis se transforme en corps jaune.
Ce phénomène physiologique se déroule chaque mois, sous l’instigation des hormones libérées par le cerveau et suivant une régularité au nom de laquelle les ovaires s’alternent tous les mois.
Cependant, il arrive que plusieurs follicules émergent et demeurent à la surface d’un ovaire ou des deux.
C’est à ce moment qu’on parle de kyste ovarien.
Le diagnostic ne peut être posé qu’à la suite d’une échographie qui confirme leur présence au bout de plusieurs cycles prémenstruels.
Ces excroissances se développent dans certains cas avec des cloisonnements et contiennent généralement de la graisse ou encore des cheveux.
Quels sont les différents types de kystes ovariens ?
Deux catégories de kystes ovariens existent : les kystes ovariens fonctionnels et les kystes ovariens organiques.
La première catégorie de kystes est la plus répandue avec une prévalence d’environ 20% chez les femmes en âge de procréer et de 5% chez celles atteintes de ménopauses.
Ce type de kystes apparaît suite à un hyperfonctionnement des hormones qui contrôlent l’activité ovarienne.
Dans cette catégorie sont regroupés le kyste ovarien folliculaire et le kyste ovarien lutéal.
Le premier résulte du développement anormal du follicule tandis que le second est dû à l’augmentation du corps jaune.
Les kystes fonctionnels présentent des grosseurs fluctuantes, lorsqu’elles ne disparaissent pas tout simplement au fil des cycles menstruels
La deuxième catégorie regroupe les kystes ovariens dits permanents (leurs tailles ne varient pas) et dont les causes sont indéterminées.
D’autres kystes ovariens organiques existent :
- Le kyste ovarien mucineux.
- Le kyste ovarien dermoide.
- Le kyste ovarien endométriosique.
- Le kyste ovarien séreux.
Bien qu’ils soient dans un grand nombre des cas bénins, il n’en demeure pas moins qu’une surveillance médicale s’impose.
Quels en sont les symptômes ?
Compte tenu de leur caractère généralement bénin, bon nombre de kystes ovariens peuvent être latents, voire asymptomatiques.
En conséquence, ils ne sont décelés qu’à l’occasion d’un tout autre examen gynécologique.
Mais il arrive également qu’un nombre non négligeable de kystes évolue et prenne de l’ampleur.
Cette prise de volume entraîne alors une torsion ovarienne, qui par la suite peut déboucher sur une nécrose.
En telle circonstance, la patiente touchée présente un certain nombre de symptômes notamment :
- Des douleurs pelviennes, localisées sur un seul côté et accompagnées d’une sensation de pesanteur.
- Des saignements en dehors de la période menstruelle.
- Une pollakiurie qui est un besoin fréquent d’uriner.
- Des ballonnements au niveau du ventre.
- Une constipation chronique.
- Du stress.
Si ces symptômes peuvent se confondre à ceux d’une autre pathologie gynécologique, à savoir le fibrome, il faut noter que seul un diagnostic médical peut établir l’existence effective d’un kyste ovarien.
Comment se diagnostique la présence de kystes ovariens ?
Pour parvenir à un diagnostic précis, le gynécologue ou le médecin traitement peut précéder par plusieurs étapes successives.
Aussi, commence-t-il généralement par une discussion avec la patiente, au cours de laquelle il s’informe des symptômes ressentis, des traitements entamés et de la fréquence de l’apparition de règles.
Il peut par la suite, procéder successivement à un toucher vaginal, pour détecter l’éventuelle présence de masses et à un examen au spéculum dont la finalité est de vérifier l’état du col de l’utérus.
Une fois la présence d’une excroissance détectée, le médecin peut prescrire des examens approfondis destinés à mieux caractériser le kyste et à en apprécier la taille, le volume, mais également la structure.
Les examens tels l’IRM, l’échographie, le Doppler et le bilan sanguin sont souvent prescrits.
Comment faire disparaître les kystes ovariens ?
La solution proposée contre les kystes ovariens est bien souvent fonction de la catégorie de kyste en cause.
Ainsi, en cas de kystes fonctionnels, les médecins ont bien souvent tendance à placer la patiente en observation.
Cela compte tenu du fait que les kystes de cette catégorie ont tendance à grossir et à se résorber suivant les phases du cycle prémenstruel, pour finalement disparaître au bout de quelques mois.
Le médecin place, en conséquence, la patiente sous surveillance médicale.
Cette mesure est également recommandée dans les cas où les kystes ovariens détectés sont la résultante d’un traitement médicamenteux, de la prise d’une contraception orale ou de la pose d’un stérilet.
Dans le cas de kystes ovariens organiques, la réaction est tout autre.
Il faut souvent avoir recours à une intervention chirurgicale pour la ponction du kyste ou pour son ablation.
Comment enlever les kystes ovariens ?
Pour y parvenir, le médecin, suivant le stade ou la nature des kystes ovariens, peut décider d’une ponction ou d’une ablation.
La ponction des kystes ovariens
Il s’agit ici de percer le kyste afin d’en extraire le liquide dont il est rempli.
Ce traitement est également préconisé pour celles pour qui une intervention chirurgicale présente de trop gros risques.
L’intervention se fait alors par voie endovaginale et de façon téléguidée.
La kystectomie ovarienne ou ablation chirurgicale des kystes ovariens
Il faut avoir recours à cette méthode en cas de complications, lorsque le traitement par ponction a échoué ou encore quand il s’agit d’un kyste organique.
Cette intervention chirurgicale peut se faire de différentes façons :
- En cœlioscopie : il s’agit d’un procédé qui consiste à observer le kyste grâce à un endoscope.
Le médecin peut, suivant les cas, retirer le kyste, l’ovaire ou même les trompes de la patiente.
- En laparotomie qui implique l’ouverture du ventre.
Cette méthode est utilisée qu’en cas de très gros kystes, de kystes cancéreux ou de kystes fonctionnels très douloureux.
Dans le cas où il s’agirait d’un kyste organique issu d’une endométriose, un retrait peut être effectué sur la patiente, mais pas sans l’administration d’un traitement destiné à réduire la production des hormones.
Toutefois si vous soufrez de kystes ovariens et que cela vous angoisse, en plus de la prise en charge médicale, il est indispensable de réduire votre stress.
Pour cela vous pouvez suivre en toute confiance notre atelier gratuit qui vous sera d’une aide précieuse !
Continuez votre lecture :
Lâcher prise en amour : comment réussir dans son couple ?
