Comment guérir sa peur du confinement dans les lieux publics ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Au nombre des phobies qui existent, il y a l’agoraphobie.
Elle s’exprime par la peur de se retrouver dans les grands espaces, les lieux publics.
Comme toute phobie, elle crée naturellement chez la personne exposée à cette situation dont elle a peur, le stress et bien d’autres émotions.
Il est possible de traiter cette phobie et de s’en débarrasser.
Dans cet article, nous vous proposons de mieux découvrir cette phobie et ses manifestations ainsi que les traitements possibles pour en guérir.
L’agoraphobie : ce qu’il faut savoir
Généralement, l’agoraphobie est considérée comme la peur de la foule, mais cette phobie va plus loin.
L’agoraphobie désigne en effet la peur de se retrouver dans tout milieu étranger qui ne dispose pas d’échappatoires.
Autrement, c’est une peur irrationnelle, handicapante et incontrôlable des endroits dont il est difficile de s’enfuir en cas de problèmes, des voies sans issues.
Les personnes qui souffrent de cette phobie expriment très souvent la peur du confinement.
Cela étant, les agoraphobes redoutent aussi bien les lieux publics où se retrouvent trop de personnes que les lieux désertiques où se manifeste une rare présence humaine.
Ainsi, plusieurs situations outre le confinement dans les lieux publics, peuvent déclencher une crise d’agoraphobie.
Lorsque survient une crise d’agoraphobie, vous pouvez observer différents symptômes chez la personne.
Quels sont alors les symptômes de cette phobie ?
Les symptômes de la peur du confinement dans les lieux publics
Les personnes agoraphobes craignent plusieurs situations.
Cela peut être par exemple la peur de se rendre au centre commercial, la peur d’aller dans un parc, dans un supermarché.
Ces personnes peuvent également exprimer la peur de se retrouver dans un bus, dans le métro, dans une foule ou autres.
Lorsqu’une personne agoraphobe se retrouve dans une situation qui est susceptible de provoquer chez elle l’anxiété, elle peut manifester certains symptômes.
Ces symptômes peuvent différer d’un individu à un autre, mais généralement vous retrouverez les vertiges, les sueurs froides, les douleurs abdominales ou encore les palpitations.
Une personne en pleine crise d’agoraphobie peut afficher différents niveaux d’angoisse.
Elle peut exprimer son angoisse par un discours incohérent, une incapacité de bouger, un rythme cardiaque accéléré, des nausées et un besoin de fuir.
Par ailleurs, la personne agoraphobe face à une situation inconfortable est susceptible de perdre le contrôle de son corps.
Elle peut subir dans les cas les plus sévères des crises de panique, un accident vasculaire cérébral, un infarctus du myocarde.
Les crises de la peur du confinement dans les lieux publics peuvent parfois être impressionnantes.
Toutefois, elles sont très souvent sans dégâts physiques sur la personne qui dans la plupart des cas pourra retrouver tous ses moyens d’elle-même.
Comme toute phobie, l’agoraphobie peut devenir chronique ce qu’il est préférable d’éviter.
Ainsi, l’idéal pour une personne agoraphobe est de penser à suivre une thérapie pour s’en débarrasser.
Plus vite la peur est prise en charge, plus la personne a des chances de guérir.
Les traitements pour guérir de la peur du confinement dans les lieux publics
Il existe différents traitements qui permettent de limiter voire de se débarrasser de la peur du confinement dans les lieux publics.
Réduire l’impact ou simplement guérir les différents symptômes de l’agoraphobie est donc possible et nous vous présentons dans cette partie trois solutions que vous pouvez utiliser.
Les traitements médicamenteux
Ce traitement est souvent proposé aux personnes agoraphobes que les crises handicapent dans leur vie quotidienne.
Selon le cas, l’objectif des traitements médicamenteux peut prendre différentes formes.
Dans un premier cas, le traitement peut consister à soulager de façon ponctuelle les crises.
Les crises d’agoraphobie sont souvent dues à l’anxiété et donc le but est d’atténuer le degré d’anxiété.
Les substances anxiolytiques peuvent dans de pareils cas s’utiliser par exemple.
Cependant, ces médicaments ne peuvent servir pour un traitement sur le long terme.
En effet, ce sont des produits qui présentent deux risques majeurs.
Ils peuvent créer une certaine dépendance chez la personne qui l’utilise ou ils peuvent avoir plusieurs effets secondaires sur le malade.
Dans certains cas d’agoraphobie, le malade peut présenter une dépression.
Dans ce cas, le traitement fourni au malade est fait d’antidépresseurs.
Ces médicaments pourront aider le patient à atténuer les risques de dépression.
Par ailleurs, il est possible que le malade soit obligé de passer par un centre spécialisé pour bénéficier de traitements médicamenteux réguliers et suivis.
Cela s’applique souvent aux malades qui souffrent d’un stade avancé de la maladie.
Ces cas de malades ont besoin d’une thérapie intensive d’où l’utilité de les hospitaliser dans un centre.
La thérapie cognitive et comportementale
Lorsqu’apparaît chez une personne une première crise de panique dans les conditions énoncées plus haut, c’est souvent un signe annonciateur.
À ce moment, l’idéal est que la personne se rende chez un médecin généraliste pour chercher à comprendre l’origine de cette panique.
Le médecin aura alors pour mission d’aider la personne à comprendre que sa panique est due à un trouble psychologique.
Mais avant d’en arriver là, le médecin aura en charge d’éliminer une à une toutes les pistes médicales pouvant conduire à une crise de panique.
En effet, une première attaque de panique peut être induite par des maladies cliniques comme l’hyperthyroïdie ou encore le trouble de l’oreille moyenne.
Une fois que le médecin conclut que l’origine de la crise de panique est psychologique, le patient devra aller voir un psychologue ou un psychiatre.
Le psychologue ou le psychiatre se chargera de fournir un traitement psychothérapeutique au patient.
Pour ce genre de traitement, les thérapies cognitives et comportementales sont très utilisées.
Elles constituent un ensemble de traitements des troubles psychiatriques tels que les dépressions, les anxiétés, les addictions, les psychoses.
Elles ont pour rôle d’avoir une action significative sur les conduites ou comportements.
Pour cela, elles consistent à permettre à la personne d’affronter de façon progressive l’origine de ses conduites sans la plonger dans une crise de panique.
Les thérapies alternatives
Il existe des méthodes douces qui peuvent aussi aider à la prise en charge d’une personne agoraphobe.
Ces méthodes peuvent être utilisées en complément à l’une des méthodes précédemment annoncées.
Entre autres méthodes, vous retrouverez l’acupuncture.
L’acupuncture permet de restaurer la circulation énergétique du malade et vise à restaurer l’harmonie des réactions émotionnelles de la personne.
Cette méthode peut s’avérer très efficace pour soigner une personne qui souffre de la peur du confinement dans les lieux publics.
Outre cette méthode, l’homéopathie, l’hypnose ou encore la phytothérapie peuvent avoir des résultats encourageants sur le malade.
Par ailleurs, il est recommandé que la personne souffrante ait une bonne hygiène de vie.
En effet, lorsque l’hygiène de vie est saine et équilibrée, elle permet de réduire considérablement les risques de crises de panique.
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