Addiction au sport : comment réussir à s’en sortir ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’addiction au sport existe et crée des problèmes comme toute dépendance.
Elle s’appelle : bigorexie.
Le Dr William Glasser, en 1976, l’a présentée comme étant la pratique excessive d’un sport jusqu’à l’addiction.
La multiplication des cas en cabinets de consultations montre qu’il s’agit d’un phénomène en plein essor.
Bien que le sport soit vivement recommandé pour une bonne santé, il devient une menace lorsqu’il est pratiqué à une échelle particulièrement élevée.
On entend par addiction, un comportement répété et accompagné de signes de manque, de sevrage et d’un phénomène de tolérance.
Alors, présentez-vous des signes d’addiction au sport ?
Si oui, lisez simplement cet article pour savoir comment vous libérer de ce mal.
À quel moment le sport devient une addiction ?
L’addiction au sport est physique et psychologique.
Avant toute chose, il ne faut pas confondre addiction et bonne habitude.
La bonne habitude se démarque par les bienfaits procurés tandis que si on insiste malgré une blessure, on tend vers l’addiction.
Le sport trois fois par semaine, 30 minutes à 1 heure est une bonne pratique ou encore une activité de renforcement musculaire deux fois par semaine.
Les sportifs professionnels présentent un risque élevé de développer cette addiction.
Les comportements de dépendance se déclarent au cours des périodes difficiles pour les sportifs, comme en cas de blessures ou de la retraite.
Gardons toutefois à l’esprit qu’on est addict quand parce qu’on souffre, on utilise un comportement lambda pour ne pas souffrir.
Voici quelques signes.
La sensation de manque
Lorsque pratiqué à l’excès, le sport est comparable à une drogue.
Aussi en faisant une pause, on ressent les mêmes symptômes que ceux d’une personne en sevrage tabagique.
Le stress et l’irritabilité́
Ce sont des symptômes habituels du sevrage.
Parfois, ils existent avant l’avènement de l’addiction.
La bigorexie a pu les cacher ou les atténuer.
Aussi, à l’arrêt du sport, ils refont leur apparition.
Avant de soigner une bigorexie, il faut analyser tous les éléments liés comme stress, angoisses, inquiétudes et les soigner en parallèle.
L’insomnie
C’est aussi un symptôme classique du sevrage.
Notons que l’insomnie peut être aussi la manifestation d’angoisse et stress dus à d’autres causes que le manque de sport.
L’activité physique ayant un effet apaisant, il revient à l’arrêt ou diminution du sport.
Devenir accro aussi bien aux douleurs qu’au sport lui-même.
Cela peut conduire à des conséquences physiques désagréables.
Pourquoi faut-il traiter l’addiction au sport ?
Il est important de soigner les troubles psychologiques qui bien souvent se cachent derrière l’addiction au sport.
Il s’agit notamment de troubles anxieux et de la dépression.
Quand il y a une addiction au sport, il y a des conséquences et une souffrance qu’il convient de traiter.
On rencontre également des addictions associées à l’utilisation de produits de performances.
Par exemple, dans les années 80-90, le GBL et le GHB étaient pris pour stimuler la masse musculaire.
Aujourd’hui, certains sportifs amateurs utilisent des substances dopantes comme la cocaïne toujours pour le même effet.
Soigner l’addiction au sport, c’est donc aussi désintoxiquer le concerné.
L’addiction au sport s’associe aussi parfois à un mauvais comportement alimentaire voir à l’anorexie qu’il faudra donc soigner.
Comment remplacer le sport ? Et par quoi ?
La prise de conscience est le point de départ de la guérison de l’addiction au sport.
En effet, il faut prendre conscience que quelque chose ne va pas afin de pouvoir réagir en vue de corriger cela.
Les symptômes de sevrage, la perte du contrôle de soi et les conséquences physiques et sociales sont autant de signaux d’alarme de la bigorexie.
Les programmes de thérapie comportementale
Ils contiennent un module de gestion du stress.
Il a pour but d’apprendre au concerné à gérer son stress et à faire face à cette émotion quand il ne peut pas faire du sport pour une quelconque raison.
Des exercices pratiques sont faits durant ces séances.
Les traitements médicamenteux
Il n’existe aucun traitement médicamenteux type pour l’addiction au sport.
Par contre, toujours dans la perspective de gérer le stress, il faut éviter certains médicaments addictogènes comme les benzodiazépines.
Préférez plutôt utiliser des tranquillisants non addictogènes.
De l’avis des spécialistes, il ne faut pas l’arrêter net, car le sport demeure bénéfique pour la santé.
Au contraire, le défi sera de retrouver du plaisir à faire le sport et non plus de pratiquer une activité́ physique pour fuir une quelconque souffrance.
Par ailleurs, l’arrêt du sport entraînera une perte de la masse musculaire.
Le muscle étant plus lourd que la graisse, la fermeté de la peau et le mental en prendront forcément un coup.
La pratique des Techniques de Liberté Émotionnelle
Créées par Gary CRAI, un ingénieur passionné de développement personnel, est aussi une solution pour traiter l’addiction au sport.
Elles permettent de gérer le manque et de découvrir les causes de l’addiction afin de travailler dessus.
Le traitement énergétique
Outre cela, les traitements Reiki permettent un rééquilibrage énergétique, une reconnexion à soi.
Cela permettrait également de reprogrammer son mental.
La pratique de la cohérence cardiaque est aussi une alternative.
Il s’agit ici d’une méthode de relaxation pour gérer son anxiété de manière douce et autonome.
Elle s’associe à merveille à la pratique du sport.
Par ailleurs, il faut s’adresser à un médecin du sport qui a des connaissances en addiction ou à un addictologue qui s’y connaît en addictions comportementales.
Se rendre dans des centre d’addictions comportementales
Vous pouvez également trouver, grâce aux moteurs de recherche, des centres d’addictions comportementales.
En qualité de spécialiste, ces professionnels sauront vous guider parfaitement sur la voie d’un traitement de votre addiction au sport.
Ils pourront vous prescrire le traitement idéal et adapté pour vous.
Voilà donc qui en fait la solution par excellence qui s’offre à vous.
Bon à savoir
Comme toute addiction, la bigorexie se traite très bien grâce à une prise en charge thérapeutique ciblée par un psychologue ou un médecin spécialisé et/ou addictologue.
Le but ne sera pas de faire arrêter complètement l’activité physique au sujet.
Il s’agira plutôt de l’amener à retrouver du plaisir dans la pratique du sport, mais aussi à restaurer la liberté de choix dans la pratique.
Les thérapies cognitivo-comportementales avec leurs actions à large spectre sont les méthodes les plus recommandées.
En conclusion, pour sortir de l’addiction au sport, il faut pratiquer le sport avec modération.
La tentation sera certes grande de repousser ses limites, mais veiller à ne pas en abuser sera le défi à relever.
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