Comment éviter l’embolie pulmonaire?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Comment éviter l'embolie pulmonaire?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Tous les organes qui composent le corps humain fonctionnent en complémentarité.

C’est le cas par exemple des poumons qui sont reliés aux autres organes de l’appareil circulatoire par les artères.

Parfois, ce chemin peut être partiellement ou totalement bloqué par la présence d’un caillot de sang.

C’est la cause première de l’embolie pulmonaire.

Dans la plupart des cas, le caillot prend sa source dans les jambes avant de migrer dans l’organisme et poursuivre son chemin vers les poumons.

Sa présence est normalement sans grands dangers sur l’organisme, mais lorsque l’embolie s’en mêle, la situation se complique.

Un traitement d’urgence s’impose alors pour éviter une issue fatale.

D’ailleurs, en cas de négligence, on enregistre plus de 30 % de taux de décès liés à ce mal.

Voici comment le prévenir et le soigner.

Prévention de l’embolie pulmonaire

Avoir la maîtrise et les moyens de prévenir l’embolie pulmonaire permet de se libérer du stress lié à l’appréhension du mal.

Cependant, la situation se complique lorsque l’embolie pulmonaire survient avant la détection des caillots de sang.

Parfois, on ne sait même pas que ceux-ci circulent dans les veines et le mal commence déjà à sévir.

Pour les cas similaires, il n’y a pas de prévention véritablement efficace à envisager.

Si par ailleurs, vous avez conscience que les caillots de sang sont présents dans vos veines, des mesures s’imposent à vous pour la prévention de l’embolie pulmonaire.

La prévention à base de médicaments

Les médicaments indiqués pour prévenir l’embolie pulmonaire sont des anticoagulants.

Vous devez les prendre en respectant scrupuleusement la posologie indiquée.

Les sujets alités et les convalescents après une intervention chirurgicale sont obligatoirement soumis à ce mode de prévention.

Les anticoagulants comprennent généralement les antivitamines K, de l’héparine standard (Calciparine) qui est administrée par voie sous-cutanée, et de l’héparine de bas poids moléculaire.

Il s’agit de la Fragmine, du Lovenox et de la Fraxiparine.

La prévention par les comportements

Si vous ne vous sentez pas en mesure de respecter à la lettre toutes les dispositions liées à la prévention médicamenteuse, optez pour de bonnes habitudes.

Portez par exemple des bas de contention.

Vous gagnerez aussi à faire de l’exercice physique, histoire de rester actif.

Cela vous permettra aussi de maintenir votre poids à un niveau de santé raisonnable.

De même, avoir une habitude de vie saine (exempte de drogue, d’alcool, etc.) peut vous éloigner des risques de l’embolie pulmonaire.

Veillez aussi à ne pas rester immobilisé trop longtemps.

La prévention pour les voyageurs

Les voyages de longue durée sont généralement des facteurs favorables à l’apparition des phlébites.

Qu’il s’agisse d’un voyage par avion ou par bus, le risque est important.

Voici les conseils dont vous devez tenir compte pour limiter le risque de la survenue d’une embolie pulmonaire.

Éloignez-vous du tabac et de la caféine

Vous devez respecter cette recommandation tout au long des préparatifs du vol et au cours de celui-ci.

Généralement, cela est valable pour les jours qui précèdent le voyage.

Abstenez-vous de boire de l’alcool

Et ce pendant tout le temps que durera votre voyage.

Au lieu de l’alcool, priorisez les liquides qui n’en contiennent pas du tout.

Choisissez bien votre emplacement

L’emplacement de votre siège dans le bus ou dans l’avion doit aussi être choisi de manière stratégique.

Idéalement, vous devez prioriser les sièges qui sont proches des allées.

Cela vous permettra de vous lever comme vous en avez envie et de faire de petites marches régulières.

Suivez un traitement préventif

En complément à ces dispositions, vous pouvez aussi prévoir un traitement anticoagulant préventif.

Cela est surtout indiqué pour les personnes à risques.

Il s’agit des personnes sujettes aux varices, des personnes qui ont une mauvaise circulation sanguine, des personnes qui sont susceptibles d’hériter de ce mal génétiquement parlant et celles qui savent qu’elles ont des caillots dans le sang.

Comment guérir de l’embolie pulmonaire ?

Il n’est possible de guérir l’embolie pulmonaire qu’en se référant à un traitement médical.

De plus, l’intervention doit se faire en urgence au risque que la mort s’ensuive.

Cette intervention médicale prend en compte plusieurs points.

La prise des anticoagulants

Deux modes d’administration sont disponibles pour ce traitement.

Le premier est l’injection et le deuxième se fait par voie orale.

Ces anticoagulants comprennent (comme dans le cas du traitement préventif) l’héparine intraveineuse à la seringue électrique associée aux anti vitamines K.

Les héparines de bas poids moléculaire sont également utilisées.

La Fraxiparine est administrée par voie sous-cutanée.

Pour les cas spécifiques où la thrombose des membres inférieurs est associée, la contention veineuse est utilisée.

Tous ces produits ne visent généralement qu’un seul objectif : lyser le caillot par hypocoagulabilité.

Des résultats probants peuvent déjà être espérés après un traitement de 24 ou de 48 heures.

La cellule du caillot perdant ainsi la vie, d’autres thromboses ne risquent pas de se développer.

Les embolies sont ainsi vaincues.

Les traitements cliniques

Il est possible qu’à la suite du traitement à base d’anticoagulants, une satisfaction ne s’en suive pas.

Au contraire, la situation peut s’aggraver.

Lorsque cela arrive, il y a des médicaments indiqués pour dissoudre totalement le caillot.

Cependant, seul un avis médical pourra vous le conseiller.

Par ailleurs, il est fréquemment remarqué une évolution fatale de l’embolie pulmonaire dès ses premières heures de traitement anticoagulant.

Si cela arrivait, un acte chirurgical est le recours le plus indiqué.

C’est l’embolectomie.

Un traitement thrombolytique est également envisageable.

Une fois que cette période critique des premiers jours est passée, vous devez continuer le traitement anticoagulant sur un long terme.

Cela vous mettra alors à l’abri de toute récidive.

L’oxygénothérapie

L’oxygénothérapie est une thérapie qui consiste en la prise d’oxygène.

Ce recours est réservé aux cas véritablement critiques du mal.

Uniquement par l’intervention d’un personnel médical averti, cette thérapie peut se faire de deux manières différentes.

Toutes les deux visent un seul objectif : aspirer le caillot sanguin.

La première méthode utilise un cathéter pour tenter d’atteindre l’objectif alors que la deuxième méthode consistera à réaliser une intervention chirurgicale d’urgence.

Les spécialistes de la santé peuvent également choisir de se référer aux sédatifs ou à un traitement du choc si nécessaire en fonction de l’état du patient.

Conclusion

L’embolie pulmonaire est un mal auquel personne n’est véritablement à l’abri.

Cependant, il est possible de la prévenir et même d’en guérir.

Vous devez simplement rester sur vos gardes et ne pas laisser le mal prendre de l’ampleur avant d’envisager une solution pour le contrer.

Les conseils présentés ici devraient vous aider à dominer ce mal.

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