Nerf sciatique : comment le débloquer ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Nerf sciatique : comment le débloquer ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La sciatique, la douleur sciatique, l’inflammation du nerf sciatique ou encore le blocage de la sciatique sont autant d’expressions couramment utilisées dans la sphère médicale.

Toutes ces appellations ne désignent qu’un seul et même mal : le stress du nerf sciatique.

La douleur provoquée par cette maladie est si forte que la simple évocation de son nom peut déclencher une crise de panique chez certaines personnes.

Le nerf sciatique est le plus grand nerf de l’organisme.

Les maladies qui y sont liées provoquent des douleurs lancinantes qui se calment uniquement en position allongée.

Les différentes disciplines médicales et paramédicales se sont longuement penchées sur la question au fil du temps au point où, de nos jours, de nombreuses méthodes sont proposées pour résoudre les « blocages » du nerf sciatique.

Cet article vous propose le point des différentes avancées dans le domaine et sur la question de la sciatique.

Penser à la prise en charge médicale pour débloquer le nerf sciatique

Avant d’aborder tout autre protocole de traitement, il convient de commencer par ceux de la médecine conventionnelle qui se distingue par ses méthodes et la précision des données recueillies.

Généralement, le processus de prise en charge se décline en plusieurs étapes progressives selon que le mal s’améliore ou pas.

La réalisation d’une IRM

Elle permet de poser le diagnostic pour infirmer ou confirmer qu’il s’agit bien d’une sciatique.

Il s’agit ensuite de décider du traitement le mieux adapté en fonction du degré de la maladie.

La prescription d’antalgiques

Les médicaments antidouleur adaptés permettent de diminuer la douleur et de circonscrire son effet.

Ainsi, dans le cas d’un retour à l’ordre naturel, le patient ne sera pas obligé de subir la douleur pendant le temps de la crise.

Toutefois, une personne qui ressent les douleurs peut systématiquement croiser 1 000 mg de paracétamol à 400 mg d’Ibuprofène, à raison de 4 prises par jour au maximum.

Le traitement ainsi évoqué est subordonné à l’avis éclairé d’un médecin.

Généralement et après la consultation, les antalgiques ou les antidouleur prescrits par le médecin sont le paracétamol codéiné ou associé à la serrapeptidase et de la caféine.

De l’acéclofénac, du diclofénac et du kétoprofène peuvent être utilisés comme anti-inflammatoires.

Des myorelaxants sont également indiqués pour faire baisser l’hypertonie pouvant résulter des contractions.

Les médications les plus poussées comprendront la prise de corticoïdes par voie orale sur une période maximale de 10 jours.

Dans des cas plus rares, des antalgiques à base de morphine sont prescrits pour les douleurs très aiguës.

Les mouvements de réadaptations

En cas de douleur sciatique, il ne faut pas commettre l’erreur de rester immobile.

Cette option n’est envisageable que dans le cas où la douleur vous handicaperait.

La position assise est la plus dangereuse, car elle favoriserait la hernie.

Il est conseillé de se déplacer un minimum pour éviter l’affaiblissement des muscles.

Toutefois, pendant une crise, veillez à éviter les flexions ainsi que les mouvements de torsion.

Songez à mettre un coussin au niveau des lombaires pour les ménager.

Un étirement en douceur dans la zone de la douleur est également conseillé.

La réalisation d’infiltrations

En cas d’échec du traitement anti-inflammatoire, le médecin envisagera l’injection de corticoïdes au plus près des disques affectés pour en réduire l’inflammation.

Les résultats ainsi que la fréquence des injections varient en fonction de chaque patient.

Les séances de thérapies manuelles

L’ostéopathe ou le kinésithérapeute conseillera des exercices pour renforcer les muscles.

Il vous aidera à les exécuter et il effectuera également des massages doux au fur et à mesure des séances, pour remobiliser les vertèbres et éliminer les tensions responsables de la douleur.

La réalisation d’une intervention chirurgicale

C’est le dernier recours lorsque toutes les autres formes de traitement ont échoué. 

Si le patient est invalide et que l’IRM révèle une hernie.

Le traitement chirurgical consiste à extraire le fragment de disque qui est à la base de la tension.

Dans plus de 80 % des cas, les résultats postopératoires sont satisfaisants.

Le Yoga pour soulager les douleurs sciatiques

Toute activité physique modérée et entamée après la crise est bénéfique pour le traitement grâce à la sécrétion d’endorphines qui réduisent la douleur.

Le Yoga, et en particulier certaines postures de la discipline, vous aidera à retrouver la souplesse et une bonne conscience de vos muscles.

Avec le Yoga, vous pourrez :

  • Retrouver de la souplesse.
  • Développer une meilleure attitude face à votre douleur grâce aux exercices de concentration et de relaxation qui travaillent et apaisent le mental.
  • Pratiquer une diversité d’exercices.

Par ailleurs, la posture de l’enfant inversée vous sera d’une aide précieuse. 

Elle consiste à s’asseoir ou s’allonger puis à positionner chaque genou à la poitrine en expirant.

Après une légère pression, il faudra les éloigner dans le même ordre en inspirant.

Le pigeon au sol, la tête de vache, le lézard ou encore les torsions assises sont autant de postures pour débloquer en douceur le nerf sciatique.

Recourir aux bienfaits de l’Ayurvéda

La médecine ayurvédique se base sur le fait que la sciatique est déclenchée avec le froid et les atmosphères sèches. 

À ce titre, elle propose :

  • Le pichu, un tampon chaud imbibé d’huile qui se révèle être un remède rapide et efficace.
  • L’oléation interne (alimentation) ou externe (massage abhyanga).
  • Tous les soins qui apportent de la chaleur à l’organisme, comme le hammam ou le soin agni karma, sont de bons traitements.

Pour finir, la médecine ayurvédique recommande de manger et de boire chaud pour revivifier le nerf sciatique.

Faire confiance à l’acupuncture pour soulager la sciatique

L’acupuncture s’avère aussi être une solution efficace dans le traitement des douleurs sciatiques.

Généralement, lorsque vous vous rendez chez un praticien, il s’entretient avec vous et vous examine ensuite pour établir un diagnostic.

Par la suite, il établit un protocole de traitement puis vous programme des séances.

Les séances d’acupuncture durent généralement entre 15 et 20 minutes et il est assez fréquent d’observer une amélioration dès la première séance.

Le traitement des douleurs sciatiques par l’acupuncture peut nécessiter jusqu’à 15 aiguilles.

Le patient ne ressent aucune douleur et ne court pas de risque de contamination non plus, car les aiguilles utilisées sont à usage unique.

En définitive, les douleurs sciatiques sont un grand facteur de stress physique et psychologique pour les personnes qui en souffrent et leur entourage.

Elles peuvent dégrader considérablement la qualité de vie de ces dernières.

Pour cette raison, il est important de connaître les bons gestes, tant pour se prémunir que pour réguler la maladie.

Du reste, il convient également de connaître les bonnes adresses pour savoir vers quel spécialiste se tourner le plus tôt possible.

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Nerf sciatique coincé à cause dune position assise prolongée : que faire ?

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Nerf sciatique coincé à cause dune position assise prolongée : que faire ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La sciatique est une pathologie redoutée, car elle peut “condamner” une personne à rester au lit plusieurs jours durant. Elle peut même se prolonger de manière douloureuse durant plusieurs mois. Cependant, dans la plupart des cas, elle peut se guérir en à peine une semaine.

Nerf sciatique coincé à cause dune position assise prolongée : que faire ?

Douleur au nerf sciatique, pourquoi ?

La sciatique est entraînée par une irritation de la racine du nerf sciatique, à la sortie de la moelle épinière, entre deux disques intervertébraux situés dans le bas du dos (ce qui explique ensuite la localisation de la douleur).

Les douleurs suivent le trajet du nerf. Elles commencent au niveau du fessier, descendent vers la cuisse, et peuvent descendre jusqu’au pied dans certains cas. Pour une majorité de personnes, l’irritation du nerf est liée à une hernie discale.

Comment réagir durant les heures qui suivent l’apparition des symptômes ?

Vous devez voir le plus rapidement possible votre médecin traitant si la douleur est vive, et surtout, que vous n’avez pas eu d’antécédent. Celui-ci pourra jauger la gravité de la situation et mettra en place un traitement adapté. Dans certains cas exceptionnels, l’opération est même envisagée.

En général, le repos et les antidouleurs suffiront à vous guérir s’il s’agit d’une sciatique “modérée”. Si vous ne ressentez pas trop la douleur, vous pouvez tenter de vous allonger durant la journée. Enfin, dans les cas les plus graves, il faudra rester au lit et s’armer de patience.

Dans tous les cas, les antidouleurs sont indispensables. Le médecin vous prescrira en général du paracétamol, voir des antalgiques, plus puissants. N’hésitez pas à vous mettre debout dès que vous avez la possibilité de vous déplacer.

S’il est important de se reposer, comme dit précédemment, il ne faut pas non plus se reposer trop longtemps, car ce dernier a tendance à atrophier les muscles du dos, raidit la colonne vertébrale et nuit à la guérison.

Que faire lorsque les douleurs auront diminué ?

Quand vous constaterez au bout de plusieurs jours que les douleurs ont diminués, il faudra veiller à continuer à effectuer des massages et exercices adaptés afin de bien récupérer. Le but est d’assurer la décontraction totale des muscles. L’ostéopathie et la chiropratique sont aussi indiqués.

De nombreux chiropraticiens se servent de la méthode Cox, qui ne nécessitent pas systématiquement des manipulations. Ces mouvements précis de traction très lents et indolores permettent l’ouverture de la colonne lombaire et mobilisent le membre douloureux. Il existe également la technique Mc Kenzie, qui se révèle aussi efficace.

Le professionnel de santé montre des exercices dans le sens opposé à celui qui fait mal. Ils doivent être réalisés une à deux fois par jour. Enfin, le port d’une ceinture lombaire permet d’étirer la colonne lombaire. Elle peut être portée en journée si la personne est douloureuse ou pour effectuer des actions de la vie quotidienne, de manière préventive (bricoler, jardiner).

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