Comment surmonter son réflexe de paralysie par la peur (RPP) ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
La peur est un phénomène naturel qui a pour objet d’assurer notre survie.
Elle représente un ensemble d’émotions naturelles répulsives.
Ni l’homme, ni la femme n’y sont indifférents.
Cette répulsion peut être morale ou physique.
Le fait de perdre un parent, un frère ou une sœur, engendre une douleur au même titre qu’un coup de poing reçu en pleine figure.
Une odeur nauséabonde excite le dégoût, et la stupeur que cause l’attente des résultats d’un examen est assimilable à la sensation de stress que cause un violant cyclone qui se dirige tout droit vers nous.
Chez les hommes, la peur peut se traduire par aucun signe apparent, elle peut rester intérieure.
Les hommes ont ainsi la faculté d’éprouver silencieusement une grande terreur ce qui témoigne de leur conscience.
Cependant, pour les animaux, il n’en va pas de même.
En effet, chez les animaux, la peur se manifeste toujours à travers leurs gestes, leurs attitudes ou leurs réactions.
L’attitude reste leur seul langage.
De ce fait, c’est par analogie seulement que nous pourrons connaître leur frayeur à travers le recours aux signes extérieurs qu’ils nous donnent.
Même si dans toutes ces émotions, les causes sont bien peu semblables ; cependant, l’effet psychique est à peu près le même.
La peur peut agir de plusieurs manières.
Elle peut tantôt exciter la fuite, tantôt, si elle est plus intense, paralyser les mouvements de manière si forte qu’elle en devienne paralysante.
On parle alors de réflexe de paralysie par la peur.
Ce dernier constitue l’élément essentiel sur lequel repose cet article.
Ainsi, dans ce qui suit, nous allons analyser comment surmonter son réflexe de paralysie par la peur pour reprendre la vie en main.
Surmonter une paralysie liée à une réactivation d’un traumatisme vécue
Nous parlons ici de la paralysie par la peur malgré le fait qu’on veut évoluer, voir des changements s’opérer dans notre vie.
Alors, on ne va pas tomber dans la facilité en vous disant que si vous avez peur, mettez-vous en mouvement et agissez.
Si nous sommes paralysés quelle que soit la raison pour laquelle nous sommes paralysés, c’est parce que notre cerveau reptilien, celui qui est responsable de notre survie, a décidé que nous sommes en danger.
A-t-il toujours raison ? La réponse est oui, il a toujours raison !
Donc, en fait, nous n’allons pas essayer de lutter contre la paralysie parce que si le cerveau a décidé de nous mettre en situation de paralysie, c’est pour une bonne raison.
Par contre, ce qui est intéressant, c’est de voir ce qui a déclenché ce phénomène de paralysie.
Si la paralysie vient d’une réactivation d’un traumatisme qu’on aurait vécu dans notre tendre histoire, dans notre enfance par exemple, dont nous aurions peut-être conscience, est bien la seule chose à faire, c’est d’aller guérir les mémoires traumatiques qui sont inscrites dans les cellules du corps.
Le travail qui pourra se réveiller efface en cas de paralysie liée à un traumatisme sera un travail somato-émotionel ou psychocorporel.
Il s’agit d’un travail qui va impliquer le corps et le réveil des émotions qui sont coincés dans les cellules du corps.
Si vous identifiez que c’est votre cas, vous pourrez vous rapprocher d’un thérapeute comportementale qui pourrait vous aider dans ce sens.
Lutter contre les autres formes de paralysie par la peur
Pour les autres qui ne sont pas dans la catégorie des gens qui souffre d’un traumatisme de stress post traumatique, il peut être intéressant de voir quel est le bénéfice que je retire de ma paralysie et vous allez voir que c’est un exercice très intéressant.
La question que vous pourriez vous poser, c’est, pour l’instant, je voudrais faire un pas dans ce sens-là, mais je ne parviens pas à faire ce pas parce que je suis paralysé.
Posez la question suivante : et si je ne suis plus paralysé qu’est ce qui se passerait de grave ou de négative pour moi ?
Exemple, si je n’ai plus peur, qu’est ce qui se passera de grave pour moi ?
Alors, ce qui se passera de grave pour moi, c’est que tout à coup, je commencerai à faire plein d’erreurs.
Ah, mais oui, parce qu’effectivement, je rêve par exemple de chanter dans une chorale, mais j’ai peur de faire des fausses notes, donc je suis paralysé à l’idée d’aller chanter dans une chorale.
Mais si j’étais confiant, si j’étais en mouvement, il y aurait peut-être des gens qui me critiqueraient, il y aurait peut-être des gens qui trouveraient que je suis moche.
La paralysie poursuit un objectif positif de vous apporter un bénéfice secondaire inconscient qui est beaucoup plus important aux yeux de votre cerveau inconscient que le bénéfice conscient que vous retirez.
Ainsi, tant que vous n’auriez pas identifié ce que verrouille votre paralysie, c’est clair que vous aurez beau faire tous les efforts que vous voulez vous n’avancerez pas.
Moi, c’est la recommandation que je vous fais, posez-vous la question à l’envers en disant, mais qu’est ce qui m’arrivera de grave si je sors de ma paralysie ou au contraire, c’est quoi le bénéfice que je retire actuellement à rester paralysé.
Conclusion
La peur est un de ces réflexes de protection.
Si l’on a peur, c’est parce que l’image de la douleur est là, et que notre être tout entier a une répulsion profonde cette douleur.
Toujours est-il, il est essentiel face au réflexe de paralysie par la peur de contrôler sa respiration qui a été impacté.
Il faut s’efforcer de se motiver soi-même, et de remplacer les images de terreur par d’autres images, qui peut-être triompheront de la peur, l’oubli de soi-même, l’abnégation, le devoir.
Pour cela, il vous faudra évacuer rapidement vos blocages émotionnels.
Tâcher de dominer votre peur.
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