Insuffisance hypophysaire : comment stimuler l’hypophyse ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
L’hypophyse est une glande chargée de la production de nombreuses hormones.
Lorsque cette glande ou sa partie supérieure est endommagée, cela entraîne un déficit de production d’hormones.
Ce phénomène provoque, par la suite, un énorme dérèglement dans le fonctionnement de l’organisme.
Ainsi, pour aider les personnes souffrantes d’une insuffisance hypophysaire, il existe des hormones et d’autres formes de traitements.
Découvrez dans cet article les différents moyens qui permettent de stimuler l’hypophyse.
Qu’est-ce qu’une insuffisance hypophysaire ?
Encore appelée hypopituitarisme, l’insuffisance hypophysaire est une incapacité de l’hypophyse à produire une ou plusieurs hormones.
En effet, l’hypophyse est une glande située dans le cerveau.
Son rôle est d’assurer la sécrétion des différentes hormones.
Lorsque la partie supérieure de l’hypophyse (l’antéhypophyse) est endommagée par une maladie, son fonctionnement n’est plus normal.
Il en est de même, lorsqu’elle est détruite suite à une opération chirurgicale, par exemple.
La sécrétion d’hormone devient insuffisante, voire inexistante.
En cas d’insuffisance hypophysaire, les glandes thyroïdes, les corticosurrénales, et les gonades ne sont plus stimulées par l’hypophyse.
Elles restent donc au repos.
Ce qui entraîne directement des conséquences d’autres complications.
Il peut y avoir une insuffisance thyroïdienne lorsqu’il s’agit de la glande thyroïde.
Lorsque la glande corticosurrénale n’est pas stimulée, il peut résulter une insuffisance surrénalienne.
En ce qui concerne les gonades, on peut observer une impuissance chez les hommes ou une aménorrhée chez les femmes.
Par ailleurs, il faut rappeler que les hormones jouent un rôle très important pour l’organisme.
Une déficience de certaines hormones comme le FSH-LH, l’ACTH, le GH et la TSH, est très à risque.
La majorité des mortalités liées à une insuffisance hypophysaire sont associées à un déficit de la corticotrophine (ACTH).
Qu’est-ce qui cause une insuffisance hypophysaire ?
Plusieurs facteurs peuvent être à la base d’une insuffisance hypophysaire.
Elles peuvent en effet se trouver au niveau des mutations des gènes responsables du développement ou du fonctionnement de l’hypophyse.
Dans l’un ou l’autre cas, cela entraîne le dysfonctionnement de la glande hypophysaire.
Par ailleurs, une intervention chirurgicale en cas de tumeur au niveau de l’hypophyse peut être une cause d’un hypopituitarisme.
En outre, certains traitements médicaux peuvent aussi conduire à une insuffisance hypophysaire.
C’est le cas, par exemple, d’une radiothérapie.
Une insuffisance hypophysaire peut également avoir d’autres origines.
Parmi celles-ci, il y a les accidents cardiovasculaires, les troubles métaboliques, la tuberculose ou encore une infection virale (la syphilis, l’actinomycose, l’histoplasmose, par exemple).
Le syndrome de Sheehan, après un accouchement, peut aussi provoquer le dérèglement de l’hypophyse.
Quels sont les signes d’une insuffisance hypophysaire ?
Les symptômes liés à l’insuffisance hypophysaire peuvent se manifester différemment en fonction des personnes malades.
Généralement, une personne atteinte de l’hypopituitarisme est sujette à une perte de cheveux importante.
Elle aura tendance à s’exprimer difficilement et peut aussi présenter de l’apathie, c’est-à-dire une indifférence émotionnelle.
Il apparaît également, une certaine pâleur au niveau de la peau du patient.
On peut aussi remarquer une fatigue intense, une chute de la tension artérielle ou encore, une perte progressive de la pilosité pubienne.
Chez certaines personnes, des crises hypoglycémiques peuvent être notées parfois.
Par contre, ces symptômes peuvent être dormants.
C’est parfois lorsque le stress se manifeste qu’ils peuvent s’observer.
Par ailleurs, d’autres symptômes comme la baisse de la libido ou l’obésité peuvent aussi s’observer.
Chez les enfants, une insuffisance hypophysaire peut entraîner un retard de croissance.
D’autre part, un hypopituitarisme peut se détecter lors d’analyses cliniques.
Dans ce cas, le patient présente des signes d’anémie, d’une hypoglycémie ou d’une hypercholestérolémie.
Les résultats des analyses révéleront également une diminution du taux de plusieurs hormones.
Il peut s’agir des œstrogènes et du prégnandiol, du cortisol plasmatique ainsi que des hormones sécrétées par la glande thyroïde.
Un traitement est alors nécessaire afin de stimuler l’hypophyse !
Comment stimuler l’hypophyse ?
Étant donné que l’hypophyse ne peut plus stimuler la sécrétion des hormones, il est important de l’aider.
Pour aider le malade, diverses méthodes sont possibles.
Les soins médicaux
L’un des premiers réflexes à avoir est de consulter un médecin.
Vous pouvez, en effet, en parler à votre médecin généraliste ou aller directement chez un spécialiste.
Il s’agit d’un professionnel de santé spécialisé dans les maladies liées à la production des hormones.
Celui-ci pourra faire des analyses approfondies afin de détecter la cause exacte de la maladie.
Une fois que l’origine du mal est connue, il peut vous prescrire des compléments d’hormones adéquats.
Généralement, ces compléments sont des stéroïdes, des hormones de croissance ou encore, des cortisols.
Les compléments hormonaux sont prescrits pour corriger le taux d’hormones en déficit.
Mais, cette thérapie est à vie, surtout pour les adultes.
Par ailleurs, le médecin peut faire d’autres diagnostics dans le but de voir s’il y a d’autres maladies qui empiètent sur le fonctionnement de l’hypophyse.
C’est le cas, par exemple, d’une tumeur qui peut avoir des interférences avec la production d’hormones.
Un traitement est alors proposé lorsque la tumeur est diagnostiquée à temps.
Dans le cas contraire, une intervention chirurgicale s’impose.
Mais, la chirurgie n’est pas une option souvent conseillée.
Il est recommandé de recourir plutôt à une radiothérapie.
Cette dernière aide à éliminer les tumeurs grâce à des rayons.
Une fois la tumeur éliminée, le patient peut suivre une thérapie hormonale.
Pour prévenir un hypopituitarisme, il est conseillé de faire des visites de contrôles périodiques.
Une alimentation saine
L’hypophyse est chargée de réguler la production des hormones de croissance.
Une consommation non contrôlée de sucre peut entraver la production des hormones de croissance, ce qui peut conduire à de sérieuses complications.
L’idéal est donc de réduire la consommation de sucre.
Les protéines sont bénéfiques pour stimuler l’hypophyse.
Elle s’en sert, en effet, comme du carburant, afin de produire les hormones.
Toutefois, il est recommandé de connaître votre apport de protéine, pour ne pas en abuser.
Pour ne pas courir de risques inutiles, il faut demander conseil à votre médecin.
Par ailleurs, les repas riches en glucides aideront l’hypophyse à fonctionner correctement.
Les aliments riches en vitamine D, vitamine E, vitamine A et en manganèse sont également conseillés.
Un mode de vie approprié
Pour éviter tout mauvais fonctionnement de l’hypophyse, il est important de s’éloigner du stress.
Pour cela, il faut trouver des occupations qui vous permettent de rester calme.
La lecture, la détente et le yoga sont d’excellentes activités recommandées.
De plus, le sport aussi permet un bon fonctionnement de l’organisme.
Ce qui est un atout majeur qui permet d’équilibrer les hormones.
Retenez qu’il est bien possible de traiter une insuffisance hypophysaire.
À cet effet, la stimulation de l’hypophyse peut se faire par l’utilisation de plusieurs méthodes telles que les soins médicaux, un changement de comportement alimentaire et une modification du mode vie.
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