Comment surmonter sa peur des insectes volants ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les insectes sont des êtres vivants à part entière.
Ils font partie intégrante de la nature et jouent de ce fait des rôles bien définis.
Ainsi, ils sont l’objet de plusieurs sentiments de la part des êtres humains.
Même si certains apprécient leur compagnie, il y a une grande majorité d’humains qui n’aime pas ce genre de bestioles.
Pour les cas extrêmes, le stress se transforme en une peur panique et se vit comme tel.
C’est l’entomophobie.
Elle est définie comme étant la phobie des insectes.
Il peut s’agir d’une mouche, d’une araignée, d’un cafard, ou même d’une fourmi.
Nous nous intéressons ici au cas de la phobie des insectes volants et nous vous présentons les voies et les moyens pour la vaincre.
Identifier l’origine de son entomophobie
Parfois et le plus souvent d’ailleurs, la phobie de l’insecte prend sa source de l’une de ses caractéristiques.
Pour certains, la peur peut simplement être due à la saleté et/ou à la poussière dans leur milieu de vie.
De plus, les insectes volants sont des êtres vivants extrêmement mobiles.
Ils se faufilent ainsi dans tout ce qui peut être jugé comme malsain.
Par ailleurs, ces insectes volants peuvent piquer.
C’est le cas par exemple, de l’araignée ou du moustique.
Pour l’une ou pour l’autre de ces raisons, une peur peut naître en la présence de ces insectes.
Pour parvenir à la vaincre, le premier pas est de parvenir à identifier avec précision, ce qui fait que vous avez peur de l’insecte.
Cependant, vous devez savoir que bien que l’on s’attaque à une caractéristique ou à un potentiel danger que peut représenter l’insecte, la véritable cause de la phobie est toujours liée au passé de son sujet.
C’est généralement le résultat d’un blocage émotionnel qui lui aussi, fait suite à une situation particulière.
Si vous avez vécu une mauvaise expérience avec un moustique volant (une piqûre par exemple), vous serez plus exposé au risque de développer une entomophobie.
C’est souvent le cas, lorsque votre esprit a été négativement marqué par ces émotions trop fortes vécues.
Il faut également dire que dans la nature humaine, son cerveau reptilien conçoit les insectes comme étant le sujet d’un danger potentiel.
Parvenir à cerner ces contours du problème est déjà un très grand pas vers la guérison.
Vaincre sa phobie des insectes volants, c’est bien possible.
Voici comment y parvenir.
Vaincre sa peur des insectes volants par l’autothérapie
Puisque l’entomophobie est un mal lié aux émotions, c’est de là qu’il faut partir pour lui trouver une solution.
Pour la personne phobique, parvenir à se libérer des blocages émotionnels c’est le plus gros défi.
Pour y parvenir, une autothérapie peut s’avérer efficace.
Ce travail à réaliser soi-même sur sa propre personne doit avoir pour but un voyage émotionnel, vers le cerveau reptilien.
Personne ne peut y accéder à part la personne phobique elle-même.
Telle une prison, les émotions y sont bloquées.
Il faudra les délivrer tout en faisant un nettoyage profond et une désintoxication si cela est nécessaire.
Vous remarquerez à la suite de cette autothérapie que votre appréhension des insectes volants sera différente.
D’ailleurs, votre cerveau reptilien sera beaucoup plus disposé à dépasser sa perception des dangers causés par les insectes volants.
De nombreux programmes sont conçus aujourd’hui et mis à la disposition des personnes phobiques pour une sortie de situation rapide.
Il vous suffit de faire des recherches en ligne pour trouver ce qui correspond le mieux à vos attentes.
Privilégiez toutefois les programmes naturels, simples et qui reposent idéalement sur des techniques de yoga faciles à réaliser.
Vous parviendrez alors à libérer plus vite, les émotions bloquées dans votre cerveau reptilien.
Vaincre sa peur des insectes volants en consultant un professionnel
Le travailleur professionnel qui pourra vous permettre de venir à bout de votre phobie, c’est un psychothérapeute.
Il est le recours lorsque votre entomophobie est très avancée.
C’est le cas par exemple, lorsqu’il suffit que vous ayez une seule pensée vers l’insecte volant pour que votre peur commence.
Dans ce cas, une autothérapie sera certainement inefficace.
Le psychothérapeute peut alors vous suivre pour une thérapie d’exposition.
En réalité, une exposition permanente au « danger » peut vous permettre d’apprendre à l’accepter.
Au lieu de fuir en permanence les insectes volants, pourquoi ne pas rechercher davantage leur compagnie ?
À force de vous accommoder à leur présence, votre subconscient finira certainement par les accepter.
Certes, ce n’est pas un résultat envisageable dès le premier essai, mais à force de persévérer on y parvient.
Tout ceci est bien évidemment, une affaire de professionnel.
D’où la nécessité de consulter.
Pour réussir la thérapie d’exposition, vous pouvez commencer par évaluer votre degré de phobie au moyen d’une échelle d’exposition personnelle.
Sur une note de 1 à 10, vous pouvez classer les situations suivantes en raison de leur susceptibilité à générer votre phobie.
Choisissez à cet effet, la valeur minimale pour celle qui vous fait le moins peur.
On a par exemple :
- Regarder un insecte volant en image ou en vidéo.
- Tenir la représentation en plastique d’un insecte volant en main.
- Voir un insecte volant physiquement.
- Voir quelqu’un manipuler un insecte volant.
Pour commencer, il est préférable de s’attaquer à la situation qui vous semble gérable plus facilement.
Une fois que vous parvenez à la surmonter, vous pourrez passer au niveau supérieur et continuer progressivement.
Vous avez le droit de définir votre propre période de thérapie sans vous mettre la pression.
Toutefois, plus vous y accordez du temps, plus vos chances de réussite seront grandes.
Il n’est donc pas indiqué de s’y consacrer de façon occasionnelle ou intermittente.
Des séances de respiration abdominale peuvent également se montrer utiles pour la thérapie.
Il faudra cependant faire attention pendant cette période et se faire suivre impérativement par un professionnel de santé.
En cas de danger et d’aggravation de la phobie, il pourra vous suggérer une interruption momentanée de la thérapie d’exposition.
Pour finir, la perception négative que vous avez des insectes volants peut également changer avec la bonne information à leurs sujets.
C’est pour cela que vous gagnerez à vous documenter sur l’insecte volant qui vous fait le plus peur.
À défaut de lire les livres, vous pouvez faire des recherches sur Internet afin de trouver les points positifs de ces êtres vivants.
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