Mononucléose infectieuse : que faire contre la maladie du baiser ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Mononucléose infectieuse : que faire contre la maladie du baiser ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La fatigue, le rhume et la fièvre sont les symptômes les plus connus d’infections virales et de plusieurs maladies.

Nombreuses sont les pathologies qui se cachent derrière ces symptômes, notamment la mononucléose infectieuse.

Celle-ci est une maladie qui se soigne en quelques mois.

Cependant, elle peut s’aggraver si elle n’est pas traitée à temps et peut engendrer d’autres complications.

À noter que la mononucléose est souvent confondue à d’autres infections des amygdales.

Il faut donc un diagnostic précis d’un médecin pour détecter la maladie.

Après avoir eu la certitude qu’il s’agit bien d’une mononucléose, que faire pour la traiter ?

C’est ce que nous allons découvrir au sein de cet article.

La mononucléose infectieuse : de quoi s’agit-il ?

À la base, la mononucléose est une maladie virale bénigne.

On l’appelle aussi maladie du baiser, car elle se transmet par la salive.

Le simple fait d’utiliser un verre ou une cuillère avec quelqu’un suffit pour contracter la maladie.

Le plus souvent, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme, quand le virus est en latence.

Nul n’est à l’abri de cette infection.

Mais la plupart des cas touchés sont des enfants et des adolescents.

Durant l’enfance, environ 50% de la population porte la maladie.

Si elle n’est pas soignée jusqu’à l’adolescence, elle peut engendrer des complications.

Quels sont les symptômes de la mononucléose infectieuse ?

Cette maladie se reconnaît d’abord à travers un gonflement et une hypersensibilité des ganglions du cou et des aisselles.

De plus, d’autres symptômes s’ajoutent, comme par exemple :

  • Une perte d’appétit.
  • Un accès de fièvre qui s’accompagne de frissons.
  • Des maux de gorge (comme une angine).
  • Des maux de tête.
  • Une grande fatigue et une sensation de faiblesse.
  • Des douleurs musculaires.

Il faut savoir que la fatigue peut durer plusieurs mois, tandis que la fièvre et les maux de gorge disparaissent après trois semaines.

Ces symptômes varient d’une personne à une autre en fonction de plusieurs paramètres.

Ce sont entre autres, la constitution physique, la résistance immunitaire et l’exposition au stress qui permettent à une personne d’avoir des symptômes moins importants que d’autres.

Outre ces symptômes, il est possible que le volume de la rate et/ou du foie augmente.

Vous pourrez le remarquer en tâtant votre abdomen.

En raison des douleurs musculaires, les sujets atteints devraient éviter toute activité physique.

Quelles sont les étapes de la maladie ?

Le sujet atteint devient contagieux dès la phase d’incubation.

Cette période peut durer entre un à deux mois.

Pendant le traitement jusqu’à la guérison, il est toujours contagieux.

La guérison s’obtient après une phase aiguë d’un mois.

Parfois, quelques semaines peuvent suffire à guérir.

Après cela, la phase de convalescence peut aller au-delà de trois mois.

Quels sont les traitements médicamenteux ?

La mononucléose infectieuse est une maladie bénigne qui peut avoir des complications.

Certaines personnes ont un système immunitaire assez fort pour faire disparaître la maladie.

D’autres en revanche doivent impérativement suivre un traitement.

Au besoin, des médicaments peuvent aider à traiter les complications et soulager les symptômes.

Voici les différents médicaments qui peuvent être pris en compte.

Les analgésiques

Ils sont importants pour soulager les douleurs de la gorge, les courbatures, la fièvre et les maux de tête.

Le médecin vous prescrira des médicaments à base d’acétaminophène ou d’ibuprofène.

Attention, la prise d’aspirine est déconseillée pour les enfants de moins de 16 ans, dans le cas d’une mononucléose, mais également toutes autres infections virales.

En effet, l’aspirine est capable de provoquer une affection mortelle : le syndrome de Reye.

Les antibiotiques

La mononucléose peut aussi causer des infections bactériennes.

Celles-ci touchent la gorge, les amygdales et même les sinus.

Dans ces cas-là, les antibiotiques sont prescrits par le médecin.

Toutefois, la prise d’antibiotiques pour le traitement de la mononucléose peut entraîner des réactions cutanées.

Cela ne doit pas vous affoler.

En effet, cela ne signifie pas que vous êtes allergique à certains antibiotiques.

Parlez-en à votre médecin.

Les corticostéroïdes

Ce traitement est utilisé à titre exceptionnel.

Ils sont prescrits lorsque les amygdales deviennent volumineuses, ce qui peut obstruer les voies respiratoires.

On les utilise également pour traiter d’autres complications graves.

Il est impératif de toujours demander l’avis de votre médecin.

Quels sont les traitements naturels ?

Au regard des différents symptômes et de la manifestation de la mononucléose, certains remèdes naturels peuvent être utiles.

Découvrons ensemble quels remèdes naturels il est possible de prendre !

L’huile de coco

L’huile de coco est beaucoup utilisée pour la fabrication de produits cosmétiques.

Mais son utilité ne s’arrête pas là.

Cette huile contient une large gamme de nutriments qui permettent de renforcer le système immunitaire.

Aussi, elle est très efficace pour lutter contre la mononucléose.

En effet, l’huile de coco contient des acides gras à chaîne moyenne.

Cette propriété lui confère le pouvoir d’être un agent antiviral puissant.

L’acide laurique et les autres acides gras contenus dans l’huile de coco sont absorbés par l’organisme.

À travers cette absorption, le corps fabrique du monorime.

Cette substance contient une forte activité antibactérienne et antivirale.

À titre préventif, il est possible d’utiliser l’huile de coco pour la cuisson de vos plats.

Pour traiter la mononucléose infectieuse, prenez par voie orale, deux à trois cuillerées à soupe d’huile de coco vierge.

Faites-le deux fois par jour, jusqu’à disparition de l’infection.

L’astragale

Selon une étude parue dans General 2014, l’astragale peut être utilisé comme médicament antiviral.

Cette plante est alors reconnue pour son efficacité.

L’astragale est une phytothérapie chinoise qui permet le renforcement du système immunitaire.

Les propriétés de cette plante aident à soulager les symptômes et à guérir l’infection.

Pour la recette, voici les étapes à suivre :

  • Prenez un litre d’eau.
  • Ajoutez-y des tranches de racine d’astragale séchées.
  • Faites bouillir le tout durant trente minutes.
  • Filtrez la décoction et buvez-la chaque jour, matin et soir
  • Les astuces complémentaires

    Il existe également des astuces pour faciliter la guérison en cas de mononucléose infectieuse.

    Celles-ci permettent de soulager rapidement les symptômes.

    Se gargariser avec de l’eau salée

    Le gargarisme à l’eau salée est le meilleur remède contre les maux de gorge.

    Le sel ajouté à de l’eau chaude permet de réduire l’inconfort.

    Se reposer

    La mononucléose provoque une fatigue intense.

    Afin de faciliter la guérison, il est recommandé de se reposer et de faire le moins d’efforts physiques possible.

    Éviter l’alcool

    L’alcool est un ennemi de la santé.

    Abstenez-vous d’en consommer en cas de mononucléose infectieuse.

    En effet, l’alcool peut avoir des effets nocifs sur la rate, déjà hypertrophiée, et provoquer une rupture.

    Conclusion

    Finalement, si vous êtes atteint de mononucléose infectieuse, mettez en pratique les différents traitements expliqués ci-dessus.

    N’hésitez pas à contacter un médecin également.

    Cependant, il est judicieux de vous imposer certaines attitudes, en vue de minimiser les risques de contamination.

    Vous devez avoir une bonne hygiène corporelle, une alimentation saine et équilibrée, ainsi qu’un mode de vie moins stressant.

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