Immunothérapie : nouveau traitement pour le cancer du poumon ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Immunothérapie : nouveau traitement pour le cancer du poumon ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Le cancer du poumon est le cancer le plus redoutable et le plus meurtrier qui existe.

C’est un cancer qui se déclare dans les poumons et qui touche le plus souvent les fumeurs.

Les seules armes jusqu’alors disponibles pour vaincre une telle maladie étaient la radiothérapie, la chimiothérapie et la chirurgie avec des résultats en deçà des espérances.

Mais aujourd’hui, une nouvelle classe de médicaments apparaît avec l’immunothérapie qui vient bouleverser la prise en charge de ces cancers à des stades avancés, c’est-à-dire, avec des extensions de la maladie au-delà des poumons.

L’immunothérapie change aujourd’hui le traitement du cancer en se substituant même à la chimiothérapie.

Découvrons donc à travers cet article en quoi consiste cette nouvelle thérapie contre le cancer broncho-pulmonaire ainsi que les opportunités qu’elle offre.

Qu’est-ce que l’immunothérapie ?

Il existe deux types de cancers bronchiques : les cancers bronchiques à petites cellules et les cancers bronchiques non à petites cellules.

Les cancers bronchiques non à petites cellules sont de loin les plus fréquents et leur traitement repose essentiellement sur la chirurgie (c’est le traitement de référence lorsque le stade du cancer et l’état du patient le permettent), mais seul 1/3 des patients pouvait prétendre à ce traitement faute d’un diagnostic précoce.

Ce qui était un autre facteur de stress pour ceux qui ne pouvaient en bénéficier.

La chimiothérapie, la radiothérapie et les thérapies ciblées considérées comme des formes avancées sont quant à elles utilisées en fonction de chaque cas, ce qui limite le nombre de malades pouvant en bénéficier.

L’immunothérapie, elle, permet d’aider d’autres patients avec un effet durable.

L’immunothérapie vise à restaurer les capacités du système immunitaire et à lutter contre le cancer.

En effet, les cellules tumorales du cancer du poumon trompent la vigilance du système immunitaire en bloquant certains de ses points, car ils sont présents à la surface de certaines cellules du système immunitaire comme les lymphocytes et les cellules dendritiques.

L’immunothérapie aide à réactiver les défenses immunitaires contre les tumeurs grâce à la substance active de Keytruda, le pembrolizumab qui est un anticorps monoclonal (une protéine conçue pour reconnaître ou bloquer un récepteur appeler PD-1).

Cette dernière stoppe l’inactivation des cellules immunitaires provoquée par le PD-1 et augmente ainsi la capacité du système immunitaire à tuer les cellules cancéreuses.

Présentées lors du congrès de l’ASCO 2019, les données de l’essai clinique Keynote-001 entrepris depuis 2011 montrent que le pembrolizumab (Keytruda) est bien toléré et efficace.

Notons également qu’il augmente foncièrement la survie globale des malades atteints du cancer du poumon non à petites cellules à un stade avancé.

D’autres types de médicaments immunothérapeutiques peuvent également être utilisés.

Il s’agit du Nivolumab et du Atézolizumab.

Comment fonctionne l’immunothérapie ?

En immunothérapie, on a recours à des substances naturelles ou synthétiques pour modifier la façon dont les cellules se comportent.

Chaque type agit différemment.

Certains détruisent les cellules cancéreuses, contrôlent ou modifient leur comportement.

Tandis que d’autres renforcent le système immunitaire, maîtrisent les symptômes ou diminuent les effets secondaires.

L’immunothérapie est prescrite pour traiter le cancer des poumons non à petites cellules qui est avancé ou métastatique.

Sa prescription permet de faire un test servant à démontrer que la tumeur exprime fortement le PD-L1.

Mais elle peut aussi être utilisée chez des patients dont la tumeur progresse malgré le recours à une chimiothérapie indépendamment du statut du PD-L1.

Enfin, elle peut également intervenir sur des cancers moins avancés.

Donc en fonction des besoins personnels de chaque malade, les médecins prescrivent des médicaments, des doses et un mode d’administration de l’immunothérapie.

L’immunothérapie peut donc être prescrite pour réduire la taille d’un cancer du poumon non à petites cellules avancée ou métastatique, ou maîtriser les symptômes d’un cancer du poumon non à petites cellules.

L’immunothérapie est-elle efficace ?

Jusqu’à présent, les grandes avancées étaient réservées à une petite portion de malades notamment celle des non-fumeurs, par des thérapies ciblées.

Avec l’immunothérapie, un des principaux avantages est son efficacité potentielle sur un grand nombre de patients souffrant d’une pathologie broncho-pulmonaire.

Elle concerne effectivement la population des fumeurs qui représente 80% des malades atteints d’un cancer du poumon.

L’immunothérapie a également fait des progrès quant à sa durée d’action.

Certains malades voient disparaître leur cancer, d’autres observent un effet qui peut se prolonger longtemps avec une tumeur qui n’évolue plus.

20% des patients atteints de cancer du poumon métastatique et qui ont eu à bénéficier d’une immunothérapie après l’échec d’une chimiothérapie conventionnelle ont tiré un bénéfice en termes de survie longue durée (environ 3 ans).

L’immunothérapie est également efficace chez 40% des malades ayant reçu son traitement en première ligne, à condition que leurs cellules cancéreuses expriment un fort taux de protéines de PD-L1.

Quelques patients qui n’ont reçu que quelques injections d’immunothérapie, parce que contraints d’arrêter le traitement ont vu l’efficacité du traitement persister chez eux plusieurs mois, voire plusieurs années encore.

L’efficacité de l’immunothérapie n’est donc plus à démontrer aujourd’hui.

Quels sont les inconvénients de l’immunothérapie ?

Comme tout traitement, l’immunothérapie présente également quelques inconvénients qui se manifestent sous forme d’effets secondaires.

Les effets secondaires de l’immunothérapie dépendent du type de médicament ou des associations médicamenteuses, de la dose, du mode d’administration et de l’état de santé du malade de manière globale.

Certains de ses effets secondaires sont : la fatigue, les problèmes de peau dont la rougeur, les démangeaisons et la sécheresse, des symptômes pseudo-grippaux comme les frissons ou la fièvre, des inflammations des poumons, des reins, de l’intestin ou de la glande thyroïde, un faible taux de magnésium, de phosphore, de calcium, de potassium dans le sang.

L’effet secondaire le plus grave reste le pneumonite.

L’apparition des effets secondaires peut survenir n’importe quand pendant le traitement de l’immunothérapie.

Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années après l’immunothérapie.

La plupart d’entre eux disparaissent d’eux-mêmes ou peuvent être traités, mais certains risquent d’être permanents ou de durer plus longtemps.

L’immunothérapie a-t-elle un avenir ?

De nombreuses études montrent qu’associées à d’autres composés, les indications de ces immunothérapies pourraient être élargies.

Ce qui devrait changer la prise en charge des malades.

Il a été démontré par des études que l’immunothérapie est plus efficace que la chimiothérapie chez la majorité des patients atteints du cancer du poumon non à petites cellules avancées ayant une beaucoup de PD-L1.

Donc l’immunothérapie ferait mieux que la chimiothérapie.

Ce qui invite à se demander si l’immunothérapie va bientôt remplacer la chimiothérapie pour la majorité des patients souffrants d’un cancer de stade avancé.

Toutefois, la grande majorité des personnes qui souffrent d’un cancer du poumon a tendance à vivre dans une angoisse et un stress permanent.

Ce qui ne favorise alors pas une guérison ou une amélioration rapide de son état de santé.

Ainsi si vous souffrez d’un cancer du poumon ou d’un tout autre cancer comme par exemple le cancer de la prostate ou le cancer de la vessie, n’hésitez pas à suivre notre atelier gratuit en gestion du stress.

Il vous sera d’une aide précieuse pour lutter et vaincre votre cancer dans les meilleures conditions et surtout sans stress !

Ce test surprenant va vous révéler votre niveau de stress : TEST DE STRESS

Continuez votre lecture :

Importance d’avoir des valeurs et des principes ?

Immaturité affective : comment devenir plus mature ?

Santé



Nouveau traitement contre le cancer : l’immunothérapie !

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Nouveau traitement contre le cancer : l’immunothérapie !
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

L’immunothérapie ? Vous en n’avez jamais entendu parler ? Pas de panique, nous allons vous donner toutes les informations dont vous avez besoin !

Nouveau traitement contre le cancer : l’immunothérapie !

Qu’est-ce que l’immunothérapie ?

Comme vous devez certainement vous en douter, l’immunothérapie est un traitement permettant de soigner le cancer. En effet, à une époque, les deux seuls traitements qui existaient n’étaient autre que la chimiothérapie et la radiothérapie.

Mais l’immunothérapie fait, à l’heure d’aujourd’hui, parler d’elle !

Il s’agit simplement d’un traitement qui aidera le système immunitaire à fonctionner. Ainsi, il s’agit de stimuler ce dernier pour qu’il puisse faire face à toutes les maladies qui peuvent atteindre le corps humain.

Mais il est également important de noter qu’il existe deux types d’immunothérapie différentes :

  • L’immunothérapie passive : elle permet à des patients d’injecter des anticorps artificiels que l’on nomme « monoclonaux ».
    Ces derniers sont créés en laboratoire et permettant de repérer les cellules cancéreuses, mais également d’empêcher leur prolifération.
  • L’immunothérapie active : cette dernière est divisée en deux approches distinctes. La première est l’immunothérapie non spécifique : cela sert simplement à injecter au patient des produits immunologiques comme des molécules nommées cytokine ou du BCG, par exemple.

La deuxième est l’immunothérapie spécifique : cette dernière permet simplement de prélever une cellule cancéreuse, de la manipuler dans un laboratoire et de réinjecter cette dernière au patient lorsqu’elle est soignée.

Avec cette méthode, le but est que le système immunitaire décèle ce qu’est une souche saine et une souche cancéreuse. 

L’immunothérapie : nouveau traitement anti-cancer ?

Le fonctionnement de l’immunothérapie n’est pas vraiment difficile à comprendre. En effet, lorsqu’un patient à un cancer, il possède deux sortes de cellule : des cellules saines, mais également des cellules cancéreuses.

Le système immunitaire se trouve donc affaiblis par cela, de manière générale.

L’immunothérapie sert simplement à injecter une sorte de code barre à l’intérieur du système immunitaire, pour que ce dernier puisse combattre les souches possédant ce dernier.

En d’autres termes, ce sera au virus lui-même de se combattre. Le système immunitaire protégera donc les cellules saines pour combattre celles qui ne le sont pas.

Les pistes de recherche pour booster nos défenses immunitaires

Néanmoins, il faut savoir que ce nouveau traitement n’est pas encore vraiment abouti. Certes, certaines personnes ont été soignées grâce à cela, mais il n’en reste pas moins qu’il existe des pistes de recherche qu’il ne faut pas négliger :

  • Il faut comprendre ce qu’est l’immunité « naturelle » anti-cancer : en effet, ce traitement n’est efficace que chez 30 % des personnes atteintes d’un cancer. Il faut donc essayer comprendre le système immunitaire en lui-même.
  • Améliorer également l’efficacité des anti-checkpoints : mais pour se faire, il faut surtout en savoir davantage sur le système immunitaire.
  • Il faut également explorer le rôle du microbiote intestinal dans l’efficacité des traitements.
  • Et le dernier point de recherche n’est autre que les effets secondaires, et comment réduire ces derniers également.

Comme vous pouvez le constater, l’immunothérapie peut vraiment être un excellent traitement. Encore faut-il que toutes les pistes de recherche soit achevées pour que cela soit encore plus efficace, à l’avenir !

Ce test surprenant va vous révéler votre niveau de stress : TEST DE STRESS

Continuez votre lecture :

Agoraphobie: quelle plante pour soulager la peur des autres?

Endométriose : comment avoir un bébé ?

Non classé