Stress du futur papa et angoisse de devenir père: que faire?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
La paternité est l’une des plus belles expériences pour un homme.
Accueillir un nouveau-né au sein de la famille peut toutefois s’avérer stressant.
Au-delà des responsabilités qu’implique cette situation, le futur papa fait face à de nombreuses interrogations.
L’homme apparaît souvent comme le pilier de la maison au point qu’on en oublie ses appréhensions.
Quand arrive le moment de devenir père, il tait souvent ses inquiétudes qui sont pourtant légitimes.
L’appréhension de devenir père trouve son origine dans la personnalité de l’homme.
De plus, si ce dernier n’a pas eu une présence paternelle exemplaire, le stress de donner le mauvais exemple prend souvent le pas.
Découvrez dans cet article les réponses au stress du futur papa à travers une analyse de la question.
Le stress lié à la santé du bébé
Le stress de devenir père est en premier lieu lié à la santé de l’enfant.
Les statistiques en la matière font pourtant état d’à peu près 97% d’enfant qui naissent en bonne santé.
L’appréhension liée à l’intégrité physique et morale du nouveau-né subsiste néanmoins.
Le futur papa, bien plus que sa partenaire, est réellement préoccupé par cet aspect.
La crainte d’une malformation ou des complications de grossesse augmente ainsi le stress chez l’homme.
L’angoisse liée à l’état de la conjointe
Au-delà de toutes considérations, c’est la femme qui est au centre de la grossesse.
Ce processus physiologique n’est toutefois pas sans risque pour cette dernière.
Au cours des neuf mois de grossesse, l’état de la mère est intimement lié à celui de son enfant.
Des malaises aux douleurs en passant par les changements d’humeur, la femme traverse de nombreuses émotions.
Ces changements, bien que compréhensibles, peuvent affecter le futur père au point de le stresser.
Fort heureusement, les progrès scientifiques permettent d’améliorer la situation.
Le risque de mortalité quant à lui est de moins en moins élevé.
Rappelez-vous que votre partenaire endure la grossesse pour une bonne raison: le précieux bébé qu’elle porte.
L’anxiété due au fait d’être un exemple paternel
Être à la hauteur de la responsabilité paternelle est une préoccupation majeure pour tous les futurs pères.
Même si ces derniers ne l’expriment pas, il s’agit d’une crainte qui les angoisse énormément.
Reproduire les erreurs de son propre père et décevoir sa partenaire sont les véritables enjeux de cette situation.
Bien que compréhensible, cette crainte ne doit pas vous faire perdre de vue l’essentiel: votre expérience.
Plus que quiconque, vous devez rester auprès de votre conjointe.
Votre simple présence suffit à lui donner du courage.
La paternité commence alors dès la grossesse.
En vous montrant présent et attentionné, vous forgerez déjà des liens avec votre enfant.
N’hésitez pas à communiquer.
Ouvrez-lui votre cœur et exprimez-lui tout votre amour.
Passez du temps avec lui.
Le fait de vous inquiéter prouve votre potentiel en tant que père.
L’appréhension des premiers signes de l’accouchement
Si la grossesse se passe relativement sans encombre, le début de l’accouchement est une autre paire de manches.
A l’approche de la naissance de l’enfant, le futur papa perd souvent tous ses moyens.
La crainte de perdre son calme à l’annonce du début du travail est un motif de stress suffisant.
L’homme pense généralement à un ensemble de scénarios improbables.
Il convient de relativiser la situation.
Certes, vous serez tendu au moment d’aller à l’hôpital, mais ne vous laissez pas submerger par vos émotions.
Anticipez la situation en établissant une liste des éléments à rassembler pour le grand jour.
Répétez les différentes étapes avec votre conjointe.
Surtout, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul dans cette aventure.
N’oubliez pas que votre femme peut également avoir peur de l’accouchement.
Alors soufflez un bon coup et parlez à votre compagne.
La peur de ne pas être à la hauteur au moment de la naissance
L’anxiété ainsi évoquée se manifeste généralement à la fin de la grossesse.
Les craintes du futur papa tournent autour de la salle d’accouchement.
Il a peur de perdre toute contenance et de se laisser aller à des vomissements par exemple.
Une fois de plus, il suffit de se concentrer sur la partenaire.
Être ébranlé par la situation est tout à fait humain.
D’ailleurs, votre conjointe ne s’attend pas à ce que vous soyez impassible.
Par contre, vous devez vous tenir à ses côtés et l’aider dans cette épreuve.
Tenez-lui simplement la main et encouragez-la.
Quelle que soit l’humeur de cette dernière, restez concentré sur le travail.
Si d’aventure vous faites un malaise, personne ne vous en voudra.
Il s’agira même d’une très belle anecdote à raconter à votre trésor plus tard.
Les doutes liés à l’état moral de la conjointe après l’accouchement
En plus d’être un processus physiologique, la grossesse est un phénomène biologique et endocrinien.
Il arrive donc que la future mère néglige son conjoint au cours de la grossesse.
Ce dernier, se sentant mis à l’écart, commence à nourrir ses inquiétudes.
S’il est vrai que la venue du nouveau-né bouleversera votre vie de couple, un équilibre n’est pas exclu.
Loin d’être négatif, il s’agit d’une évolution nécessaire.
Vous apprendrez à vivre avec votre enfant tout en faisant des efforts l’un pour l’autre.
C’est donc le début d’une nouvelle aventure.
La peur des changements physiques de la future mère
Les transformations physiques liées à la grossesse sont inévitables.
La grossesse et l’accouchement sont deux processus énergivores.
Votre conjointe aura besoin de temps pour récupérer et pour retrouver sa forme physique.
L’allaitement est également une étape importante qui entraînera des changements importants.
Par ailleurs, n’oubliez pas que votre partenaire éprouve les mêmes craintes à votre égard.
Les consultations prénatales, les séances de conditionnement physique ainsi que la diététique vous aideront à cet effet.
Le plus important est de rester tous les deux unis tout au long du processus.
Le stress lié à la perte de sa vie sociale
La plupart des hommes se posent la même question: pourrais-je maintenir ma vie sociale?
La routine qui s’installe après la naissance du nouveau-né est de nature à vous isoler de vos fréquentations.
Il convient néanmoins de garder le contact avec vos proches.
Organisez-vous de sorte à alterner les sorties avec votre partenaire.
Ainsi, vous vous épanouirez davantage.
Les interrogations liées à l’épanouissement sexuel après l’accouchement
La vie sexuelle est une composante essentielle pour un couple.
Comme pour l’apparence physique, l’intimité du couple prendra du temps à se rétablir.
Assurez-vous néanmoins d’entretenir le désir entre vous.
Multipliez les attentions envers votre partenaire.
Du reste, vous pouvez consulter un spécialiste en thérapie de couple pour vous aider à raviver la flamme.
En conclusion, le stress du futur papa est lié à un ensemble de paramètres qu’il convient d’affronter.
Il n’existe pas de règles en matière de paternité.
Il s’agit d’un apprentissage quotidien et d’une expérience enrichissante.
Offrez-vous donc la chance d’être le père dont vous avez toujours rêvé sans stress en suivant les conseils qui vous parlent le plus!
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