Les 4 (maintenant 5) accords toltèques pour être heureux ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.

Être heureux, et en finir avec le stress, c’est le désir de tout le monde.

Nous vous proposons de découvrir ensemble la recette du bonheur proposée dans un livre culte de Miguel Ruiz.

Cette recette est composée de 5 règles de vie qu’il a nommé « les 5 accords toltèques ».

Lors de sa première version, il n’y avait que 4 accords toltèques, et son cinquième accord est sortie dans son second livre.

L’application de ces règles vous promet la libération, le bonheur et l’amour.

De quoi s’agit-il précisément ?

C’est ce que nous allons découvrir au sein de cet article !

Les accords toltèques : qu’est-ce que c’est ?

L’auteur Miguel Ruiz propose dans son livre de passer avec soi-même des accords, dans le but de rompre les croyances qui nous limitent.

Ces limites que nous développons dès l’enfance et qui déforment notre vison de la réalité, en nous maintenant dans la souffrance.

L’éducation est, en effet, remplie d’injonctions du type « fait pas ci, ceci est juste, cela est faux ».

Ses injonctions conditionnent votre mentalité et définissent les limites de l’image que l’on a de soi, mais également des projections personnelles sur le monde.

Cette analyse n’est pas tout à fait nouvelle.

Elle tire ses origines de la thérapie cognitive.

Celle-ci nous démontre comment le fait de ne pas prendre de distance avec les conditionnements ou le fait de généraliser nos projections de façon abusive peut constituer un piège.

La plus-value du livre de Miguel Ruiz est qu’il présente ces principes à travers 5 accords simples et concrets.

Ce sont des règles applicables par tous, et leur formulation est facile à mémoriser.

Le premier accord toltèque : que votre parole soit impeccable

Il s’agit de s’exprimer avec intégrité.

Il ne faut dire que ce qu’on pense vraiment.

La parole ne doit pas être utilisée pour médire ni contre les autres ni contre soi-même.

Par cet accord, l’auteur nous rappelle la force opérante sur le psychisme du verbe.

En effet, chaque phrase blessante est toujours gardée en mémoire surtout lorsqu’elle vient d’un parent.

En outre, cette parole peut continuer à résonner longtemps après dans le mental.

Les mots ont une influence sur notre perception de la réalité et donc sur la réalité elle-même.

La parole peut construire ou détruire.

Cela concerne aussi celles que l’on s’adresse à soi-même.

Lorsque vous faites raisonner en vous-même un discours négatif, cela ne reste pas sans effet.

Par exemple, si vous vous répétez : « je ne suis pas assez belle pour qu’on m’aime », il est clair que cela vous causera des soucis et du stress à chaque fois que vous serez dans une situation où il faut exprimer votre pouvoir de séduction.

En somme, toute parole négative est à bannir du mental.

Concrètement, l’auteur nous conseille de parler peu, mais parler vrai, tout en valorisant les autres et nous-même.

Le deuxième accord toltèque : n’en faites jamais une affaire personnelle

Pour ne plus être la victime de souffrances gratuites, il faut s’immuniser contre ce que les autres font ou disent.

Il ne s’agit que de leurs projections personnelles.

En effet, les propos et les actes d’autrui ne sont pas nos affaires personnelles.

Ils leur appartiennent en propre.

Leurs critiques et leurs compliments ne sont que l’image qu’ils se font de vous.

Ce sont leurs affaires.

Dans le même ordre d’idées, les événements qui arrivent ne sont pas des conséquences directes de nos actes.

Prendre tous les événements comme nos affaires personnelles, c’est une attitude égocentrique dont il faut se départir d’après l’auteur.

C’est cette fausse croyance qui nous garde dans la souffrance, l’anxiété et le stress.

En pratique, il ne s’agit pas d’être stoïque, mais plutôt de savoir prendre du recul devant toutes les situations de la vie.

Ne jamais se mettre au centre des choses, au risque de tomber dans des sentiments comme la peur, la tristesse ou la colère.

Prendre du recul, ça suffit souvent pour trouver le calme et la sérénité.

Le troisième accord toltèque : ne faites aucune supposition

Cet accord a pour but d’éviter les drames et les malentendus.

Il faut avoir toujours l’audace de dire clairement aux autres ce que l’on désire vraiment et de poser des questions lorsqu’on ne sait pas.

En effet, selon Olivier Perrot, à force de faire des suppositions, on finit par leur donner du poids.

Par exemple, votre conjoint ne vous a pas fait un compliment sur votre nouvelle coiffure, et vous commencez à faire des suppositions : « peut-être que ce n’est pas joli et il ne dit rien pour ne pas me vexer ».

Ces suppositions finissent par devenir un poison, entraînant de la tristesse et des drames.

Cet accord vise donc à nous aider à ne pas commencer ce processus infernal en ayant le courage de demander clairement à l’autre ce que vous désirez et d’être prêts à entendre la réponse.

Le quatrième accord toltèque : faites toujours de votre mieux

Il faut éviter le perfectionnisme.

Faites de votre mieux selon chaque situation.

Arrêtez de vous culpabiliser.

Le perfectionnisme vous vide de votre énergie créatrice, car vous cherchez à en faire toujours trop, ce n’est jamais assez suffisant et cela vous mettra à coup sûr dans un état de stress et de frustration.

Par exemple, Miguel Ruiz explique que parfois, certains jours le mieux que l’on puisse faire est de rester dans notre lit.

Un autre jour, nous avons assez d’énergie pour faire mille fois mieux.

Quelle que soit la situation, il faut juste éviter le piège du perfectionnisme.

Il faut savoir prendre acte de nos réelles capacités et se fixer des objectifs en fonction, sans se mépriser ni prendre en compte les jugements des autres.

Le cinquième accord toltèque : soyez sceptique, apprenez l’écoute

Il ne faut pas croire les autres ni soi-même.

Tout ce que vous entendez doit systématiquement être remis en question.

Prenez l’habitude d’écouter les sous-entendus pour comprendre le message véritable de votre interlocuteur.

En conclusion, Miguel Ruiz nous met en garde pour ne pas croire que nous pouvons appliquer du jour au lendemain ces règles.

Même si elles sont à première vue simples, elles demandent du temps pour pouvoir s’ancrer dans le mental.

De plus, il est possible de s’entraîner pour respecter au mieux ces cinq règles.

Par conséquent en pratiquant simplement la parole impeccable, vous vous habituerez aussi à ne pas faire de suppositions.

Et si vous n’y arrivez pas tout le temps, ce n’est pas grave, faites seulement de votre mieux.

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