Insuffisance rénale (aigüe ou chronique) : comment éviter ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Aujourd’hui un nombre considérable de personnes sont atteintes d’une maladie rénale : une insuffisance rénale, des calculs rénaux une infection du rein, par exemple.
Quelles sont alors les bonnes habitudes à prendre pour limiter les risques de développer une insuffisance rénale (aiguë ou chronique) ?
Voici quelques règles essentielles pour éviter le développement de cette pathologie.
Qu’est-ce que l’insuffisance rénale ?
Nous allons essayer de vous donner un aperçu de ce qu’est l’insuffisance rénale avant d’aborder les méthodes préventives de cette maladie.
L’insuffisance rénale est la diminution des fonctions des reins.
Le rein étant un organe vital, il sert principalement à épurer les déchets néfastes pour le temps.
Autrement dit, les reins filtrent le sang afin d’éliminer les déchets et l’excès de liquide.
En cas de dysfonctionnement de ceux-ci, les déchets s’accumulent.
Ce qui crée une insuffisance rénale.
Il existe deux types d’insuffisance rénale à savoir :
L’insuffisance rénale chronique (IRC)
On parle d’insuffisance rénale chronique quand la dégradation des reins s’étend sur une période plus longue et perdure dans le temps.
L’insuffisance rénale aiguë
Elle survient de façon brutale contrairement à l’insuffisance rénale chronique.
On parle donc de l’insuffisance rénale aiguë lorsque la baisse de la fonction rénale est brutale et se produit en quelques jours, voire quelques heures.
Elle est habituellement réversible et le recours à la dialyse est indispensable.
Il n’est pas toujours possible de prévenir l’insuffisance rénale.
Toutefois, il est peut-être utile de suivre, voire respecter des conseils.
En voici quelques-uns.
Contrôler régulièrement sa glycémie
Nous savons tous qu’une glycémie à plus de 1,26 g/l à jeun est le signe d’un diabète.
Or le diabète est l’un des facteurs de risque des maladies rénales.
Selon la fondation des reins, 41% des personnes en dialyse ont un diabète de type 2.
Ceci dit, il faut alors contrôler régulièrement sa glycémie pour pouvoir détecter au plus vite un éventuel diabète.
C’est donc pour pouvoir mieux le prendre en charge et pour limiter un tant soit peu ses complications, notamment au niveau des reins.
Surveiller sa pression artérielle
Une hypertension artérielle non traitée peut considérablement avoir des conséquences directes sur le fonctionnement des reins.
Vous pouvez penser au traitement de votre hypertension par des médicaments.
Lesquels médicaments qui auront des effets positifs sur le fonctionnement des reins.
Soigner son alimentation
Pour avoir un poids normal, il faut une alimentation saine.
Sachez que le surpoids et l’obésité sont des facteurs de risque des maladies rénales.
Selon Maurice Laville : « un excès de masse corporelle entraîne une hyperfiltration de la part des reins, c’est-à-dire une augmentation de leur débit de filtration, qui soumet leurs structures fonctionnelles à un stress de fonctionnement ».
De cette affirmation, il faut donc comprendre que c’est ce stress qui conduit à la destruction des tissus du rein et crée un dysfonctionnement.
Alors une personne obèse aura deux fois plus de risque de souffrir d’insuffisance rénale.
Il faut également éviter une alimentation trop riche en sel ou en protéines.
Elle peut endommager les reins à la longue.
Faire des activités physiques
Une activité physique régulière permet de lutter contre le surpoids ou l’obésité qui est un facteur de risque d’insuffisance rénale.
La pratique du sport vous permettra de rester en forme.
Faire un contrôle de ses reins
Dans le cas où vous possédez plusieurs facteurs de risque d’insuffisance rénale (de diabète ou d’hypertension, par exemple), n’hésitez pas à réaliser des contrôles fréquemment.
Souvent les maladies rénales, peuvent être silencieuses pendant une longue période.
Avec un contrôle fréquent, vous pouvez diagnostiquer la présence ou pas de la maladie.
Il ne faut donc pas attendre d’avoir mal pour se faire diagnostiquer.
Ne pas abuser de l’automédication
Faire de l’automédication n’est pas une bonne pratique.
En effet la phytothérapie, les herbes diverses et les anti-inflammatoires sont à l’origine des maladies rénales.
La prise à mauvais escient d’un médicament non prescrit peut endommager le rein.
C’est pourquoi il est recommandé de toujours demander l’avis d’un spécialiste de la santé avant de se prendre un médicament.
Surveiller ses apports en potassium
Un taux élevé de potassium peut entraîner des troubles rénaux.
Les personnes, souffrant de troubles rénaux, éliminent plus difficilement le potassium.
À cet effet, pour éviter l’insuffisance rénale, il convient de surveiller ses apports en potassium.
Ce qui signifie qu’il faut limiter, voire éviter les aliments qui en sont riches.
Nous pouvons citer les légumes crus, les légumineuses, les pommes de terre, les fruits sans occulter la banane, l’abricot et le melon qui contiennent beaucoup de potassium.
Réduire la consommation excessive de sel
Un excès d’apport en sodium et en eau dans votre alimentation peut provoquer l’insuffisance rénale.
Selon les spécialistes, la dose quotidienne de sel dans une alimentation ne devrait pas dépasser 4 à 6 grammes.
En vérité, vous devez bannir le sel de table raffiné pour ne consommer que du sel marin non raffiné.
Limiter les protéines
Il est conseillé de ne consommer du poisson, de la viande ou des œufs qu’une seule fois dans une journée.
Le respect de cette règle permet d’éviter de surcharger les reins avec les déchets de ces aliments riches en protéines.
Faire un dépistage
C’est une méthode préventive qui peut vous aider à en savoir davantage sur l’état de votre organisme.
Essayer de parler avec vos pharmaciens ou votre médecin afin de pouvoir réaliser un dépistage au plus tôt.
Il s’agit, en effet, d’une prise de sang pour doser votre taux de créatinine qui est n’est rien d’autre que l’indicateur de référence du fonctionnement des reins.
Pour retarder la durée de fonctionnement de vos reins, évitez les traitements nutritifs trop lourds.
Évitez également les complications à moyen et à long terme.
En somme avoir une bonne hygiène de vie est une règle d’or de la prévention, dont la santé rénale ne fait pas exception.
En effet, ce que vous mangez à un effet sur les reins dont la fonction la plus indispensable est d’éliminer les déchets.
Ses dysfonctionnements engendreront une insuffisance rénale.
Ce sont là, quelques règles essentielles ainsi que des méthodes préventives que vous pouvez mettre en pratique afin d’éviter l’insuffisance rénale chronique ou l’insuffisance rénale aiguë.
Pour plus d’assurance, il est toujours conseillé de se rapprocher des spécialistes de la santé.
Sans quoi, une fois que vous contractez cette pathologie, il faut agir le plus vite possible.
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