Comment vaincre sa peur de faire du mal à son bébé ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
La peur de faire du mal à son bébé encore appelé phobie d’impulsion post-partum est une peur extrême et obsédante d’une mère de devenir violente à l’égard de son nouveau-né.
En effet, ce trouble psychique qui est une angoisse permanente émane de pensées horribles mettant en scène la mère comme le bourreau de son bébé.
Par exemple, la mère peut se voir en train de secouer son bébé, de le noyer, de l’étouffer ou d’abuser sexuellement de lui.
Et bien évidemment, cela installe cette dernière dans une lutte perpétuelle interne occasionnant un blocage émotionnel.
Elle stresse jusqu’au point de fuir son enfant pour éviter de passer à l’acte.
Parfois, cela peut la conduire malheureusement au suicide.
Est-il possible d’en guérir ?
Fort heureusement, il existe plusieurs thérapies pouvant la traiter.
Découvrons ensemble comment une mère peut vaincre sa peur de faire du mal à son bébé !
Les traitements les plus utilisés contre la phobie d’impulsion post-partum
La peur de faire du mal à son bébé se soigne fort heureusement.
Mais cela demande une volonté sans faille de la part de la mère et de son entourage.
D’ailleurs, le soin le plus adapté à ce genre de pathologie mentale est la thérapie cognitive comportementale (TCC) au moyen de l’exposition avec prévention de la réponse dit EPR.
Vraisemblablement, cela consiste pour la mère à se rassurer jusqu’à se convaincre progressivement que ces pensées négatives ne la caractérisent en aucun cas et surtout qu’ils ne sont pas réels.
Ces pensées deviendront ainsi moins stressantes pour elle et s’estomperont au fil du temps.
Par la suite, elle doit apprendre à réagir différemment c’est-à-dire avec beaucoup de calme plutôt qu’avec effroi et panique, face à ces flashs de scènes d’horreur, jusqu’à leur éradication.
Toutefois, les pensées intrusives se soignent également à l’aide d’antidépresseurs ou d’anti-obsessionnels que l’on donne occasionnellement ou de manière suivie à la mère afin de l’apaiser face à cette situation et cela toujours sur prescription d’un psychiatre.
En dehors de ces deux méthodes, existe-t-il d’autres techniques plus naturelles pour soigner ce mal ?
C’est ce que nous allons découvrir dans la partie suivante.
Quels sont les autres traitements ?
Bien que n’étant pas reconnu scientifiquement, il existe aussi d’autres solutions thérapeutiques ayant des résultats probants que l’on peut utiliser pour combattre ce trouble.
En effet, il en existe une multitude.
Cependant, nous pouvons citer les pratiques suivantes.
Le yoga pour lutter contre ses peurs
Cette thérapie a pour objectif de base de libérer le patient de ses blocages émotionnels en reconnectant le physique et le spirituel.
Effectivement, à base de tremblements et de méditation, cet exercice amène le cerveau à évacuer efficacement les craintes liées au bébé afin que la mère recouvre sa sérénité.
Autrement dit, grâce à certaines postures appelées les asanas, la mère victime de troubles psychiques peut moins culpabiliser et refaire la paix avec elle-même.
Ces postures interfèrent sur l’ensemble du corps en le libérant de toutes ses tensions et en éliminant le stress afin que ce dernier retrouve une meilleure santé physique et mentale.
La phytothérapie pour évacuer le stress
C’est une médecine naturelle à base de plantes relaxantes prisées pour leur efficacité contre le stress aigu qui peut être lié à la peur de faire du mal à son bébé.
Nous pouvons énumérer comme les plantes adaptogènes dont l’efficacité a notamment été mise en évidence dans les cas de troubles anxieux, fréquemment associés au stress.
Cette découverte stipule que ces plantes agissent directement sur le système endocrinien, impliqué dans la capacité de réaction face aux facteurs de stress.
Contrairement aux plantes adaptogènes, il y a d’autres plantes également prisées pour leur vertu contre le stress et contre les crises d’angoisse comme la racine de valériane qui apaise les tensions, les troubles anxieux et dépressifs.
Il y a aussi la valériane qui est présente dans de nombreuses infusions destinées à la détente et au sommeil.
Néanmoins, il est préférable d’associer ces infusions à une psychothérapie avec un professionnel de la santé.
L’hypnose pour trouver l’origine de sa peur
L’hypnothérapeute amène la mère à identifier la source de ses craintes et à s’en défaire.
Il pourra ainsi reprogrammer la façon de penser de la mère de sorte à modifier ses réactions face aux flashs d’images négatives qui créent la peur chez elle.
En outre, le professionnel va la pousser via un mécanisme de désensibilisation, vers une attitude d’indifférence totale face à sa peur.
Cela aura pour effet de réduire son angoisse et son stress pour un lâcher-prise favorisant la guérison.
La sophrologie pour positiver
La sophrologie apprend à la mère souffrante d’analyser cette situation handicapante pour elle tout en utilisant positivement son énergie pour trouver des solutions à son mal-être.
Elle lui recommande aussi de s’accorder de petites séances de relaxation musicale et de visualisation d’images positives avec son bébé pour éviter de stresser.
Cela a pour but de créer une complicité entre la mère et l’enfant.
À travers cet entraînement, la mère découvre tout ce qu’il y a de positif dans son environnement et s’attelle à en profiter pleinement.
Le Reiki pour se reconnecter avec soi-même
Les séances de reiki aident la mère à reprendre confiance en elle et donc à moins stresser quant aux soins à administrer à son enfant.
Elles entraînent aussi la baisse des fréquences et de l’intensité des crises d’angoisse.
Du coup, l’obsession se dissipe peu à peu et le stress chronique diminue considérablement.
En résumé, le praticien se concentre sur la fixation et la libération des points énergétiques au niveau émotionnel pour redonner vie à la personnalité de la mère.
Par conséquent, au fur et à mesure des sessions, la mère prendra conscience de ses capacités et recouvrera confiance en elle.
En définitive, nous pouvons dire que la peur de faire du mal à son bébé est un trouble psychique dû à des pensées terrifiantes ou à des traumatismes enfouis.
Par conséquent, cette peur fragilise considérablement la mère sous l’effet du stress et de l’angoisse causant ainsi un éloignement entre elle et son bébé.
Cependant, grâce à des thérapies adaptées mais aussi à notre programme Stress.app complet, la mère arrive à vaincre sa peur et à recouvrer son bien-être facilement et durablement.
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