Cancer du sein : comment éviter de l’attraper ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Cancer du sein : comment éviter de l'attraper ?

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Le cancer du sein est le cancer le plus répandu chez les femmes en France, en Union Européenne et aux États-Unis, d’après l’Institut National du Cancer.

Celles-ci y sont exposées autant avant la ménopause qu’après.

Seulement, le risque de le contracter est plus élevé après la ménopause.

Au fil des années, le nombre de personnes atteintes du cancer du sein n’a fait qu’accroître.

Mais durant les trois dernières décennies, grâce aux avancées en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement, le taux de mortalité dû au cancer du sein a considérablement chuté.

Cependant, il serait judicieux pour tout un chacun d’adopter un style de vie permettant de rester à l’abri des risques de cancer du sein, car les traitements sont très lourds (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie mutilante).

Dans la plupart des cas, il est difficile d’expliquer les raisons de l’apparition d’un cancer du sein chez une personne.

Néanmoins, on connaît quelques facteurs de risque du cancer du sein.

Les chances de guérison de ce cancer dépendent du type de cancer et du stade auquel il se trouve au début du traitement.

Toutefois; il faut faire très attention, car divers facteurs peuvent accélérer considérablement le développement du cancer.

Types de cancer du sein

Il existe plusieurs types de cancer du sein qui évoluent différemment dans l’organisme.

On distingue ainsi les cancers invasifs ou infiltrants et les cancers non-invasifs.

Le carcinome canalaire in situ est le type de cancer de sein non-invasif le plus fréquent chez la femme.

Il se développe à l’intérieur des canaux de lactation du sein.

Dans presque tous les cas diagnostiqués, le traitement s’est soldé par une guérison de la patiente.

Seulement, s’il n’est pas pris en charge à temps, il peut se transformer en cancer invasif ou infiltrant et donc se propager à l’extérieur des canaux de lactation.

Les cancers invasifs ou infiltrants s’attaquent aux tissus autour des canaux de lactation et demeurent toujours à l’intérieur du sein.

Mais en cas de non-traitement de la tumeur, elle peut se répandre sur d’autres parties du corps comme les poumons ou le foie.

Comme type de cancers invasifs, on distingue :

Le carcinome canalaire lorsque les cellules cancéreuses traversent la paroi des canaux de lactation.
Le carcinome lobulaire : les cellules cancéreuses se forment dans les lobules, puis traversent la paroi des lobules pour attaquer les tissus environnants.
Le carcinome inflammatoire : il se caractérise par un sein rouge, enflé et chaud.
Parfois la peau du sein peut devenir comme une peau d’orange.

Ce type de cancer est plutôt rare, progresse plus rapidement que les autres et est plus difficile à traiter.
Carcinomes médullaires / colloïde / tubulaires / papillaire : ce sont les types de cancer du sein les plus rares et se distinguent principalement par le type de cellules touchées.

Les symptômes du cancer de sein

Les symptômes d’un cancer du sein sont facilement repérables.

Les médecins recommandent d’ailleurs aux femmes de s’inspecter elles-mêmes régulièrement pour repérer une éventuelle anomalie au niveau du sein.

On relève comme symptômes :

Une bosse au niveau du sein : c’est le symptôme le plus fréquent même si la plupart des bosses repérées ne sont pas cancéreuses.
Une rétraction du mamelon : le mamelon se retourne vers l’intérieur.
Des écoulements anormaux provenant du mamelon.
Un épaississement ou durcissement de la peau du sein (peau d’orange) voire même une desquamation de la peau autour du mamelon.
Un changement inhabituel de la forme et de la grosseur du sein.

Cependant, il faut noter que plusieurs autres facteurs sont susceptibles d’affecter l’apparence des seins (grossesse, kystes, cycle menstruel…).

De plus, il existe des éléments non modifiables qui font augmenter le risque d’être atteinte du cancer du sein.

Les éléments de risque

Ces éléments permettent aux médecins de connaître les personnes les plus exposées au cancer du sein et donc devant bénéficier de plus de mesures préventives.

On relève entre autres :

Le sexe : être de sexe féminin.
Moins de 1 % des personnes atteintes par le cancer du sein concernent les hommes.
L’âge : être âgé de plus de 50 ans augmente le risque d’être touché par le cancer du sein.
Les prédispositions héréditaires : une anomalie transmise par hérédité serait à l’origine de 5 à 10 % des cancers du sein.
Le BRCA 1 et le BRCA 2 sont les principaux gènes de prédisposition au cancer du sein.
Les antécédents médicaux : le fait d’avoir déjà été touché par un cancer du sein augmente le risque de l’attraper de nouveau.
Le fait de n’avoir pas d’enfant ou d’avoir donné naissance après 35 ans expose également au cancer du sein.
L’arrivée précoce des menstrues ou l’arrivée tardive de la ménopause.
Les traitements incluant des rayons X à forte dose sur le thorax augmentent le risque, surtout lorsque le traitement a lieu avant l’âge de 30 ans.

À côté de ces éléments, on relève également des facteurs de risque environnementaux comme la consommation de tabac, d’alcool et de drogues, l’excès d’hormones artificielles dans l’organisme, l’obésité, la pollution, la sédentarité, la non pratique de l’allaitement et surtout le stress chronique.

Comment éviter le cancer du sein ?

En France, une femme sur neuf est appelée à développer un cancer du sein au cours de sa vie.

Nous savons très bien que la prévention n’éradique pas la maladie, mais nous pouvons prévenir du cancer et donc l’apparition du cancer du sein en supprimant ou en réduisant l’utilisation de certains produits et comportements à risque.

Pratiquer une activité physique régulière permet de contrôler sa masse corporelle et on est ainsi moins exposé au cancer.
Éviter la consommation abusive de drogues, alcool et tabac.
Privilégier une alimentation saine.
Les chercheurs de Harvard ont récemment découvert que les femmes qui présentaient les taux de caroténoïdes les plus élevés dans le sang présentaient un risque de cancer du sein de 19 % moins élevé que celles qui en avaient en faible taux.

Ils agissent alors comme des antioxydants.

Il faudrait donc opter pour une alimentation riche en fruits et en légumes frais.
Opter pour un allaitement maternel pendant les six premiers mois permet de réduire le risque de cancer de sein de 10 % selon une étude récente publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.
Limiter l’hormonothérapie substitutive, car la combinaison d’œstrogènes et de progestatifs pour gérer les symptômes de la ménopause augmente considérablement le risque de cancer du sein.
Éviter les tests de dépistage inutiles.
En effet, la mammographie contient des éléments ionisants comme de nombreux tests de dépistage modernes.

Ceux-ci constituent un facteur de risque, car pouvant causer des mutations de l’ADN dans les cellules.
Pratiquer la méditation du scan corporel et la respiration anti-stress consciente favorisera l’élimination du stress chronique et améliorera le bien-être.