Communication positive : les bases pour bien communiquer ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Communication positive : les bases pour bien communiquer ?
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À l’ère du numérique, nous communiquons beaucoup.

Cependant la quantité ne va pas toujours avec la qualité.

Par conséquent, il n’a jamais été aussi difficile d’engager avec sa famille, ses amis, son partenaire ou ses enfants, des communications positives.

Trouvez dans cet article des conseils pour réussir cette épreuve.

Savoir bien se faire comprendre

L’erreur souvent commise est de croire que lorsque nous communiquons, l’autre reçoit fidèlement les messages que nous essayons de lui transmettre.

Se faire comprendre est l’une des bases d’une bonne communication, en ce sens que cela permet d’éviter les malentendus.

Pour bien se faire comprendre, il faut appliquer cette citation de Nicolas Boileau : « Tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. ».

En effet, il faut bien concevoir dans votre esprit le message que vous voulez transmettre, et ensuite trouver les bons mots pour le faire, en veillant à utiliser le bon ton.

Il faut dire qu’au quotidien, dans la multitude de conversations que nous avons avec notre entourage, nous parlons souvent sans vraiment prendre le temps de réfléchir à ce que nous allons dire.

Cette attitude est source de plusieurs malentendus et parfois de grand stress.

Savoir écouter : l’écoute active

Ce qu’on dit est important, ce que l’autre dit l’est encore plus.

Plusieurs conversations que nous tenons avec les gens sont très souvent deux monologues qui s’entrecroisent, à cause du manque d’écoute des deux parties.

Chacun reste sur sa position et la communication peut tourner à la dispute.

La règle est de pratiquer une écoute active.

Elle consiste à laisser l’autre parler en essayant de suivre sans jugement le cours de sa pensée.

L’écoute active implique qu’il ne faut pas venir avec une opinion déjà tranchée.

C’est d’ailleurs ce qui est courant de nos jours.

Tout le monde a une opinion et veut la faire entendre quoiqu’il en coûte.

À cet égard, le conseil pour une communication positive est de perdre cette habitude et de pratiquer l’écoute active.

Être humble et accepter les différences

La communication implique forcément deux personnes au moins et les pensées (les impressions et les appréciations, par exemple) sont différentes d’une personne à l’autre.

Cette différence est très souvent un obstacle à la communication, car on a souvent tendance à relever les différences, ce qui tourne très rapidement à un combat d’ego.

D’ailleurs, les joutes oratoires mises en scène dans les médias semblent encourager ce genre d’attitudes.

Retenez bien qu’une communication ne peut pas être constructive si l’un des communicants s’est en amont fixé l’objectif d’avoir raison.

Le conseil pour éviter cet obstacle est l’humilité.

Il faut reconnaître que les avis sont différents et qu’on peut toujours apprendre de tout le monde.

L’humilité nous aide d’ailleurs à pratiquer l’écoute active.

L’humilité implique aussi de se remettre en question, d’essayer de comprendre la position de l’autre, et même de reconnaître, si c’est le cas, que l’autre a raison.

Pour finir, l’humilité nous amène à comprendre le fait que deux personnes soient différentes et donc de cultiver la tolérance en nous.

Rester concentré

Il n’y a pas pire lors d’une conversation que de constater que votre interlocuteur n’est pas concentré sur ce que vous lui dites.

Il est distrait par son téléphone, il répond à un tas de SMS, de mails ou même à des appels.

Aucun dialogue enrichissant et constructif ne peut s’engager dans de telles conditions.

Même lorsque vous communiquez avec un enfant, si vous n’êtes pas concentré sur ce qu’il dit, le dialogue ne sera pas positif.

Restez concentré sur l’autre, sur tout ce qu’il dit et ce qu’il fait pendant la communication.

Cela vous permet de capter des messages non verbaux (les gestes, le regard, le timbre de voix ou les tics), ce qui améliorera votre compréhension du message verbal.

En plus, c’est une marque de respect lorsque vous offrez votre totale attention à l’autre pendant qu’il parle.

Lorsqu’il s’agit en particulier de résoudre un problème ou une tension dans le couple par exemple, il faut absolument éviter toutes les sources de distraction notamment le téléphone et la télévision.

Des cas pratiques

Ces conseils peuvent être appliqués dans différentes situations.

Il faut savoir adapter l’écoute, le message et l’attention selon l’objet de la communication et en fonction de son objectif.

La communication positive avec un enfant

Les enfants ne sont pas des pages blanches qui n’ont qu’à être remplis.

En particulier, lorsqu’ils ont des difficultés, ce n’est pas souvent constructif de leur donner des conseils ou de les réprimander sans les avoir d’abord écoutés pour cerner l’origine de leurs difficultés.

En effet, il faut savoir que les enfants ont besoin d’être écoutés et aussi de s’exprimer.

Cependant, ils ont encore du mal à se faire comprendre.

Avec eux l’écoute active et l’observation du non verbal sont extrêmement importantes.

Il faut savoir se rendre disponible pour l’écouter au moment où il a besoin de parler.

Il faut l’inviter à s’exprimer librement avec des gestes, et même des dessins, afin de pouvoir suivre sa logique.

Ensuite, il faut lui transmettre un message adapté à son niveau en utilisant le même champ lexical que lui.

S’il le faut, n’hésitez pas à aussi faire des dessins.

La communication positive avec ses amis

Il y a des relations que nous développons souvent avec des amis qui ne tournent qu’autour du commérage.

Ce genre de conversation donne souvent l’impression qu’on tisse de réels liens, mais en vérité, ce genre d’amitié n’est pas solide.

En plus, il y a de la méfiance et du doute.

À n’en point douter, ce genre de communication n’est pas positif.

Pour éviter cela, il faut poser les bases d’une bonne communication en appliquant les trois filtres de Socrate : est-ce que mon propos est vrai, positif et utile ?

En clair, il faut prendre le temps de réfléchir sur ce que l’on va dire.

La communication positive en couple : attention aux non-dits

En général, à l’entame d’une nouvelle relation amoureuse, il y a souvent une phase fusionnelle pendant laquelle on se sent sur tous les sujets, on se sent compris avec peu de mots ou même avec un simple regard.

C’est souvent une phase très agréable qui nous donne l’illusion que tout ira bien et qu’il n’y aura jamais de dispute.

C’est à cette phase que s’accumulent beaucoup de non-dits, on ferme les yeux sur certains reproches qu’on aurait dû se faire dès le début, et qui vont devenir source de disputes et de stress lorsque la phase fusionnelle sera passée.

En conclusion, il faut faire attention à ces non-dits dans la relation de couple, et même dans toutes les formes de relation.

Il faut savoir être concentré sur l’autre pour pouvoir lui poser les bonnes questions.

Mais pour pouvoir le faire, il faut être serein, détendu et vivre sans stress.

Pour cela vous pouvez donc suivre notre atelier en gestion du stress.

Par ailleurs, si les non-dits se sont déjà accumulés, le fait de savoir se faire comprendre et l’humilité seront les clés pour instaurer de nouveau une bonne mais surtout une meilleure communication.

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