Fou rire nerveux et hilarité prodromique : quelle solution ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Fou rire nerveux et hilarité prodromique : quelle solution ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Le rire, comme on le sait si bien, est un médicament très puissant.

Ce dernier permet de lutter contre le stress et l’anxiété.

Il permet également de décompresser.

Cependant, rire à ne plus pouvoir s’arrêter ou alors se contenir peut être considéré comme une pathologie nerveuse.

Les spécialistes de la neurologie parlent d’une pathologie nerveuse qui affecte le système nerveux de l’individu.

Au fil du temps, des noms ont été collés à ce syndrome.

On parle de fou rire nerveux et d’hilarité prodromique.

En fait, il s’agit de deux notions que la science présente régulièrement comme un seul et même fait vue que tous deux reposent sur la difficulté à contenir son rire.

Les spécialistes les classent tous sous le vocable de « pathologie du rire » parce qu’au-delà d’exprimer rire naturel face à une histoire quelconque il va bien plus loin.

Dans cet article, nous vous présentons quelques solutions pour lutter contre cette pathologie.

Apprenez à gérer les rires inappropriés

Le terme « gérer » est ici celui qui nous intéresse.

L’individu atteint de fou rire ou d’hilarité prodromique doit prendre conscience qu’il souffre d’un dysfonctionnement neurologique et donc apprendre à le gérer.

Pour ce faire, si vous souffrez de ce trouble vous devez voir les attitudes suivantes :

  • Lorsqu’au milieu des gens vous sentez le besoin de rire sans pouvoir vous contenir, retirez-vous.

    Le petit déplacement ou la petite marche que vous ferez vous aidera à vous calmer.

    Vous pouvez alors faire des exercices de respiration, sans vous mettre de pression.

    Le fait de vous détacher du groupe à chaque fois que vous sentirez le besoin de rire vous aidera à identifier les éléments déclencheurs.

    Ne négligez pas cet aspect.

    Apprendre à identifier les éléments déclencheurs de votre fou nerveux est ce qui vous aidera à le gérer efficacement.

    Ainsi, selon la situation dans laquelle le besoin se fera ressentir, rendez-vous dans les toilettes ou dans votre voiture par exemple.

    Restez-y le temps de retrouver vos esprits.

  • Un autre moyen de lutter contre votre hilarité prodromique est de camoufler votre rire par une toux spontanée.

    Ainsi, si vous ne pouvez pas sortir de la pièce, faites semblant de tousser.

    Cependant, si ce geste ne vous aide pas à gérer votre fou rire, utilisez votre toux comme une excuse pour sortir de la pièce et vous calmer.

    L’excuse fonctionne dans la quasi-totalité des cas puisque la toux interminable mettra tout le monde mal à l’aise.

  • Néanmoins, il pourra arriver que votre hilarité vous prenne de court.

    Vous vous retrouverez donc en train de rire follement devant tout le monde.

    Alors, excusez-vous tout simplement auprès de ceux qui vous entourent.

    Vous pourrez tout simplement leur dire que le rire vous aide dans les situations frustrantes.

    Certains, pourquoi pas, vous aideront à calmer la nervosité qui vous habite sur le moment.

Contrôlez votre hilarité prodromique

Aussi, vous pouvez apprendre à contrôler votre rire nerveux.

C’est un processus qui vous invite à être patient et surtout très concentré sur votre objectif.

Les spécialistes du domaine invitent souvent les patients à trouver une distraction sur le coup.

Il vous faudra donc travailler à fond sur d’éventuelles actions à mettre en place.

Par exemple, vous pouvez vous mettre à compter.

Focalisez-vous sur un chiffre à atteindre et comptez !

En plus, une petite pince peut vous permettre de calmer vos émotions.

Le principe vous invite donc à vous pincer pour que la douleur détourne votre attention du rire qui vous tient à la gorge pendant un certain temps.

Les experts parlent aussi de musique, de liste et de fixation sur les couleurs.

Dans le premier cas, il vous suffit de choisir une musique toute simple, de reproduire la mélodie dans votre esprit et de la chanter intérieurement.

Les comptines et les dînettes sont indiquées dans ce cas.

Pour ce qui est de la liste, le principe est tout simple.

Dans votre tête, si vous avez des courses à faire, concevez une liste aussi détaillée que possible.

Si vous aimez voyager, projetez-vous déjà sur vos prochaines vacances en choisissant la prochaine destination.

Faites ceci également en concevant dans votre esprit une liste de choses que vous aimeriez faire ou alors voir.

Ceci vous aidera à faire le bon choix.

Pour ce qui est des couleurs, le jeu est tout simple.

Choisissez une couleur dans la pièce et cherchez à la retrouver sur le maximum d’objets possible présent dans la même pièce.

Cette fixation fera disparaître votre envie de rire.

Contrôlez votre anxiété sociale

Quand on parle d’anxiété sociale ici, il s’agit de votre difficulté à gérer votre phobie de la masse.

C’est une cause souvent négligée dans les cas de fou rire nerveux ou encore d’hilarité prodromique.

Les patients, dans ce cas, négligent souvent cet aspect en ne le classant pas parmi les éléments déclencheurs.

Il vous est demandé d’accepter et de contrôler vos angoisses sociales puisque ce sont elles qui vous poussent à l’hilarité.

Si vous avez peur de faire face à certaines choses qui vous rendent nerveux quand vous êtes en société, prenez votre courage et lancez-vous.

N’évitez plus la situation.

Pour un meilleur résultat, faites-vous accompagner par un ami de confiance ou un membre de votre famille qui comprend votre situation.

Motivez-vous alors régulièrement par des idées positives et des pensées positives.

Vous pouvez également vous faire suivre par un thérapeute qui pourra trouver avec vous des stratégies que vous expérimenterez.

Il pourra peut-être, s’il découvre que votre hilarité est liée à un trouble bipolaire, vous mettre sous traitement médicamenteux comme les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ou encore vous proposer de participer à une thérapie cognitivo-comportementale.

On parle aussi de pratiquer la pleine conscience pour calmer votre anxiété sociale.

Faire de la méditation de pleine conscience contrôlera vos fous rires par des pensées douces et distrayantes.

Comme exercice, faites le mantra avec les yeux fermés pendant un minimum de 5 minutes.

Fermez alors vos yeux en vous répétant un mot ou une phrase comme « tu dois rester calme » « respire ».

Cette méditation aide aussi à la connaissance de votre corps.

Observez-le régulièrement en listant les sensations qui vous envahiront comme des picotements, des démangeaisons ou des étourdissements, par exemple.

N’essayez surtout pas de les contrôler, laissez-les plutôt s’exprimer et essayez de les changer.

Vos émotions peuvent en être la résultante.

La tristesse, l’embarras ou encore la peur sont des émotions que vous pourrez ressentir.

Mettez un nom devant chaque sensation et ne la jugez pas.

Vous pouvez également suivre notre atelier gratuit en gestion du stress qui vous sera d’une aide certaine pour surmonter votre hilarité prodromique.

Vous n’avez donc que l’embarras du choix parmi toutes les solutions que nous venons de vous présenter pour vous en sortir !

Alors à vous de passer à l’action dès aujourd’hui.

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