Polype nasal : comment éliminer les polypes dans le nez ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Un polype nasal est principalement localisé sur la muqueuse du nez et est souvent le résultat d’une sinusite.
Selon sa taille qui varie d’une personne à une autre, le polype nasal peut être très inconfortable.
Les polypes nasaux ont souvent l’air sans conséquences et sont fréquents, mais ils peuvent avoir de graves répercussions sur la santé, s’ils ne sont pas pris au sérieux.
Nous vous proposons plusieurs solutions pour pouvoir, selon votre situation, vous en débarrasser.
Quels sont les principales causes et les différents symptômes ?
Des allergies aux médicaments, une tumeur maligne ou encore la rhinite allergique peuvent être dans certains cas, les causes du polype nasal.
De prime abord, il est important de préciser qu’un polype nasal apparaît souvent comme inoffensif et attaque fréquemment le malade.
L’âge n’est pas un facteur déterminant, même si on peut quand même noter qu’il atteint principalement les personnes âgées de 30 à 40 ans.
Les polypes peuvent se développer lorsqu’une infection du nez survient par exemple en cas de sinusite.
Dans ce cas-là, il est possible qu’ils disparaissent après le traitement de l’infection ou alors qu’ils persistent, indépendamment du système immunitaire du patient.
Des allergies à certains médicaments comme l’aspirine ou d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent constituer un élément déclencheur pour la maladie.
De plus, une infection bactérienne ou virale peut, dans certains cas, causer un polype nasal.
Notons aussi que le stress chronique peut constituer une cause de ce trouble car il engendre un déficit du système immunitaire.
Cela crée une importante sécheresse des muqueuses.
De plus, les personnes asthmatiques sont également très exposées à un polype nasal.
En effet, 80 % des asthmatiques sont susceptibles de développer ce dernier.
Malgré toutes ces éventuelles causes, il est important de préciser que les origines exactes des polypes nasaux sont encore mal connues.
Nous donnons différentes hypothèses qui peuvent l’expliquer, toutefois aucunes d’entre elles n’ont été certifiées.
Les symptômes d’un polype nasal sont tellement communs que beaucoup de personnes ne comprennent pas qu’elles en sont atteintes.
Parmi ces symptômes nous pouvons citer:
- La congestion nasale.
- Des douleurs faciales.
- Des éternuements à répétition.
- Les maux de tête.
- Un écoulement excessif du nez.
Dans certains cas, on note aussi une anosmie (la perte de l’odorat), mais aussi une diminution de l’efficacité de l’odorat (hyposmie).
Avoir un rhume tout au long de l’année, ou le nez bouché en permanence peut aussi être un élément indicateur.
Nous parlons là d’obstruction nasale quasi-permanente.
Quels sont les différents types de traitements ?
De prime abord, nous pouvons considérer un traitement médicamenteux.
Ici, il s’agira surtout de la prescription de corticostéroïdes locaux sous forme de spray à utiliser dans le nez sur une durée de dix jours.
Ce traitement, plus connu sous le nom de corticothérapie, ne permet pas de guérir de la maladie.
Mais il permet de réduire les symptômes en diminuant la taille des polypes.
Même si elle donne de bons résultats, la corticothérapie a des effets secondaires considérables ce qui fait qu’elle ne peut pas être utilisée plus de 4 fois par an.
Ainsi, l’adoption du spray permet de diminuer toute sensation désagréable pour un meilleur confort chez les patients.
Une alternative serait une intervention chirurgicale.
Cette opération est pratiquée par un chirurgien ORL.
On parle là d’ablation des polypes ou en terme médical, de polypectomie.
Lorsque le traitement médical n’est pas efficace chez le patient, celui-ci peut opter pour cette solution.
Car la chirurgie est conseillée en la présence de cas sévères ou en face de polypes récidivants.
En pratiquant la polypectomie, le chirurgien retire les polypes en modifiant le nez et le sinus afin qu’ils constituent une seule et même cavité.
Cette procédure se fait sous anesthésie locale ou générale.
Après les deux traitements cités plus hauts, d’autres préfèrent utiliser des méthodes plus ou moins naturelles, voire artisanales.
Certains professionnels de la santé recommandent l’utilisation d’eau thermale et minérale comme une cure.
Ils considèrent que le lavage régulier du nez avec ce produit est envisageable pour lutter contre les infections récidivantes.
De plus, la consommation accrue de fruits et de légumes riches en antioxydants peut aussi être un bon moyen pour traiter les polypes nasaux.
Il est aussi bon d’utiliser des huiles essentielles comme l’huile essentielle de menthe poivrée, l’huile essentielle d’arbre à thé ou encore l’huile essentielle d’eucalyptus.
Il faudra faire bouillir de l’eau et verser quelques gouttes d’huile essentielle et inhaler le mélange.
On peut aussi faire un traitement local.
Il s’agit d’appliquer 2 à 3 gouttes sur les parties douloureuses.
Il faut aussi boire beaucoup d’eau.
Soit, au minima, 2 litres par jour.
Il est aussi important de réduire le stress et de se reposer au maximum pour favoriser un système immunitaire efficace.
À cela s’ajoute l’homéopathie, qui est un traitement naturel souvent adopté.
Sanguinaria nitrica, un médicament prisé par les médecins, est un remède capital pour se débarrasser du polype nasal.
Il est toujours conseillé de suivre les recommandations d’un médecin homéopathe, qui peut faire appel à des traitements à bases de Teucrium marum, d’Hyperosmia ou encore de Cadmium sulphuratum.
Quelques recommandations à prendre en compte
Comme nous l’avions mentionné plus haut, les causes exactes du polype nasal ne sont pas totalement connues.
Par conséquent, il n’est pas évident de prévenir la maladie.
Toutefois, la prévention des facteurs pouvant causer l’inflammation de la muqueuse nasale est à prendre en compte.
Dans un premier temps, nous conseillons aux fumeurs d’arrêter le tabac.
En respectant cette règle, le fumeur se met à l’abri de toute inflammation des voies aériennes.
De plus, il diminue le risque d’empirer ou de développer un asthme.
Aussi, il ne faut jamais négliger une infection.
Lorsque cela arrive, il est primordial de consulter un ORL.
Si on sait qu’on est atteint d’allergies respiratoires, il est important de prendre des précautions surtout au niveau de son environnement personnel.
Il ne faut pas hésiter non plus, en parallèle, à suivre un traitement avec un médecin allergologue.
En se conformant à cette recommandation, il est plus facile pour le patient de réduire ces risques liés à l’inflammation.
Nous pouvons aussi ajouter que la prise d’anti-inflammatoire non stéroïdien ou encore la prise d’aspirine est déconseillée lorsqu’on est atteint de polypes nasaux.
La combinaison de ces facteurs peut avoir de graves répercutions sur la santé et aboutir vers la maladie de Widal.
Il est donc important d’avoir une bonne hygiène de vie et d’éviter au maximum les situations stressantes.
Ainsi si vous voulez apprendre à gérer votre stress pour être serein malgré un polype dans le nez, n’hésitez pas à vous inscrire pour suivre notre atelier gratuit.
Continuez votre lecture :
Polyarthrite rhumatoïde : symptômes, causes, traitement ?
Phobie de l’abandon : comment ne plus avoir peur d’être abandonné ?