Photophobie et stress : sensibilité des yeux à la lumière ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Certaines activités ou conditions amènent à développer une sensibilité à la lumière.
Tel est par exemple le cas au réveil ou à la sortie de la salle de cinéma sous un soleil ardent.
Il s’agit d’un phénomène naturel propre à l’adaptation.
Toutefois, il existe des cas chroniques qui nécessitent une assistance médicale.
La photophobie s’inscrit dans la catégorie ainsi évoquée.
Par ailleurs, le stress est une autre situation à laquelle nous sommes naturellement exposés tous les jours.
Le présent article aborde séparément ces deux notions avant de se pencher sur les liens qui peuvent en découler.
Qu’est-ce que la photophobie ?
La photophobie est une hypersensibilité à la lumière allant jusqu’à provoquer une intolérance complète et un inconfort réel face à cette dernière.
En présence de lumière, le photophobe est automatiquement sujet aux douleurs, aux migraines et à toutes sortes de difficultés d’ordre visuel.
Cette situation est si pénible qu’il est souvent obligé de plisser les yeux ou de les fermer totalement pour se protéger.
Cette gêne peut provenir de la lumière du soleil, des lumières artificielles ou même de la lumière des flammes.
De nombreuses personnes sont victimes de cette maladie.
Il convient donc d’en présenter les symptômes les plus caractéristiques.
Les symptômes
Des symptômes de la photophobie, on en décompte plusieurs qui varient en fonction de la personne affectée.
Nous pouvons citer entre autres :
- les troubles visuels ;
- les inflammations autour des yeux ;
- les larmoiements excessifs ;
- la sécheresse oculaire ;
- la sensation de brûlure aux niveaux des yeux.
Il peut généralement s’ensuivre des migraines, des nausées ou des vomissements, des étourdissements ainsi qu’une raideur au niveau de la nuque.
Ces symptômes s’accompagnent de facteurs à risque.
Les facteurs à risque
L’utilisation de certains gadgets à plein temps ou encore les prédispositions de l’organisme peuvent favoriser un tel mal.
Les principaux facteurs de risque sont :
- Une exposition prolongée aux lumières artificielles des ordinateurs, des télévisions ou des téléphones ;
- la pigmentation des personnes aux yeux clairs, car chez eux, l’iris de l’œil est moins opaque ;
- les troubles neurologiques, d’albinisme ou de méninges.
En dehors des manifestations de cette pathologie, il convient d’exposer ses différentes causes.
Les causes
La photophobie présente de nombreuses origines.
Les affections de l’œil
De façon globale, il n’est pas isolé que les maladies oculaires à un certain stade causent la photophobie.
C’est le cas de la blépharite, la conjonctivite, l’uvéite, le glaucome, etc.
Les lentilles de contact
Bien que ce soit rare, il n’est pas exclu que les lentilles causent dans l’œil les microtraumatismes qui provoquent progressivement une photophobie.
Si le mal survient après leur utilisation, il est préférable de les enlever immédiatement.
Les médicaments
Certains médicaments, notamment ceux administrés par voie oculaire peuvent conduire à une photophobie plus ou moins prononcée.
C’est également le cas de certains antidépresseurs.
Les facteurs externes
Parmi ces facteurs, nous avons l’exposition à certains gaz (lacrymogènes) et des facteurs climatiques tels que les vents chauds et secs, le brouillard et les rayons de soleil.
Traitement et conseils pratiques
La première des choses est de consulter un ophtalmologue dès l’apparition des premiers symptômes.
Il se chargera de déceler la cause exacte et proposera le traitement approprié.
Toutefois, que ce soit de manière préventive ou avant d’aller consulter, vous pouvez mettre en pratique plusieurs conseils utiles :
- porter des lunettes de soleil ;
- appliquer des compresses d’eau froide sur les yeux afin d’atténuer les douleurs ;
- utiliser des fonds sombres et diminuer les contrastes de lumière pour ceux qui utilisent régulièrement des écrans ;
- intégrer dans sa nutrition des aliments riches en zéaxanthine (épinards, navets, etc.).
L’anxiété qui résulte de cette situation fait penser au stress.
Qu’en est-il réellement ?
Qu’est-ce que le stress ?
Le stress est l’ensemble des réactions de l’organisme tant psychologiques que physiques que l’on observe chez un individu lorsqu’il fait face à une situation particulière ou à des facteurs d’angoisse.
Tout le monde a déjà vécu, même de manière très brève, une situation stressante.
C’est un fait normal dans le quotidien qui, dans certaines proportions, peut avoir de lourdes conséquences.
Les causes
Le stress est généralement causé par des situations qui représentent un danger pour l’individu.
Tout dépend donc de la sensibilité, du caractère et de la personnalité de la personne face à ces situations.
Nous pouvons citer :
- les situations violentes, abusives ou conflictuelles ;
- l’anxiété ;
- la dépression due à l’exposition à des situations traumatiques ;
- la consommation ou dépendance à toutes substances illicites ;
- les troubles du sommeil.
Comme tous les troubles, le stress présente de nombreux symptômes.
Les symptômes
Les signes et symptômes du stress peuvent être appréciés sous trois angles différents : physique, mental et émotionnel.
Sur le plan physique, un individu stressé peut se plaindre régulièrement de maux de tête, de vertiges, de douleurs musculaires, de troubles de l’alimentation et du sommeil, de nausées, etc.
Mentalement, il éprouve généralement des difficultés à se concentrer.
Il est plutôt pensif et oisif.
Cette situation peut également créer chez lui des troubles de mémoire et des difficultés à faire des choix.
Émotionnellement, les personnes stressées font généralement face à l’angoisse, à l’anxiété, à l’inquiétude permanente, à la perte de confiance, au surmenage et aux troubles d’humeur, etc.
Lorsque le stress devient chronique, à tous ces symptômes peuvent se greffer entre autres des comportements violents, l’isolement, le tabagisme ou l’alcoolisme.
Traitement
Une fois les symptômes détectés et l’état de stress constaté, il faut le gérer ou le soigner en fonction de sa gravité.
Des techniques et méthodes de gestion du stress sont recommandées en premier ressort.
On retrouve dans cette catégorie des exercices de relaxation, de respiration, la pratique d’une activité physique et la communication.
Si malgré ces manœuvres, l’état de stress persiste et devient peu à peu de la dépression ou si l’anxiété devient quotidienne, consultez rapidement un médecin spécialisé.
Il saura mener le diagnostic clinique et conseiller les solutions les plus adaptées pour traiter le mal qui vous ronge.
Quel est le lien entre photophobie et stress ?
De prime abord, il est difficile de faire un véritable lien entre ces deux maladies.
La photophobie peut entraîner un état de stress chez ses victimes puisqu’ils développent quasiment une peur de la lumière.
De plus, ses symptômes et sa manifestation particulièrement douloureuse rendent le patient inquiet quant à ses chances de retrouver son état de santé initial.
Rappelons que certains cas de photophobie causés par des maladies telles que la cataracte peuvent conduire à une opération oculaire.
Parallèlement, le stress peut également affecter la vision en dehors des effets psychiques et physiques qui lui sont traditionnellement reconnus.
C’est ce qu’on appelle le stress visuel.
Il se caractérise par une fatigue visuelle et peut même entraîner une perte temporaire de la vue.
La personne victime de stress visuel est aussi particulièrement affectée par une hypersensibilité à la lumière ou photophobie.
En définitive, la photophobie et le stress sont deux troubles fortement corrélés.
En tout état de cause, n’oubliez pas qu’il y a toujours une solution.
Une fois les symptômes détectés, optez pour le traitement le plus adapté.
Continuez votre lecture :
Peur de l’accouchement : comment accoucher sans stress ?
Pilule contraceptive et troubles de l’humeur : quel est le lien ?