Myothérapie : nouvelle thérapie pour traiter l’arthrose ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
L’arthrose ou l’ostéo-arthrite est une affection chronique qui se manifeste par des douleurs aux articulations.
Elle se caractérise par l’usure du cartilage articulaire et des phénomènes inflammatoires.
L’arthrose est la maladie rhumatismale la plus répandue dans le monde.
Plusieurs approches sont utilisées pour le traitement de cette maladie.
Malheureusement, la plupart de ces approches n’ont pas montré leur efficacité.
C’est pour parer à ces insuffisances que de nouvelles thérapies ont été introduites contre l’arthrose.
C’est le cas de la myothérapie, qui est une méthode douce de traitement des douleurs articulaires et des névralgies.
Qu’en est-il de l’efficacité de cette nouvelle approche ?
Autrement dit la myothérapie est-elle la nouvelle thérapie pour traiter l’arthrose ?
C’est ce que nous allons découvrir au sein de cet article !
Qu’est-ce que l’arthrose ?
L’arthrose est une usure plus ou moins prématurée des articulations musculaires.
La maladie commence par une atteinte du cartilage qui perd progressivement de sa souplesse et de son caractère lisse.
C’est alors que les surfaces articulaires deviennent de plus en plus rugueuses et râpeuses.
Le tissu osseux situé sous ce cartilage devient donc moins protégé des chocs et des pressions exercées sur le cartilage.
L’os va se modifier et devenir plus épais.
Il va même perdre certaines de ces caractéristiques principales.
Ceci va exposer cet os à certaines maladies.
La réaction du corps à ces phénomènes va provoquer une inflammation, un gonflement, une rougeur et même une douleur de l’articulation.
C’est cette inflammation qui va générer des substances responsables de l’arthrose.
Une radiographie de l’articulation permettra d’établir le diagnostic dans la majorité des cas.
Les différents types d’arthrose
On distingue plusieurs types d’arthrose.
Les formes les plus fréquentes d’arthrose sont :
- L’arthrose de la mâchoire : elle est souvent la conséquence d’un problème de dent ou de douleurs cervicales.
- L’arthrose dorsale : elle est généralement due à des traumatismes ou à un dos voûté ou scoliotique.
Les douleurs sont intenses et peuvent vous mettre dans un stress extrême.
- L’arthrose lombaire : responsable de douleur et de raideur, elle peut parfois dégénérer en névralgie ou en sciatique.
- L’arthrose de l’épaule : elle est souvent due à des traumatismes ou à un usage abusif de l’articulation.
- L’arthrose du poignet : elle est rare, mais se manifeste par des poussées congestives et une impotence fonctionnelle.
- L’arthrose de la main : elle commence par le pouce, puis évolue par poussées.
- l’arthrose de la hanche : elle ralentit les mouvements et fait boiter douloureusement la personne concernée.
- L’arthrose du genou qui provoque une douleur permanente et qui augmente lors d’un mouvement.
Les causes de l’arthrose
Les causes de l’arthrose sont nombreuses.
On peut trouver des causes héréditaires.
On a des facteurs climatiques comme le froid et l’humidité.
On peut aussi trouver des causes comme la vieillesse, des maladies osseuses ou des rhumatismes.
L’activité physique intense et la position statique du squelette sont aussi responsables d’une grande partie des arthroses.
Plusieurs thérapies sont appliquées dans le traitement de l’arthrose, notamment la myothérapie.
Qu’est-ce que la myothérapie ?
La myothérapie, aussi appelée brachymyothérapie, est une technique ostéopathique douce, non manipulante et indolore.
Elle vise à traiter les muscles trop tendus ou spasmés par les réflexes pendant les chocs.
Ces contractions sont à l’origine de troubles articulaires avec des conséquences multiples.
La myothérapie ne fait pas l’usage de la force dans son traitement.
Elle ne dépasse pas non plus l’amplitude articulaire des mouvements spontanés du patient.
Elle ne fait que solliciter le raccourcissement des muscles spasmés selon un procédé très précis.
Cette méthode est utilisable en aigu comme en chronique, sans risque et sans limite d’âge.
Elle doit, cependant, être appliquée par un praticien bien formé.
En effet, en provoquant un raccourcissement musculaire sensible, en lieu et place d’un étirement, on sollicite d’autres neurotransmetteurs.
Ce protocole évite de provoquer des réflexes intempestifs de contraction douloureuse et accroît les chances de guérison.
Ceci n’est donc pas une affaire d’amateurs.
Comment se déroule une séance de myothérapie ?
Dans un premier temps, le myothérapeute écoute attentivement son patient qui lui explique ses douleurs et ses ressentis.
Après avoir écouté le patient, le myothérapeute lui posera à son tour des questions sur d’autres douleurs, même les plus anciennes qu’il ait eues.
Il lui demandera leur déroulement chronologique pour pouvoir déterminer le début de la chaîne.
Une fois l’origine de la chaîne définie, le myothérapeute va chercher à repérer les muscles concernés par un éventuel spasme.
Pour le faire, il va d’abord noter les postures et les mouvements anormaux.
Il va ensuite palper les muscles et procéder à une recherche de points douloureux.
Une fois les points douloureux détectés, le spécialiste de la myothérapie va alors placer les articulations dans différentes postures afin de raccourcir le ou les muscle(s) en jeu.
C’est cela qui va permettre leur relâchement.
Tout ceci se passe sans douleur et sans aucun stress.
La seule participation du patient est de respirer calmement.
Aussitôt la séance terminée, le patient doit s’allonger sur le plat du dos pendant au moins trente minutes et sans rien faire.
Le but ici est de stabiliser le relâchement induit.
Enfin, dans les trois jours qui suivent, il est vivement conseillé de ne pas pratiquer d’activité physique intense.
La myothérapie et ses spécificités
Les douleurs articulaires et la limitation de la mobilité sont en majorité causées par les contractions des muscles qui traversent les articulations.
Soigner ces contractions musculaires entraîne la guérison des douleurs articulaires que constituent l’arthrose et la polyarthrite rhumatoïde, par exemple.
La plupart des douleurs liées à l’arthrose sont aussi causées par les spasmes musculaires récents ou anciens.
De plus, la cause de la douleur du patient est souvent localisée loin de cette dernière.
La myothérapie est donc la thérapie la mieux adaptée pour traiter ce genre de pathologies.
Elle se différencie des autres pratiques ostéopathiques en trois points :
- Ici, seul le système musculaire est soigné.
- Les muscles sont soignés par raccourcissement passif et non par étirement.
- Le soin de l’endroit où se trouve la douleur entraîne aussi une contracture distante.
Enfin, ici on prend soin de faire une différence entre les muscles de mouvement et les muscles de maintien.
La myothérapie : le nouveau traitement contre l’arthrose ?
L’efficacité de la myothérapie contre l’arthrose a été vérifiée à travers plusieurs guérisons.
Les maladies dues à des contractures, surtout articulaires, sont nombreuses.
Quand on n’attend pas la dernière minute pour commencer le traitement, la myothérapie produit des résultats extraordinaires.
Cette dernière traite particulièrement les contractions musculaires et guérit généralement l’arthrose en cinq ou dix séances.
La première indication est la disparition des douleurs articulaires.
Quelle que soit la partie du corps, qu’elle soit isolée ou multiple, arthrose ou polyarthrite.
C’est donc un soulagement pour les nombreuses personnes qui souffrent de cette pathologie.
Surtout quand on sait que la myothérapie est sans stress et sans douleur.
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