Stress et impatience: que faire quand on manque de patience?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Il n’existe pas sur Terre, un seul humain qui n’ait pas été frustré au moins une fois par une difficulté, un retard ou un souci.
Cependant, la capacité à gérer une telle situation est propre à chacun et c’est ce qui définit d’ailleurs, la patience.
Elle est un acte de compassion visant à atteindre les personnes qui souffrent.
Lorsque l’on en manque, l’impatience génère du stress qui ne fera qu’empirer la situation.
Il est donc important de prendre des mesures appropriés pour bien réagir quand on semble manquer de patience.
Découvrez donc ce que vous pouvez faire pour surmonter votre impatience dans cet article!
Apprendre à reconnaître les types d’attentes
Ordinairement, nous avons tendance à croire que la cause de l’impatience est extérieure, ce qui est archi-faux.
Le manque de patience prend toujours sa source à l’intérieur de l’esprit de l’homme.
C’est une attente, une volonté qui n’est pas venue à son accomplissement comme on l’espérait.
Il s’agit donc d’une sorte de déception qui résulte d’une espérance non comblée.
On distingue généralement quatre types d’attentes qui sont tous susceptibles de déclencher une impatience.
Une volonté que l’environnement ambiant soit soumis
Parfois et souvent d’ailleurs, l’on fait des prévisions tout en s’imaginant que la nature et l’environnement se conformeront aux attentes.
Pas de pluie, pas d’embouteillages, pas de retard dans les aéroports et les gares, pas de longues files d’attente, etc.
Lorsque ces choses prévues ne se passent pas exactement comme tel, l’impatience peut facilement s’installer.
Une volonté que tout le monde agisse selon ses normes
Ce que l’on perçoit comme socialement tolérable peut ne pas l’être pour l’autre et vice-versa.
Lorsque l’on n’en prend pas conscience, on peut être amené à souhaiter, à désirer que tout le monde agisse comme l’on juge bon de faire.
Ce qui est bien évidemment impossible en raison de la diversité de l’espèce humaine.
Ce type d’attente cause aussi de l’impatience.
Une volonté surréaliste de bien faire
L’envie de trop bien faire peut facilement conduire à l’impatience.
C’est souvent le cas lorsque l’on se retrouve face à de nouveaux défis.
Un nouvel emploi, une nouvelle création ou tout acte qui nécessite des compétences nouvelles peuvent pousser l’Homme à vouloir surpasser ses limites.
Ne pas s’accorder le temps nécessaire pour acquérir progressivement ces compétences peut aussi générer de la frustration.
Une volonté irréaliste de tout contrôler
Parfois, l’Homme à tendance à vouloir avoir main mise sur tout ce qui se passe dans son esprit.
C’est lorsque l’on pense avoir le delta contrôle sur ses sentiments et sur ses pensées que des émotions parasites viennent tout remettre en cause.
On ne peut pas freiner ses réflexions, mais on peut essayer de ne pas faire preuve de trop d’impatience.
À bien analyser, vous pouvez vous rendre compte que la quasi-totalité de ces attentes ne sont pas en harmonie avec la réalité.
Lorsque vous faites une évaluation de ces 4 types d’attentes, vous parviendrez à identifier celui qui motive votre impatience.
Avec la prise de conscience que vous ne pouvez pas contrôler ces situations, vous serez obligé d’être patient.
Commencer à accepter le monde dans son état
Tout ce que vous désirez et qui vous amène à être impatient est légitime et justifié.
Cependant, cet idéal n’est pas de ce monde puisque ce dernier est fait d’imperfections.
Vous n’avez pas d’autres choix que de vous conformer à ce que vous propose l’environnement.
L’astuce efficace est de concentrer son attention sur une autre chose plus intéressante.
Cela vous permettra de rendre le temps d’attente plus tolérable.
Relativiser vous permettra aussi de parvenir à une gestion plus efficiente de votre patience.
Si par exemple, votre manque est motivé par la pression que vous vous mettez pour apprendre de nouvelles compétences, soyez plus positif.
Essayez de relativiser en vous disant qu’apprendre lentement peut aussi avoir des avantages.
Cela vous amène à mieux apprécier le moment présent.
De même, le résultat sera certainement plus satisfaisant lorsque vous y consacrez le temps qu’il faut.
Pour les situations dans lesquelles les émotions non prévues viennent assaillir votre esprit, pourquoi ne pas les prendre avec humour?
Tentez de les déformer à votre guise afin d’en rire.
Cela rendra votre esprit apte à les accepter avec plus de patience.
C’est un moyen efficace de mettre de la discipline dans votre esprit indiscipliné.
Méditer au quotidien
À force de laisser l’impatience contrôler vos faits et gestes, vous parviendrez à un stade où vous vous sentirez proche de la folie.
A l’intérieur de vous, votre esprit baragouinera des choses peu cohérentes et vous enverra même des images proches du délire.
Le meilleur moyen pour mettre un frein à tout cela, c’est de méditer au quotidien.
Cette activité présentera un double avantage pour vous.
Le premier, c’est la perception du caractère normal de vos pensées parasites.
Vous n’êtes pas la première personne à vivre une telle situation et vous ne serez certainement pas la dernière.
C’est un passage obligatoire pour tous ou presque tout le monde.
Le deuxième avantage de la méditation ici est la capacité à vous permettre d’apprendre la patience.
Face à cette « folie » de l’esprit, la méditation quotidienne est une alternative rassurante.
L’objectif est de transformer l’impatience en patience.
Bien que la tâche ne soit pas juste ponctuelle, à force d’application, les efforts portent généralement leurs fruits.
La méditation de pleine conscience, en utilisant la méthode MBSR pourra aussi grandement vous aider.
Transformer l’impatience en patience
Outre la méditation, il y a certaines techniques qui pourront vous permettre de passer rapidement de l’impatience à la patience.
Pour commencer, repensez aux moments où l’environnement ou les personnes vous poussent à l’impatience.
L’étape suivante qui est indispensable, c’est la prise de conscience du phénomène.
Dès que vous acceptez sa présence, vous pouvez par de petits exercices, parvenir à la gérer.
Il suffit donc de respirer.
Inspirez profondément et relâchez l’air de la même manière.
Tout en le faisant, faites une vidange de votre esprit.
Vous serez tenté de l’évacuer au plus vite.
Ne cédez pas à cette envie.
Au contraire, concentrez votre attention et votre esprit sur la situation.
Faites-le jusqu’au moment où vous sentez que toute votre colère s’est dissipée.
L’alternative pour parvenir au même résultat est de concentrer votre attention simultanément sur votre esprit et sur votre corps.
En le faisant, posez-vous la bonne question: que puis-je faire pour changer cette situation?
Si vous ne trouvez rien à faire, orientez alors vos réflexions vers ce qu’il peut y avoir de « positif » dans la situation.
C’est une pratique de pleine conscience qui réveille votre curiosité et votre intérêt.
Voilà ainsi présenté dans cet article l’essentiel de ce qu’il faut faire pour pallier un manque de patience.
Tenez-en compte pour limiter votre stress.
De plus, si vous souhaitez travailler votre patience, lisez notre article sur le sujet!
Continuez votre lecture :
Stress et maladie psychosomatique: que faire quand le corps parle?
Stress et hypoglycémie réactionnelle: quelles sont les solutions?