Arrêter de boire de l’alcool : comment faut-il faire ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Arrêter de boire de l'alcool : comment faut-il faire ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Le terme alcoolisme a été utilisé pour la première fois en 1848 par le médecin suédois Magnus Huss dans une description clinique et nosographique de l’intoxication éthylique.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît depuis 1978 l’alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l’ingestion fréquente d’alcool éthylique.

C’est donc une maladie chronique caractérisée par une addiction à l’alcool et une consommation incontrôlée.

Cela implique une incapacité chez le malade à maîtriser sa consommation d’alcool en raison de sa dépendance à la fois physique et émotionnelle aux différentes boissons alcoolisées.

Cette dépendance est source de stress, de dépression, de fatigue, etc… chez le malade.

La science a même prouvé que les alcooliques ont une durée de vie très courte.

L’alcoolisme ne fait pas que souffrir le malade lui-même, son entourage est constamment troublé.

Il est difficile d’arrêter de boire lorsque l’on a pris cette habitude, mais ce n’est certes pas impossible.

Découvrez comment y parvenir efficacement dans cet article.

La prise de conscience, l’étape primordiale

Pour réussir à arrêter de boire, il faut d’abord réellement prendre conscience de sa situation et d’accepter son état d’alcoolique.

Il ne suffit pas de le faire parce que vos proches vous le disent, cela doit être une décision personnelle.

Vous devez comprendre que vous n’aimez pas seulement l’alcool, mais que vous êtes malade; que vous êtes atteint d’alcoolisme et que vous êtes donc un alcoolique.

Vous devez ainsi pouvoir noter dans un bloc-notes tous les effets nocifs que l’alcool a sur votre joie, votre santé, votre vie familiale, votre vie sociale et votre vie professionnelle.

Rendez-vous compte de tout le mal que l’alcool a déjà causé dans votre vie, à toutes les occasions ratées parce que vous aviez trop bu, à tous les écarts de conduite dus à l’alcool et à tout le stress accumulé par cette drogue.

Quand vous verrez que cet alcool vous fait plus de mal que de bien, vous êtes sur la bonne voie pour réussir le sevrage.

Se fixer des petits objectifs pour réussir à atteindre les plus grands

Arrêter une dépendance à l’alcool est tout un processus, il peut être plus ou moins long en fonction des malades et du niveau d’addiction.

Sachant que c’est une dépendance et qu’on ne maîtrise pas forcément tous ses désordres, il est généralement conseillé de se faire accompagner.

Cependant, sans volonté personnelle, aucune réussite n’est possible et durable sur le long terme.

On préconise souvent de diminuer progressivement sa quantité de consommation et de se fixer des heures pour boire.

Toutefois, une étude a prouvé qu’il est plus probable d’arrêter de boire de manière nette et totale plutôt que d’arrêter de manière progressive.

Ainsi, pour avoir toutes les chances de votre côté, il serait plus astucieux de suivre votre évolution en notant sur un calendrier, un jour sans boire, ensuite deux jours sans boire, après une semaine sans boire, un mois sans boire, etc.

En vous fixant ces petits objectifs, vous pourrez vous retrouver à un an sans toucher à une seule goutte d’alcool.

Soyons malgré tout réaliste.

Ce ne sera pas forcément un parcours simple et facile, il y aura très probablement des moments de stress, de dépression, de tristesse, mais partager vos réussites, aussi petites soient elles, avec vos proches pour avoir leurs encouragements vous fortifiera davantage.

Lorsque vous aurez envie de craquer, penser à tous vos objectifs déjà atteints, pensez à l’état où vous vous trouverez après avoir bu; dites-vous que ce n’est qu’un plaisir éphémère qui vous détruit à petit feu de l’intérieur.

Pensez aux nombreux avantages de la sobriété, pensez aux risques de santé auxquels l’alcool vous expose : AVC, risque de maladie du foie (telle que la cirrhose par exemple), etc. 

Comprenez que l’alcool n’est pas un ami, mais un ennemi que vous devez combattre et vous en débarrasser pour vivre heureux et en bonne santé.

Se débarrasser des bouteilles d’alcool et éviter toutes les tentations

Pour réussir votre sevrage, vous devez vous éloigner de tout ce qui contient de l’alcool, en commençant par votre propre maison.

Offrez ou vendez votre réserve pour éviter toute tentation de rechute à la vue des bouteilles.

Même si vous recevez des invités, vous n’êtes pas obligé de leur offrir des boissons alcoolisées ( vin, bière, whisky, champagne…).

Il existe tellement d’autres boissons qui sont sans alcool.

Offrez par exemple du thé, de la limonade, du soda, des jus de fruits.

Et aussi, lors de votre période de sevrage, vous devez absolument éviter tout endroit susceptible de vous faire rechuter.

Si les sorties entre amis, les dîners entre collègues, les cérémonies étaient pour vous des occasions de boire en trop, alors évitez tous ces endroits.

Pensez à votre santé, votre sobriété est votre priorité du moment, vous pourrez vous rendre plus tard à toutes ces distractions.

Améliorer son alimentation et son hydratation

Manger bien et équilibré est l’un des secrets pour réussir son sevrage.

La nourriture a la capacité de retarder l’état d’ivresse.

Aussi manger avant de prendre un verre d’eau vous permettra de réduire votre soif d’alcool.

Prenez soin de vous, mangez ce que vous aimez tout en privilégiant les fruits et les légumes.

Déjà que vous avez changé vos habitudes en éliminant l’alcool, ne privez pas aussi votre corps de nourriture.

Ne sautez aucun repas de la journée.

On ne le dira jamais assez, l’eau c’est la vie.

Buvez de l’eau, cela vous aidera à fuir ce fléau et en plus, ça ne vous fera que du bien.

Le chocolat lui aussi, qu’il soit noir ou au lait selon vos préférences, sera un allié fidèle durant cette période particulière de votre vie.

Manger du chocolat diminuera vos envies de boissons alcooliques.

Conclusion

Vous l’avez donc bien compris, arrêter l’alcool c’est possible mais cela ne dépend que de votre volonté personnelle.

Pendant cette période, vous pouvez vous faire accompagner, mais aussi profiter de vos proches, amusez-vous de manière saine, riez, passez du temps avec ceux que vous aimez.

Certes vous aurez des moments de crises, mais n’abandonnez pas.

Vous avez le droit de pleurer, mais pensez à vos objectifs et à votre bonheur pour rebondir.

Gardez toujours en tête les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’arrêter de boire.

Ces raisons sont le centre de votre combat.

Ne simplifiez pas vos petites réussites quotidiennes.

Félicitez-vous, car ce sont ces petites victoires qui vous sortiront de ce calvaire et vous guériront durablement.

Ensuite, vous pourrez reprendre votre vie en sortant avec vos amis et participer à tous les événements, mais cette fois avec la tête haute, en vous comportant mieux face à l’alcool.

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