Comment surmonter sa peur des transports en commun ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
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Avoir peur de prendre l’avion ou même de voyager en train, certains se sentent gênés d’en parler.
Pourtant, la peur des transports en commun est un phénomène bien plus fréquent au sein de la population qu’on ne peut l’imaginer.
Plusieurs facteurs peuvent être liés à cette phobie et il est nécessaire de les comprendre pour surmonter votre stress dans les transports en commun.
Qu’est-ce que la peur des transports en commun ?
La peur des transports en commun est un phénomène capable de vous faire annuler vos vacances pour vous sentir plus en sécurité chez vous.
Pourtant, cette crainte totalement irrationnelle ne se base sur aucune réalité ou fait réel.
En d’autres mots, cela se passe uniquement dans la tête.
La peur des transports est ce que ressent une personne, qui est souvent victime de l’imaginaire.
Cet individu plutôt que de garder son calme, préfère envisager toutes sortes de scénarios alarmants, qu’il finit par associer à la réalité voire à un danger permanent.
Il existe différentes formes de peur des transports en commun.
La plus répandue est l’aviophobie ou la peur de voyager en avion.
Il y a également la sidérodromophobie ou la peur de prendre le train.
En général, la peur des transports n’est liée qu’à un seul moyen de locomotion suivant l’individu.
Mais il existe certaines exceptions.
En effet, certaines personnes ressentent la peur pour tous les moyens de transport en commun.
Il convient toutefois de traiter ces phobies au cas par cas.
La peur des transports : comment la reconnaître ?
Bien que chaque individu soit différent par nature, il y a des signaux biologiques qui permettent de savoir qu’une personne a peur des transports en commun.
Ces symptômes identiques chez tous aident à reconnaître une personne qui angoisse devant vous, dans l’avion ou dans un bus.
La peur des transports se manifeste par : de fréquentes bouffées de chaleur, une hyperventilation, d’importantes migraines ou encore de la nausée.
L’individu peut aussi présenter une irritabilité, avoir le vertige ou encore avoir des muscles tendus et le corps qui tremble.
On pourrait confondre ces symptômes à des signes de crise d’angoisse.
Mais quand ils surviennent au simple fait d’évoquer ou d’être dans un avion, un bus ou un train, il s’agit bien de phobie des transports.
Par ailleurs, il existe des caractéristiques de peur plus accentuées qui signalent la panique dans les transports en commun.
L’individu peut ressentir : de fortes douleurs dans la poitrine, son cœur battre de plus en plus fort, une impression de mort ou d’accident imminent.
Hormis les signaux physiologiques, certains symptômes comportementaux peuvent traduire la peur des transports en commun.
En effet, l’individu aura tendance par exemple à éviter au maximum le moyen de transport qui l’effraie.
Parfois, il préférera opter pour un autre moyen de déplacement, comme faire un long voyage en train plutôt que de prendre l’avion.
Certains choisiront de se déplacer à vélo ou à pied, plutôt que de prendre le bus.
Mais il s’agit plutôt de faire un compromis avec sa peur que d’en trouver la solution.
Quels facteurs sont à l’origine de la peur des transports en commun ?
Pour trouver la cause d’une phobie des moyens de transport, il faut parfois remonter très loin dans le passé.
C’est le seul moyen pour l’individu de comprendre sa peur.
Avoir peur des transports peut s’expliquer par un dysfonctionnement de la partie émotionnelle de son cerveau.
L’être humain fonctionnant plus à l’instinct, la peur est devenue l’alarme génétique qui l’avertit du danger et garantit sa survie.
Cependant, le cerveau peut se dérégler et signaler de faux moments de danger.
De même, avoir un besoin exagéré de contrôle sur tout est aussi un facteur de la phobie des transports.
Certaines personnes ont peur des avions ou des trains parce qu’il leur est impossible d’avoir la maîtrise de tous les paramètres qui entrent en compte dans le voyage.
Cette recherche incessante de pouvoir absolu sur des événements aléatoires provoque une angoisse chez l’individu.
Elle est liée à l’idée omniprésente de risques d’accident de la route.
Par ailleurs, l’agoraphobie ou la peur de la foule peut constituer un facteur de phobie des transports en commun.
En effet, l’individu craint de ne pas pouvoir s’échapper, en cas d’imprévu ou d’insécurité suite à une attaque.
La peur s’accentue lorsque cette personne se retrouve seule, au milieu de passagers qu’elle ne connaît pas.
Cette crainte touche aussi les personnes anxieuses ou négatives par nature.
Ces dernières s’inquiètent trop souvent de la santé ou de la mort, et cela se répercute sur leur comportement dans les transports en commun.
Enfin, la peur des transports en commun peut également être associée à la claustrophobie.
Cette peur qui consiste à éviter les endroits clos ou hermétiques comme l’ascenseur, mais peut aussi s’étendre à des avions, un train ou un bus.
Il peut s’agir de séquelles issues d’un accident ou d’un événement traumatisant vécu par le passé.
Tout ceci démontre donc que la peur est loin d’être uniquement de la peur, mais plutôt la conséquence d’un traumatisme enfoui.
Comment surmonter la phobie des transports en commun ?
La phobie des transports en commun peut constituer un vrai handicap, dans la vie sociale comme dans la carrière de l’individu.
Mais une fois que l’on parvient à déterminer l’origine de cette peur, il devient plus facile de trouver des solutions pour la surmonter.
Certains diront que le remède face à la peur c’est l’action.
En ce qui concerne la peur des transports, il est possible de la surmonter avec des gestes simples comme : des exercices de respiration pour améliorer le contrôle du rythme cardiaque et renoncer à toutes ses techniques d’évitement.
Se faire accompagner par un coach ou suivre une thérapie comportementale cognitive, constituent des solutions efficaces contre la peur des transports.
Il importe aussi de corriger ses biais psychologiques et de supprimer les schémas de pensées négatives qui empêchent de garder son calme dans un avion ou au milieu d’une foule.
Par ailleurs, adopter une hygiène de vie dépourvue de stress serait d’une grande aide.
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Enfin, lorsque les symptômes de la peur des transports se présentent, il vaut mieux les accepter plutôt que de vouloir les refouler à tout prix.
Tous ces efforts doivent être maintenus dans la durée pour avoir des résultats concluants et durables.
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