Comment surmonter son angoisse avant une compétition ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Comment surmonter son angoisse avant une compétition ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La compétition nous oblige à nous frotter aux autres.

Elle est l’une des meilleures manières de s’améliorer.

Seulement, elle reste aussi un vecteur majeur de peur et de stress.

Dans cet article, nous verrons comment lutter efficacement contre cette peur.

La peur de la compétition, d’où vient-elle ?

La peur, d’une manière générale, se manifeste face à une situation de danger.

Elle peut être réelle ou imaginaire.

Certaines fois, on n’en a pas conscience : on ne sait pas qu’elle motive nos actions.

Elle est au plus profond de notre subconscient.

Biologiquement, la peur et ses mécanismes ont pour but de vous pousser à éviter les situations de danger.

Mais, voilà, la compétition n’est pas une situation de réel danger.

Elle peut même contribuer à vous hisser, dans votre communauté, au plus haut de ce qu’on peut appeler la hiérarchie de dominance.

Pourquoi engendre-t-elle donc la peur ?

La compétition suppose des luttes.

Des luttes qui accordent des victoires.

Mais qui peuvent aussi affliger des échecs.

La peur de la compétition est liée, dans la plupart des cas, à une peur d’échouer ou à une situation désagréable préalablement vécue qu’on traîne tout au long de notre vie.

Dans le subconscient, on lie ces échecs ou ces situations à tous les événements similaires qui se présentent.

Ceci pour éviter les mauvaises surprises et rester dans sa zone de confort.

Aussi, on idéalise quelques fois l’autre compétiteur et on se fait tout petit en face de lui.

Comme dans le règne animal, l’image que renvoie l’autre a quelques fois pour résultat de nous décourager, avant même le combat.

Pour sortir de cette situation, il faut prendre les mesures adéquates et les appliquer patiemment.

Reprenez une pleine confiance en vous-même

On ne le dira jamais assez.

La foi soulève des montagnes.

La confiance en soi est un remède à plusieurs maux.

Pour avoir confiance en ses capacités, il faut d’abord les connaître.

Il faut se connaître pour pouvoir avoir confiance en sa personne : connaître ses points forts et aussi ses points faibles, mais surtout ne pas en être complexé.

Tout le monde a des faiblesses.

La confiance, pousse à l’action, sans peur.

Elle encourage.

Et inversement, lorsqu’on est assez courageux pour mener une action qui conduit à une réussite, on prend confiance en soi-même.

Par confiance en soi, nous ne faisons pas forcément allusion à un état de béatitude complet.

Une absence totale de doute ou de peur.

Non.

Vous aurez peut-être toujours une légère appréhension.

Mais l’essentiel reste d’aller à l’action, sans remettre à plus tard.

Passez à l’action

En face de situations redoutées, ou d’actions qu’on cherche à éviter, les facultés du cerveau humain à trouver de bonnes raisons peuvent étonner.

Il est question de ce moment-là où « une petite voix » nous chuchote de très bonnes raisons de ne pas agir.

Mais c’est en ce moment même qu’il ne faut pas s’écouter.

Il faut se faire violence et sortir de sa zone de confort.

Il ne faut absolument pas avoir peur du changement que l’on pourrait opérer ou de la « nouvelle personne » que l’on pourrait devenir en agissant et en exprimant ses capacités.

Consciemment ou non, il arrive qu’on évite toute action qui pourrait mettre en danger un anonymat très longtemps cultivé.

En ce moment, même quand on dit vouloir agir et prendre le risque d’être en compétition avec les autres, on se sabote soi-même.

Étrangement, on se surprend à agir contre nos propres intérêts.

Ce qui vient en grande partie du fait que les processus intellectuels qui font naître ces actions restent en « autopilotage ».

Il faut reprendre le contrôle.

Les actions doivent être menées consciemment.

Envisagez l’échec d’une autre manière

Ce qui peut retenir une personne et renforcer sa peur de la compétition, c’est la peur de l’échec.

Une manière très sûre de ne pas échouer, c’est de ne jamais rien essayer et toujours se tenir à l’écart de toute occasion de s’exposer.

Certaines personnes pensent de cette manière.

D’autres agissent de cette manière sans y penser.

Pour ce type de personnes, de précédents échecs leur ont confirmé leurs raisonnements.

Néanmoins, dans le but de se libérer et d’embrasser les différents défis, il faut envisager l’échec et le voir autrement.

La peur doit être envisagée comme un outil d’apprentissage.

C’est vrai que c’est facile à dire et plus dur à faire.

Surtout dans les sociétés qui jettent la pierre à ceux qui échouent.

Mais, vue de cette manière, on a la capacité de faire abstraction des émotions, se relever et aller de l’avant avec plus d’expériences.

L’échec véritable c’est quand on est immobile et qu’on ne fait jamais rien pour se démarquer.

Maintenant, nous allons aborder ce que l’on pourrait prendre pour le point le plus important en abordant la peur de la compétition : l’autre.

La personne en face de soi dans une compétition peut sembler être l’élément sur lequel se concentrer.

Mais en vérité, tout part de soi.

Et une fois qu’on a suffisamment travaillé sur sa propre personne, l’important est fait.

Le reste n’est pas négligeable, mais il n’est pas non plus sous votre contrôle.

Ce qu’on fait généralement et qui en passant renforce la peur de l’échec et de la compétition, c’est d’observer l’autre.

Mais de la mauvaise manière.

On regarde l’image que l’autre, avec qui on veut se mettre en compétition renvoie au monde.

Cette image, on la compare, non avec l’image que nous renvoyons au monde, mais avec notre intérieur.

L’image qu’on est peut-être seul à connaître de nous-mêmes.

Ce qui en résulte, c’est qu’on ignore les faiblesses, les insécurités et les doutes de l’autre.

Il semble alors plus fort qu’il ne l’est.

En conclusion

La peur de la compétition est l’une des meilleures manières de développer une complète léthargie.

Surtout dans ce monde si compétitif et dynamique qu’est le nôtre.

La peur des compétitions, comme toute autre habitude ancrée depuis longtemps, prendra du temps à être surmontée.

Il faudra donc être patient(e) avec soi-même.

Mais une fois surmontées, la confiance en soi et la persévérance prennent de la place et le succès sera au rendez-vous.

Ce test surprenant va vous révéler votre niveau de stress : TEST DE STRESS

Continuez votre lecture :

Comment guérir sa peur panique de mourir ?

Pourquoi méditer: les bienfaits d’une pratique spirituelle ?

Phobies