Cancer de la vessie: quelles solutions pour se soigner?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Cancer de la vessie: quelles solutions pour se soigner?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La vessie est un organe qui compose l’organisme humain et elle y joue un rôle bien défini.
En effet, elle reçoit et permet de faire sortir du corps l’urine qui est produite dans les reins.
Cette fonction est parfois compromise par un dysfonctionnement créé par la présence d’une tumeur qui se traduit par le cancer de la vessie.
De nombreuses recherches ont été menées afin de trouver un traitement adéquat à ce mal qui touche beaucoup de personnes.
Dans cet article, vous aurez plus d’informations sur le cancer de la vessie et les différents traitements qui permettent de s’en débarrasser.

Qu’est-ce que le cancer de la vessie ?

Le cancer de la vessie comme son nom l’indique concerne cet organe qui est présent à la fois chez les hommes et chez la femme.

Il naît au niveau de la vessie à partir d’un groupe de cellules cancéreuses qui a la capacité d’atteindre les tissus qui composent la vessie et de les détruire.

Cette tumeur est aussi capable de migrer vers d’autres parties du corps humain toujours à la recherche d’endroits favorables pour leurs développements.

Les cellules qui sont situées au niveau de la vessie font souvent face à certaines modifications qui entraînent un dysfonctionnement ou un dérèglement de leur mode de vie.

Ces modifications peuvent conduire à la formation de tumeurs qui causent le cancer ou provoquer l’apparition des maladies au niveau des voies urinaires.

Les tumeurs qui favorisent l’apparition du cancer de la vessie naissent souvent dans les cellules urothéliales qui sont à l’intérieur de la vessie.

Cette forme de cancer est souvent présente chez les hommes ayant au moins 50 ans.

Lorsque celui-ci est diagnostiqué très tôt, c’est-à-dire qu’il n’a pas encore atteint la couche musculaire de la paroi de la vessie, il peut être soigné.

Il existe plusieurs traitements capables de vous soulager si vous êtes atteint de ce type de cancer.

Quels sont les traitements adéquats contre le cancer de la vessie ?

Pour une personne atteinte de ce cancer, il est recommandé que le plan de traitement se fasse selon la santé de cette dernière et les différentes informations qui existent sur le cancer.

Cette méthode permet de diminuer le stress du patient et de le mettre en confiance.

Pour un plan de traitement adéquat, il importe de prendre en compte des éléments comme :

  • le stade du cancer ;
  • le grade qui lui est attribué ;
  • les problèmes de santé que l’individu a ;
  • le niveau de risque ;
  • et le traitement que le malade préfère.

Ces différents points garantissent toutes les chances au malade pour que le traitement réussisse.

Plusieurs traitements peuvent ainsi être envisagés pour soigner un cancer de la vessie.

La chirurgie

Ce traitement est adéquat pour plusieurs stades du cancer de la vessie.

La chirurgie est le premier traitement auquel les spécialistes font recours ou elle passe en dernière position, lorsque certains traitements n’ont pu résoudre le problème.

En fonction du stade de votre cancer de la vessie, vous avez le type de chirurgie qui convient.

Il peut s’agir de la résection trans urétrale de la tumeur de la vessie qui consiste à débarrasser la tumeur qui se trouve au niveau de la vessie par l’urètre.

Lorsque le cancer est encore au stade précoce et le diagnostic est fait, c’est le moyen le plus sûr pour s’en sortir.

Vous avez aussi la cystectomie dont le principe consiste à retirer une partie de la vessie ou sa totalité.

Dans ce cas, le cancer aurait atteint un stade élevé ou il aurait envahi la couche musculaire de la paroi.

Mis à part ces types de chirurgie, vous avez aussi le curage ganglionnaire pelvien comme traitement contre le cancer.

Dans une telle situation, le patient se voit retirer les ganglions lymphatiques du bassin, cette opération est rendue possible lors d’une cystectomie.

Le dernier type de chirurgie est la dérivation urinaire.

Au cours de celle-ci, les spécialistes mettent en place une nouvelle sortie pour l’urine lorsque la vessie est retirée dans sa totalité.

Dans ce cas, on parle de cystectomie radicale.

La chimiothérapie

Le cancer de la vessie à un stade précoce est plus facile à guérir à l’aide de traitements.

Vous pouvez faire recours à la chimiothérapie pour vous en débarrasser et pour cela, il suffit de mettre directement dans la vessie des agents chimiothérapeutiques.

Cette opération est possible seulement après que le patient a subi une résection trans urétrale de la tumeur de la vessie (RTUTV).

C’est la mitomycine qui est plus utilisée pour ce traitement.

La chimiothérapie permet aussi de traiter un cancer ayant atteint un stade avancé et pour cela, il faut recourir à une chimiothérapie systémique.

Elle se fait avant une cystectomie radicale ou après celle-ci.

Il est aussi possible de faire une association entre les traitements par exemple, une chimiothérapie et une radiothérapie après avoir fait une RTUTV.

Cette combinaison permet aussi d’améliorer la qualité et la résistance d’une personne qui est atteinte de ce cancer à un stade métastatique.

La chimiothérapie dans ce cas fait recours aux agents chimiothérapeutiques qui sont composés de cisplatine.

L’immunothérapie

Pour un traitement efficient d’un cancer de la vessie, il est aussi possible d’introduire dans la vessie un médicament immunothérapeutique.

Cette insertion est possible après une résection trans urétrale de la tumeur de la vessie (RTUTV).

Dans les cas où cette méthode a été utilisée, c’est le bacille de Calmette-Guérin qui est inséré.

Lorsque la chimiothérapie n’a pas été efficace contre un cancer de la vessie à un stade avancé ou métastatique, il est encore possible de faire recours à l’immunothérapie.

Dans une telle situation, le médicament qui est utilisé s’appelle inhibiteur du point de contrôle immunitaire.

La radiothérapie

Pour le traitement d’un cancer qui a déjà envahi la couche musculaire de la vessie, une combinaison de la chimiothérapie et de la radiothérapie externe (chimioradiothérapie) paraît efficace.

Cette opération est possible après une RTUTV, elle est une alternative au retrait de la vessie.

La radiothérapie externe est aussi utile lorsqu’il n’est pas possible de faire une chirurgie ou dans le cas où il faudrait maîtriser un écoulement du sang au niveau de la vessie.

Ces différents traitements ont prouvé leur efficacité et une combinaison entre eux permet de donner plus de chance de guérison.

Le cancer de la vessie est un mal dangereux et il est plus judicieux de le diagnostiquer tôt pour éviter les complications et un niveau de stress élevé chez les patients.

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Quels sont les premiers symptômes du cancer de la vessie ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Le cancer de la vessie est après le cancer de la prostate le deuxième cancer de l’appareil urinaire le plus fréquent. Il est plus courant chez les hommes que chez les femmes et se manifeste généralement après l’âge de 60 ans. Le cancer de la vessie est en effet une tumeur qui se développe sur la paroi de la vessie.

La vessie est cet organe qui a pour rôle de stocker l’urine produite par les reins, pour l’évacuer une fois pleine par l’urètre. Un cancer au niveau de cet organe peut revêtir plusieurs formes et se traduire par divers symptômes.

Quels sont les premiers symptômes du cancer de la vessie ?

Les types et causes du cancer de la vessie

On distingue plusieurs types de cancer de la vessie en fonction de leur localisation. L’urothélium est la tumeur maligne la plus fréquente dans ce cas (90 % des patients). Elle se développe dans la muqueuse qui tapisse l’intérieur de la vessie. Elle devient une tumeur infiltrante ou carcinome urothélial lorsqu’elle touche la couche la plus profonde de la muqueuse.

Le carcinome de l’épiderme et l’adénocarcinome sont les autres formes plus rares du cancer de la vessie.

Plusieurs éléments sont susceptibles de favoriser la formation d’un cancer de la vessie. On attribue la cause de plus de la moitié des cancers détectés à une consommation abusive de tabac. D’autres facteurs comme une exposition prolongée aux produits toxiques, une infection prolongée ou la prise de certains médicaments ne sont pas à négliger.

Les premiers symptômes d’une tumeur à la vessie

On doit commencer à s’inquiéter lorsqu’on constate la présence d’hématuries (présence du sang dans l’urine). Le saignement apparaît très souvent à la fin de la miction et n’est parfois pas visible à l’œil nu. Elles peuvent s’interrompre pour un moment et s’alterner avec des urines d’apparence normale.

Les urines peuvent être légèrement rosées ou rouge foncé, selon l’intensité du saignement. Toutefois, l’intensité du saignement ne définit pas la sévérité du cancer.

Les hématuries sont généralement accompagnées d’autres symptômes :

  • envies pressantes d’uriner récurrentes
  • douleurs lors de la miction (brûlures urinaires) accompagnée ou non d’hématuries
  • infection urinaire persistante
  • douleurs dans le bas du dos.

D’autres symptômes pourraient survenir si le cancer se propage dans d’autres organes du corps.

Le diagnostic d’une maladie cancéreuse à la vessie

Les symptômes suscités ne sont pas des symptômes propres au cancer de la vessie. D’autres maladies peuvent être évoquées en présence d’hématuries et de mictions douloureuses. C’est pourquoi il est recommandé de consulter dès la première manifestation d’un de ces symptômes afin de confirmer ou d’infirmer un cancer de la vessie.

  • L’examen clinique : il vise à rechercher une éventuelle anomalie dans la vessie. Anomalie qui peut être repérée seulement en cas de forme avancée de la tumeur. Dans ce cas, on pratique des examens plus poussés : l’examen cytobactériologique des urines la cytologie urinaire l’échographie et la cystoscopie.
  • Les examens du bilan d’extension : ils interviennent lorsque les examens précédents ont révélé la présence d’une tumeur infiltrante ou une tumeur superficielle de mauvais pronostic. Ces examens permettent alors d’apprécier les proportions dans lesquelles le cancer a pu s’étendre.

Le pronostic de la maladie est fait à partir du nombre et la nature des tumeurs présente dans la vessie. Cela permet de connaître leur degré d’agressivité et d’évolution (le grade, plus il est élevé, plus le pronostic est mauvais), et leur degré d’extension au niveau de la vessie et même des organes proches ou éloignés (métastases).

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