Communication non verbale : les gestes qui trahissent votre stress ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
En fonction de la nature des circonstances, l’être humain peut se surprendre à avoir des réactions assez gênantes.
Les types de gestes, généralement involontaires que l’on a tendance à manifester, trahissent ouvertement notre stress.
Et ce genre de situation arrive, aussi régulièrement que l’on est confronté à un nouveau défi.
Dans le langage psychologique, cette gestuelle qui laisse échapper des informations sur l’individu est appelée « la communication non verbale ».
Selon les scientifiques, ces réactions émanent d’une partie du cerveau, désignée sous l’appellation de système limbique.
Cette forme de langage est souvent plus véridique que ce qu’on a tendance à exprimer avec la bouche.
Qu’est-ce que la communication non verbale ?
La communication non verbale est un système d’expression corporelle, utilisé pour véhiculer des informations, de manière volontaire ou non.
Sans avoir à ouvrir la bouche, l’individu peut transmettre des informations à autrui, à travers des gestes ou des expressions faciales.
D’autres éléments tels que la posture, la tenue vestimentaire ou les signaux conscients ou inconscients, permettent autant de communiquer avec son environnement.
Il s’agit tout simplement de communiquer volontairement avec les gestes.
En effet, dans certaines circonstances, le corps peut véhiculer des messages plus importants que les mots.
Pour exprimer son mécontentement ou interdire quelque chose à quelqu’un, un regard lancé suffit.
Alors qu’un enfant s’apprête à braver un interdit, un raclement de la gorge par exemple, lui rappelle qu’il doit se raviser.
S’il faut renseigner quelqu’un sur la localisation d’une pièce ou d’un objet, un geste de la main semble tout à fait approprié.
Dans certaines circonstances, la mine qu’affichent des personnes rencontrées à un endroit précis situe spontanément l’atmosphère qui règne sur place.
Vous avez longtemps cherché votre chat.
Et, un beau soir, en rentrant à la maison, vous trouvez tout le monde, décontracté.
Allez-y comprendre quelque chose !
Sans qu’on ne vous l’annonce, vous aurez compris que le chat est de retour dans ses quartiers.
Il n’est pas toujours nécessaire de tout exprimer au moyen de mots.
Cette manière interactive de communiquer au moyen des gestes fait appel au sens, et à l’interprétation des émotions.
En fonction des circonstances, les signes corporels peuvent se faire discrets ou ostentatoires.
Même, par une marque faite sur le corps, on peut révéler une information capitale sur soi.
Un modèle de couture peut décliner l’identité socioculturelle d’une personne.
Les formes de communication gestuelles sont diverses et variées.
Certaines même, sont propres à des sociétés spécifiques.
La manière de donner le verre d’eau ou encore le type d’assiette dont on se sert pour servir un étranger, par exemple, sont généralement des traits culturels, qui ont des significations profondes.
Les signes gestuels involontaires
Par contre, toutes les formes de communication gestuelle ne sont pas volontaires.
Les cas où la dichotomie entre les mots et les gestes transparaît de façon, ostentatoire, sont nombreux.
Il arrive qu’en certaines circonstances on s’efforce de dissimuler un sentiment profond qu’on éprouve.
Généralement, on tente de dissiper ses émotions, par des affirmations contraires.
Ce genre de situation survient le plus souvent, lorsqu’on est en proie au stress, à l’anxiété ou à la peur.
Ce sont des sentiments gênants, que l’être humain a tendance à réfuter, de manière instinctive.
Les candidats aux examens à grand tirage, ou ceux qui postulent au sein d’une entreprise l’expérimentent naturellement.
Les cas les plus fréquents
Pour un élève, en phase d’achever son cursus scolaire, avec l’obtention du baccalauréat, l’abordage des épreuves représente toujours un facteur de stress.
Si, la pression est de mise, tout au long de l’année scolaire, elle s’intensifie à l’approche de l’examen.
La tension monte.
On se dit qu’on n’a pas droit à l’erreur.
Et, dans la file d’attente, le stress devient visible.
Les pieds tiennent à peine immobiles.
Selon le tempérament, on se montre prolixe ou volontairement muet.
On affiche un grand sourire au premier venu.
Ces signes extérieurs dénotent en réalité de l’anxiété que le cerveau a du mal à gérer.
Idem, pour les candidats qui postulent au sein d’une entreprise.
Déjà, l’enjeu du test de recrutement met tout le corps sous pression.
Le Jour-J, on fait l’effort de se rassurer, jusqu’à ce qu’on arrive sur les lieux.
La pression monte au fur et à mesure que se rapproche le moment de passer devant le recruteur.
Dans la salle d’attente, on a vite fait de se saisir de son bouquin, pour évacuer le stress.
On s’escrime à penser à tout, sauf à ce qui nous attend.
Sauf, qu’on ne peut pas s’empêcher de scanner du regard, les candidats qui sortent de l’entretien.
Et, quand arrive le moment de l’interrogatoire, il n’est pas évident que votre stress passe inaperçu.
Les pieds se mettent à bouger, presque mécaniquement.
Les mains deviennent moites.
On est obligé de s’éponger incessamment pour tenter de faire disparaître la sueur qui coule goulûment.
Certains, iront même jusqu’à froncer le visage ou à afficher un sourire narquois, au coin des lèvres, à la moindre interpellation, par exemple.
Il faut pourtant convaincre pour s’en sortir parmi mille postulants.
En cas d’échec, c’est tout le parcours académique ou professionnel, qui est remis en cause.
Ces gestes, manifestés de façon involontaire, trahissent de manière flagrante, le stress dont souffre le candidat à l’embauche, à l’instant précis.
Le fait est qu’il faut éviter au mieux d’afficher ces tics nerveux, pour ne pas faire mauvaise impression.
Une telle situation pourrait compromettre sérieusement vos chances d’embauche.
Autre cas de figure, dans lequel les signes corporels trahissent le stress chez l’individu, c’est lors des premiers rendez-vous amoureux.
Chez les deux amoureux, le stress, couplé à l’angoisse, peut produire des attitudes difficiles à gérer.
La transpiration s’accélère, les mains deviennent moites et on perd son éloquence.
La plupart iront même, jusqu’à se gratter le nez, ou à fuir l’autre du regard.
Assez souvent, les jeunes filles manipulent leur téléphone, pour ne pas laisser transparaître leur gêne.
Alors quoi qu’il en soit, quelles que soient les situations dans lesquelles vous vous trouvez, gérer votre stress est indispensable pour ne pas laisser transparaître des signes qui ne seront pas à votre avantage !
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