AVC : comment le prévenir et le guérir efficacement ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


AVC : comment le prévenir et le guérir efficacement ?
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L’accident vasculaire cérébral (AVC) est un déficit neurologique soudain d’origine vasculaire causée par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau.

C’est une pathologie grave, fréquente et invalidante en raison des séquelles tant psychologiques que physiques qu’elle peut provoquer.

C’est aussi une complication encéphalique aiguë, ischémique ou hémorragique qui ne régresse pas complètement en 24 heures.

Il s’agit donc d’un problème de santé d’une gravité extrême qui nécessite un traitement d’urgence.

L’attitude adéquate à adopter vis-à-vis des problèmes de santé de manière générale est la prévention.

C’est pourquoi nous commencerons par ressortir les méthodes de prévention des accidents vasculaires cérébraux avant d’aborder les méthodes curatives.

Comment prévenir un AVC ?

L’American Heart Association a édité en 2011 un guide de prévention de l’AVC.

Au terme de ce guide, les personnes ayant de saines habitudes de vie réduisent de 80 % le risque de subir un premier AVC par rapport à celles qui négligent les facteurs de risque.

Il est donc conseillé d’observer les habitudes qui suivent.

Éviter de fumer

Le tabac et les drogues en général, sont à l’origine de plusieurs maladies dans le corps humain.

Il en est ainsi de l’AVC qui peut surgir à n’importe quel moment dans la vie d’un fumeur.

Les statistiques ont démontré que près de 50 % des fumeurs subissent un AVC.

Éviter l’excès d’alcool

Si l’alcool est un composant indispensable au fonctionnement de l’organisme humain, signalons ici que son excès affaiblit plusieurs organes du corps humain, notamment le cœur.

Il entraîne des prises importantes de graisse qui peuvent boucher les artères et provoquer avec le temps un accident vasculaire cérébral.

Suivre une alimentation saine

L’alimentation influe sur plusieurs facteurs de risque d’AVC.

Selon l’analyse des chercheurs parue en 2004, une alimentation pauvre en sel et riches en potassium et en magnésium diminue la tension artérielle.

Le potassium se trouve dans une alimentation riche en fruits et légumes.

Les études ont montré que les personnes qui consomment constamment les légumes ainsi que des fruits 2 fois par jour accompagné d’une à deux portions de poisson gras par semaine ont moins de risque de souffrir d’un AVC.

Le régime alimentaire contre l’hypertension ainsi que le régime méditerranéen sont indiqués pour la prévention de l’AVC.

Faire régulièrement du sport

Le sport doit faire partie intégrante du quotidien.

Il permet d’éviter le stress, d’éliminer les graisses et de maintenir une forme physique adéquate.

Le plus important est qu’un bon rythme d’activité physique permet d’éviter les maladies comme l’hypertension artérielle, l’AVC et même le diabète.

Lorsqu’on est hypertendu ou diabétique, le sport est plus que jamais conseillé.

Se soumettre à des examens et à des traitements médicaux

Lorsque le risque d’AVC est connu, il faut consulter votre médecin à la fréquence recommandée.

Le médecin peut à l’aide d’un stéthoscope écouter le bruit des artères carotide.

Ainsi, s’il soupçonne qu’une artère est touchée par l’athérosclérose, il peut recommander une échographie Doppler des carotides.

Par cet examen, le degré de rétrécissement des artères sera connu.

La tension artérielle doit être constamment contrôlée.

Dans le cas où on souffre d’hypertension artérielle, il est préconisé par l’OMS de suivre un traitement même si la tension est symptomatique.

De plus, il est conseillé d’effectuer régulièrement un bilan des lipides sanguins et de prendre les mesures nécessaires pour corriger les anomalies diagnostiquées.

Pour les femmes ménopausées et aux hommes de plus de 40 ans, il est recommandé d’effectuer un dépistage tous les 5 ans.

Par ailleurs, il est souvent utile d’effectuer régulièrement un examen de glycémie dans un objectif de prévenir le diabète et de contrôler constamment sa glycémie si on est diabétique.

Pour des personnes ayant déjà subi un accident ischémique transitoire, il est recommandé de prendre un médicament anticoagulant.

Comment guérir l’AVC ?

Comme indiqué précédemment, l’AVC constitue une urgence médicale, donc nécessite un traitement immédiat.

Comme pour la crise cardiaque, il est nécessaire de contacter le plus rapidement possible le service d’urgence le plus proche, même dans les cas où les symptômes disparaissent après un moment.

Il faut préciser que si les symptômes sont traités rapidement, le risque de séquelle diminue fortement.

Dans le cadre d’un accident ischémique, l’important est de rétablir la circulation sanguine dans le cerveau.

Alors, découvrons ici les diverses options curatives de l’AVC.

Les médicaments à prendre

La réduction du risque de lésion au niveau du cerveau est assurée par un médicament qui est approuvé par la Haute Autorité de Santé.

Ce médicament est préconisé dans le cadre des accidents vasculaires cérébraux provoqués par une thrombose veineuse ou par une embolie pulmonaire.

C’est un activateur du plasminogène tissulaire, une protéine du sang qui aide à dissoudre les caillots rapidement.

Le médicament doit être administré par voie intraveineuse dans les 3 à 4 heures qui suivent l’AVC.

Les médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires sont souvent indiqués quelques heures après l’AVC.

Elles ont pour objectif d’empêcher la formation de nouveaux caillots sanguins dans les artères.

Dans le cas d’existence d’une hémorragie, les médicaments permettant de diminuer la tension artérielle sont conseiller.

Ils ont pour but de limiter l’hémorragie et les risques de reprise du saignement.

Parfois l’hémorragie peut déclencher des crises d’épilepsie qui peuvent être traitées à l’aide de médicaments de la classe des benzodiazépines.

Le recours à la chirurgie

Dans le cas où une artère est bouchée, il faut d’abord stabiliser l’AVC.

Ensuite, le médecin proposera divers tests afin de savoir si d’autres artères sont fragilisées par l’athérosclérose.

À titre préventif, le médecin peut proposer une endartériectomie de la carotide.

Cette intervention chirurgicale a pour objectif de nettoyer la paroi de la carotide atteinte par l’athérosclérose.

Elle pourra aussi prévenir la récurrence de l’AVC.

Toujours comme chirurgie à titre préventif, une angioplastie peut être réalisée.

Elle consiste à placer un ballonnet dans l’artère affectée afin de prévenir son blocage.

On peut aussi installer dans l’artère une petite tige métallique pour prévenir son rétrécissement.

Parfois il est nécessaire d’effectuer une chirurgie cérébrale dans un but de retirer le sang accumulé.

Cette chirurgie peut aussi prévenir la survenue d’un autre accident vasculaire cérébral dans le cas de présence d’un anévrisme.

Par ailleurs, un anévrisme non rompu au cerveau peut être révélé par un examen médical.

Le médecin pourra au besoin recommander une chirurgie adaptée au contexte.

Dans le cas où le patient a moins de 55 ans cette chirurgie préventive est toujours recommandée par le médecin.

Si le patient est plus âgé, le choix sera fait en fonction des avantages et des risques de l’opération.

La réadaptation

Dans le cadre de la réadaptation, les cellules nerveuses d’une partie du cerveau sont entraînées à remplir des fonctions qui étaient remplies avant l’AVC par d’autres cellules nerveuses.

Plusieurs thérapeutes peuvent être sollicités.

En définitive, l’AVC est une maladie très grave qui mérite d’être traitée en urgence.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est recommandé de toujours la prévenir.

Vous savez donc maintenant exactement la conduite à tenir pour éviter l’AVC et le traiter !

Mais dans tous les cas, n’oubliez pas que vous devez réduire votre stress pour bien vivre cette période.

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