Angoisse après agression : comment oublier le traumatisme ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Angoisse après agression : comment oublier le traumatisme ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Faire l’objet d’une agression n’est pas sans conséquence.

Qu’elle soit corporelle, sexuelle ou verbale, les séquelles peuvent varier d’une personne à une autre.

Le traumatisme qui s’ensuit est tellement important qu’il est vital de lutter pour s’en sortir.

Vous venez de subir une agression ?

Voulez-vous aider un proche à sortir de cette angoisse ?

Il n’est certes pas facile d’oublier ce moment de stress, mais vous pouvez le faire afin de retrouver une lueur dans votre vie.

Nous allons y contribuer à travers quelques conseils que nous partageons avec vous dans cet article.

Évacuer le stress

Vous taire ne vous fera pas oublier le drame.

Cela amplifiera au contraire vos sentiments de solitude et vos pensées liées à la dépréciation de la vie.

S’ils émergent dans votre esprit, ne vous forcez surtout pas à les refouler.

En ce moment présent, ils font partie de vous.

Il faut donc laisser libre cours à ses pensées.

C’est le même traitement que vous devez réserver à la colère si elle vous envahit.

Peu importe l’atmosphère, les pensées négatives, le dégoût et la colère qui vous pèsent, vous devez garder une attitude positive. 

Ce n’est qu’ainsi que vous allez être en mesure de surmonter cette rude épreuve de la vie.

S’ouvrir à quelqu’un

Le premier pas vers votre rétablissement est de parler à quelqu’un de l’agression que vous avez subie.

Il n’y a pas meilleur moyen pour diminuer le niveau de stress.

Il n’est pas nécessaire de vouloir porter le fardeau tout seul surtout quand il y a un brin de culpabilité.

Les remords de n’avoir rien pu faire pour éviter l’attaque peuvent faire grimper le niveau d’anxiété.

À force d’en parler, vous déchargez votre cerveau un tant soit peu.

Si vous ressentez le besoin d’en ressasser les faits fréquemment, c’est également une bonne chose.

Mieux vos proches comprennent ce que vous endurez, mieux ils vont s’impliquer pour votre bien-être.

Il peut arriver qu’en expliquant ce qui s’est passé, certaines personnes en viennent à vous juger ou à remettre en cause vos propos.

Il est préférable de les éviter, au risque de vous frustrer de nouveau.

Une victime d’agression ne s’en sort pas du jour au lendemain.

C’est le résultat d’un long processus de réinsertion qui passe d’abord par la cohabitation avec le cercle familial.

Ne pas s’avouer vaincu

Peu importe ce qui a pu se passer, vous devez reprendre le contrôle sur votre vie.

C’est un défi qu’il vous faut lancer.

L’agresseur a certainement été victorieux un jour mais ne le laissez pas avoir raison de vous.

La meilleure manière de répondre à cette agression et de ne pas vous résigner.

Certes, votre corps a été atteint, souillé, mais votre âme reste la chose la plus précieuse que personne à part vous ne peut ébranler.

Si à un moment vous avez eu l’impression que votre monde s’écroulait, comprenez dès maintenant que vous avez un havre de paix à construire.

Tolérez donc la présence de vos parents, frères et amis de bonne volonté et bienveillants, car cette reconstruction aura besoin de la participation de plusieurs personnes de confiance.

Donnez le meilleur de vous pour les encourager à vous soutenir.

Vous ne pouvez probablement pas le réaliser, car ces derniers ne souffrent pas autant que vous, mais ils souffrent suffisamment pour couler quelques larmes quand vous avez le dos tourné.

Ils ont de l’amour à vous donner.

Ce n’est peut-être pas suffisant pour supprimer de votre mémoire ce traumatisme, mais ils auront eu le mérite de vous soutenir un tant soit peu.

Faire face à la réalité

Le repli sur soi est la meilleure solution que vous avez certainement trouvée pour échapper à la réalité.

C’est ce qui arrive le plus souvent si vous êtes gagné par la peur et la panique.

Selon l’ampleur et les circonstances de l’agression, vous pouvez même souffrir d’irritations.

Il peut aussi s’agir de phobie déclenchée en présence de la personne à l’origine de vos angoisses ou celles ayant ou projetant la même morphologie.

L’instant de la scène étant figé dans votre mémoire, vous avez du mal à oublier.

Il devient difficile de vous en défaire quand vous êtes confronté au quotidien à des événements qui ont tendance à vous rappeler l’horreur vécue.

C’est ce qui vous amène à fuir le monde extérieur pour échapper au stress.

Cette situation ne peut pas s’éterniser, car vous devez aller de l’avant.

Vous devez affronter la réalité pour dompter vos peurs et sortir de ce traumatisme qui vous empêche de vivre.

Pour ce faire, vous avez besoin de sortir de votre bulle, de briser les remparts que vous avez mentalement construits.

C’est un exercice en soi que vous deviez vous efforcer de faire bien que parfois pénible pour rompre avec la méfiance vis-à-vis des autres.

Cependant, ce n’est pas une épreuve à traverser tout seul.

Vous devez accepter et tolérer l’appui et l’accompagnement de vos proches.

C’est le début de la rééducation.

Pourquoi pas même un psychologue ?

Se faire assister par un thérapeute

Après une agression, le mental n’est pas toujours au rendez-vous.

Il est normal et habituel de se retrouver dans de tels états.

N’étant pas habitué à vivre de pareilles situations, vous avez tendance à vous recroqueviller sur vous-même.

S’extérioriser devient difficile pour vous.

La bonne nouvelle est que les choses peuvent changer si vous le désirez.

D’ailleurs, c’est parce que vous cherchez à sortir de cette angoisse que vous êtes en train de lire ces conseils.

Quand consulter le thérapeute ?

Il n’y a vraiment pas un moment idéal.

Si la victime de l’agression peine à se rétablir, que son rythme d’activité régresse ou que le relationnel se détériore, c’est le moment pour agir.

Si vous avez du mal à aborder le sujet avec vos proches, il vous sera peut-être plus facile de discuter avec un thérapeute.

Par son expérience, il sait comment vous conditionner pour vous libérer de cette souffrance qui est devenue un fardeau dont vous devez vous décharger absolument.

Cette démarche peut être parfois douloureuse et vécue comme un supplice, mais vous devez passer par là si nécessaire.

En amont, se faire prendre en charge à l’hôpital en ce qui concerne les soins corporels en cas de traces physiques après agression.

Dès que vous allez accepter de libérer les premiers mots lors de vos séances avec ce dernier, l’envie de parler viendra progressivement.

Cet instant annoncera le début de vos retrouvailles avec vous-même et le début de votre libération.

Alors comme pour tous les petits faits de la vie qu’on loge bien en mémoire, il est difficile d’oublier le traumatisme après juste agression rapidement.

Sauf si vous passez à l’action le plus tôt possible au lieu de vous enfermer seul avec vous-même.

Ainsi, la meilleure chose à faire est de travailler mentalement et physiquement sur vous afin de vous reconstruire.

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