Insuffisance cardiaque chronique : comment guérir ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Insuffisance cardiaque chronique : comment guérir ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Toute affection touchant le cœur peut particulièrement être handicapante.

Ainsi, une insuffisance cardiaque chronique peut vous faire vivre dans le stress, l’anxiété, voire la dépression.

Il existe tout de même des moyens efficaces permettant de soigner ce mal.

Vous désirez donc savoir comment soulager ou vous débarrasser de cette maladie ?

Après la lecture de cet article, vous en saurez beaucoup plus sur la façon dont vous pouvez soigner votre insuffisance cardiaque.

Adaptez votre hygiène de vie à la situation

Quelle que soit l’origine de la maladie, vous devez savoir qu’avoir un mode de vie adéquat est primordial dans le traitement de l’ICC.

Une bonne hygiène de vie permettra renforcera l’effet des traitements à suivre et améliorera le travail de votre cœur.

Ainsi, vous serez épargné de certaines complications.

Vous devez observer ces quelques recommandations :

  • Mettez fin à votre consommation du tabac.
  • Limitez votre consommation de viandes rouges, d’alcool, d’aliments gras, de sel à moins de six grammes par jour.
  • Veillez à lutter au maximum contre le surpoids et l’obésité.
  • Diminuez la quantité de liquides que vous buvez par jour afin d’éviter la rétention d’eau.
  • Pratiquez régulièrement des activités physiques adaptées telles que la marche, le vélo d’appartement ou encore la natation.
  • Trouvez des moyens pour réduire et maîtriser votre stress.

En ce qui concerne les activités sportives, elles doivent être pratiquées sous le contrôle de votre médecin.

Recourez au traitement médicamenteux

En cas d’ICC, il existe plusieurs types de médicaments auxquels vous pourrez recourir pour vous soigner toujours avec le conseil et la prescription de votre médecin traitant.

Pour obtenir des résultats satisfaisants, trois ou quatre classes de ces cachets sont souvent associées.

Découvrons cela ensemble.

Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensinogène (IECA)

Les médicaments de cette première classe ont pour rôle d’empêcher la fabrication d’une enzyme qui favorise la contraction des artères.

Leur action vasodilatatrice fait donc baisser la tension artérielle et réduit le travail du cœur.

Ils permettent aussi de diminuer la rétention d’eau et de sels par les reins et augmentent la pression sanguine.

Les diurétiques

Ces médicaments agissent en augmentant le volume des urines, ce qui favorise l’élimination des surplus de fibres accumulés dans les poumons.

Ils réduisent considérablement la quantité de liquides et soulagent donc le cœur.

Les bêtabloquants

En modérant le rythme cardiaque, les bêtabloquants facilitent le travail du cœur et favorisent une bien meilleure contraction dudit organe.

Les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine II

Ces médicaments ont une action similaire des IECA, car ils bloquent l’effet vasoconstricteur de l’angiotensine II et empêchent donc son action.

Par ailleurs, notez que lorsque vous souffrez d’ICC, l’automédication vous est proscrite.

Certains cachets sont, en effet, susceptibles de limiter les effets des médicaments recommandés, ou même d’empirer la maladie.

Il est, par exemple, question de certains laxatifs et anti-inflammatoires comme l’ibuprofène.

Veuillez donc toujours consulter votre médecin avant la prise de tout autre médicament.

Optez pour des dispositifs implantables

Ce type de traitement est proposé lorsque l’insuffisance cardiaque s’avère importante au point de provoquer un retard entre la contraction des ventricules.

Il est suggéré lorsque les médicaments ne se montrent pas suffisamment efficaces.

Dans ces cas, il vous sera proposé une stimulation biventriculaire qui repose sur la pose d’un appareil.

Ce dernier est doté de trois électrodes fixées au muscle cardiaque et d’un générateur d’impulsions.

Ce dernier élément est positionné dans une partie de peau de l’abdomen ou dans la partie supérieure du thorax.

Ce dispositif accroît la puissance du cœur en favorisant notamment la resynchronisation ventriculaire.

Un autre appareil qui peut aussi vous aider dans le traitement de l’ICC est le débrifillateur cardiaque implantable.

Celui-ci comporte un boîtier mis sous le muscle pectoral et connecté à des électrodes atteignant le cœur.

Son rôle est de veiller à ce que le rythme cardiaque soit parfait.

En cas de dysfonctionnements majeurs de ce dernier, il produit un choc électrique afin de le réguler.

Participez à une éducation thérapeutique des patients (ETP)

Pour vous soigner, vous pouvez également prendre part à des ateliers d’éducation thérapeutiques dans les hôpitaux.

Il s’agit, en effet, de séances visant à aider les patients souffrant de l’ICC à prendre soin d’eux-mêmes pour qu’ils se sentent mieux.

Au cours de ces ateliers, vous recevrez des aides pouvant vous instruire davantage sur :

  • Les mesures d’hygiène de vie à avoir et d’adaptation aux lieux de vie et de travail.
  • La compréhension et la bonne prise du traitement médicamenteux.

L’éducation thérapeutique des patients prend également en compte les mesures d’autosurveillance de l’insuffisance cardiaque.

Il s’agit en effet de quelques pratiques qui vous seront bénéfiques et vous permettront de veiller sur votre santé.

Il s’agira notamment :

  • De reconnaître rapidement et aisément des signes d’œdème comme le gonflement des jambes.
  • Vous interroger au moins deux fois par semaine pour identifier une éventuelle prise de poids ou une rétention d’eau.
  • D’identifier un accroissement de l’essoufflement ou de la fatigue.
  • De repérer d’autres signaux en cas d’amplification telle que les vomissements, les crampes musculaires et les palpitations…

Cette éducation thérapeutique vous permettra d’être mieux aguerris afin de pouvoir très rapidement vous rendre compte d’une aggravation de votre santé.

Elle vous permettra aussi d’échanger avec d’autres patients, ce qui pourra vous relaxer et vous éloigner de l’anxiété.

Sollicitez une hospitalisation en cas de décompensation cardiaque

Dans le cas d’une décompensation cardiaque, l’hospitalisation est primordiale.

Ainsi, vous bénéficierez d’une prise en charge afin de corriger le dysfonctionnement à l’origine de cette dernière et permet de rééquilibrer votre traitement.

Il peut s’agir d’une tierce maladie, d’une infection ou de troubles du rythme cardiaque.

Une erreur dans le suivi de votre traitement peut également être à la base de ce problème.

Recourez à la chirurgie

Pour vous débarrasser plus rapidement de l’ICC, certaines interventions chirurgicales peuvent aussi vous être suggérées.

Ces dernières visent à traiter la cause profonde même de la maladie.

Elles peuvent aider à corriger le flux sanguin dans une artère coronaire par le biais d’un pontage coronarien ou d’une angioplastie coronarienne.

Généralement, ces interventions chirurgicales impliquent une chirurgie valvulaire ou une transplantation cardiaque.

La première est réalisable lorsque l’ICC est provoquée par la faiblesse d’une valve du cœur.

En fonction du problème, la réparation de ladite valve appelée « valvuloplastie » peut être envisagée.

De même, le chirurgien pourra juger bon de juger de remplacer cette valve par une prothèse en cas nécessiteux.

La seconde, quant à elle, est pour la plupart du temps proposée aux patients âgés de moins de soixante-cinq ans.

Ceci est dû à la rareté des donneurs d’organes.

Conclusion

En résumé, vous pouvez guérir l’insuffisance cardiaque chronique (ICC) d’abord en adaptant votre mode de vie à la situation et suivant les traitements prévus à cet effet.

Ces derniers sont multiples, il faudra suivre celui correspondant à l’évolution de la maladie et prescrite par votre médecin.

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