Accouchement sans péridurale : comment se préparer ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Accouchement sans péridurale : comment se préparer ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La péridurale devient un choix dans 70 % des cas d’accouchement aujourd’hui.

Toutefois, certaines futures mamans décident en raison de leurs difficultés de santé ou par libre choix de mettre au monde leur enfant sans péridurale.

Il faut noter cependant que cette décision peut amener ces mêmes personnes à avoir peur et pour y remédier, elles doivent se préparer à ce moment.

Découvrez dans cet article les différentes conduites à adopter pour un accouchement sans péridurale.

Accouchement sans péridurale : comment se préparer ?

Apprendre à respirer pour gérer la douleur

Les femmes qui sont devenues des mamans peuvent témoigner de l’importance de la respiration pour gérer la panique et particulièrement pour faire un accouchement avec moins de stress.

D’habitude, la crispation est le moyen utilisé lorsqu’une personne souffre.

Or la crispation au contraire du relâchement, augmente la douleur.

Au cours de l’accouchement la femme doit essentiellement se concentrer sur la gestion de sa respiration c’est-à-dire choisir volontairement de détendre ses muscles pour ne pas se crisper.

Ainsi, il est recommandé aux femmes en vue de leur accouchement sans péridurale, d’assister à des cours de préparation à l’accouchement.

Le programme de ces cours doivent regrouper les meilleures méthodes de respiration pour gérer efficacement les douleurs d’accouchement.

La recherche de la bonne respiration participe sans aucun doute à supporter les contractions et surtout d’avoir une facilité de leur gestion.

En effet, mieux la femme respire, mieux les contractions peuvent être accompagnées.

Les contractions doivent être considérées comme une aide précieuse, car ce sont elles qui favorisent la sortie de l’enfant lors de l’accouchement.

Ainsi, la meilleure manière de les gérer est de les accepter comme telles et de pouvoir garder le calme et la paix en soi pour se faciliter l’accouchement.

Passer un long moment à la maison

Le temps moyen d’un accouchement sans problème est de 7 à 8 heures.

En revanche, il peut arriver que cela prenne un temps bien long ou voire même plus réduit.

En réalité il n’y a pas un nombre d’heures standard pour l’accouchement.

Que ce soit dans un cas ou dans un autre, il faut noter que la femme qui a fait le choix d’accoucher sans péridurale doit passer le moment qu’il faut chez elle jusqu’à ce que les contractions se rapprochent et deviennent plus intenses et douloureuses.

Aussi bizarre que cette recommandation puisse paraître, elle présente un grand avantage.

À la maternité, les déplacements et les mouvements sont plus limités et il y a même parfois moins d’espace.

En plus la maman est exposée aux regards.

De plus, l’hôpital peut être un sujet de panique pour certaines femmes à cause justement de ces regards trop curieux qui ne feront qu’augmenter leur peur et leur angoisse.

À l’inverse, lorsque la maman passe un long moment à la maison, elle peut profiter d’une grande liberté de mouvement.

Elle a des choix plus adaptés qu’à la maternité en ce temps d’avant accouchement.

Elle peut se mettre à marcher les pieds nus et sentir le sol, s’offrir une douche fraîche ou un bain, se mettre posément à table et manger ou même boire.

De nombreuses possibilités sont à sa portée.

Le cadre habituel de la maison est donc plus propice, plus familier, plus rassurant et moins angoissant.

Cependant, il est absolument important de se rendre à l’hôpital si les contractions se rapprochent dans un intervalle de cinq minutes ou si elles deviennent très intenses et très douloureuses.

Pour les femmes qui sont à leur deuxième accouchement, le travail s’accélère beaucoup plus rapidement.

Ceci est donc un appel à être d’autant plus vigilant.

Lorsque la femme constate que la poche des eaux est rompue, ou qu’elle saigne, ou qu’elle ne sent plus son bébé bouger, elle doit alors se rendre le plus rapidement possible à la maternité.

S’échapper un peu de la réalité

La panique est un élément très présent dans l’accouchement sans péridurale.

Or la femme doit l’éradiquer.

Pour y arriver, elle doit créer autour d’elle-même une petite bulle et se rendre présente à tout ce qu’il y a dans son entourage.

Afin de parfaire cette technique d’isolement, il est recommandé de suivre des cours de préparation à l’enfantement spécialisés dans la sophrologie ou l’autohypnose.

Il s’agit en fait d’apprendre à s’éloigner pour un certain temps de la réalité et vivre l’instant présent avec tout ce qui se trouve dans l’environnement immédiat.

Impliquer papa dans l’accouchement

L’implication de papa dans l’accouchement est importante pour soutenir la femme dans ce moment de douleur.

En dehors de toutes autres méthodes de soulagement, la maman doit impliquer le papa et c’est le rôle de la maman de le faire.

Il ne faut surtout pas laisser le père comme un acteur passif.

En effet, pour lui faire prendre conscience de sa participation, il doit assister aux cours de préparation à l’accouchement afin qu’il sache comment s’y prendre le moment venu et surtout comment il pourra aider sa femme.

Il apprendra à faire des massages pour soulager les douleurs de sa femme, mais surtout pour être un acteur actif en ce moment de préparation à l’accouchement sans péridurale.

Adopter plusieurs positions

Le fait de pouvoir trouver la meilleure position pour gérer au mieux les douleurs est un énorme avantage pour accoucher sans péridurale.

Lorsque la maman n’est pas anesthésiée, elle peut adopter toutes sortes de positions physiologiques.

Il existe des positions qui permettent d’accélérer le travail.

Pour que la maman se facilite la tâche, elle doit profiter des objets mis à sa disposition ou dans son champ de vision: ces objets peuvent être un ballon, des lianes, une baignoire ou une table.

Avoir une connaissance de sa propre anatomie

La connaissance de l’anatomie de la femme joue un rôle important dans l’accouchement.

La femme doit donc connaître son propre corps.

En effet, elle doit se renseigner bien avant sur les phases d’accouchement physiquement parlant.

Elle doit connaître ses organes et comment ils participent à l’accouchement.

Ces connaissances permettent à la maman de savoir comment pousser et comment utiliser chaque étape à son propre avantage pour accoucher.

La préparation à un accouchement sans péridurale peut susciter malgré tout de la peur et de l’angoisse même si c’est un choix volontaire de la maman.

Cependant, avec une bonne préparation à travers la respiration, les positions à adopter, l’implication du père de l’enfant, les cours de préparation, les dispositions à prendre en amont et la connaissance de son propre corps, elle peut accoucher en minimisant les douleurs et la peur de façon significative.

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