Comment guérir sa peur de l’IRM quand on est claustrophobe ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les découvertes scientifiques ont révolutionné plusieurs secteurs d’activité et permettent de faire avec célérité, les tâches autrefois chronophages et fastidieuses.
Sur le plan médical, elles ont donné naissance à plusieurs outils de dépistage parmi lesquels figure l’IRM.
C’est un examen de santé qui permet d’avoir un diagnostic complet sur l’intérieur du corps.
Lequel diagnostic permettra de prendre des mesures spécifiques concernant le mal détecté.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) s’apparente beaucoup plus à un tube très étroit dans lequel le patient est disposé.
Il est clair qu’il serait très difficile de passer ce test quand on a peur des espaces confinés et restreints.
Comment surmonter alors sa peur de l’IRM quand souffre de claustrophobie ?
Des réponses vous seront apportées dans cet article.
L’IRM qu’est-ce que c’est ?
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen médical qui permet d’avoir des informations exhaustives sur certaines lésions spécifiques.
Ces dernières, presque invisibles, ne sont pas détectées grâce à la radiographie ou au scanner.
Cette méthode vient donc résoudre ce problème grâce à des vues en deux ou en trois dimensions de l’intérieur du corps.
Le principe de l’IRM est simple : utiliser les propriétés magnétiques de l’hydrogène.
En effet, le corps humain possède plusieurs atomes d’hydrogènes.
L’IRM emploie des aimants très puissants et des ondes radio.
Les aimants vont stimuler les atomes d’hydrogènes présents dans le corps.
Ces derniers vont tous s’orienter dans la même direction.
Ensuite, grâce aux ondes, les atomes subissent une excitation et sont mis en résonance.
Une fois l’examen terminé, les atomes restituent de l’énergie accumulée.
Ce signal sera enregistré, analysé et traité.
Il est bon de savoir que les tissus ne renferment pas la même quantité de protons d’hydrogène.
Le signal émis changera donc d’un tissu à un autre.
Par contre, les salles d’IRM ont la même ossature.
Il s’agit d’une machine et d’un pupitre de commande.
La machine ressemble à un tunnel de 2 mètres de long dans lequel se trouve un aimant.
Le patient est ensuite mis à l’intérieur avec des antennes adaptées aux parties concernées par l’examen.
Il reste immobile et ne peut sortir que grâce à l’aide du technicien.
Ce dernier d’ailleurs se retrouve derrière une vitre protectrice.
C’est à partir de ce lieu qu’il coordonne ledit examen.
L’IRM, même si elle peut être source de stress pour certains, est la solution idéale si une analyse pointilleuse s’impose pour détecter des troubles au niveau du cerveau, de la colonne vertébrale, etc.
La claustrophobie : définition, causes et symptômes
La claustrophobie est une peur inexpliquée et intense des espaces confinés et restreints.
Elle est considérée comme un trouble anxieux et peut engendrer dans certains cas une crise de panique.
Ce terme a été inventé par le célèbre docteur Andréa Verga puis introduit en France par le professeur Benjamin Ball en 1879.
Pour résumer, la claustrophobie est une phobie douloureuse des espaces clos (ascenseur, IRM, etc.) et aussi des espaces bondés.
Ce trouble devient handicapant et mine le quotidien des sujets atteints si des mesures ne sont pas prises.
Quelles sont les causes de la claustrophobie ?
Les causes de la claustrophobie varient d’un individu à un autre.
Elles sont donc difficiles à appréhender.
Toutefois, on peut distinguer :
- une agression survenue dans un espace confiné,
- une forte exposition aux relations oppressantes,
- un traumatisme émotionnel dans l’enfance.
L’enfance est une période où l’individu est en état de fragilité et ploie vite face au stress.
Lorsqu’il est par exemple enfermé durant plusieurs heures dans un endroit restreint, il en garde un mauvais souvenir.
Certains scientifiques soutiennent l’idée que ces troubles peuvent être héréditaires (transmises génétiquement).
Quels sont les symptômes de la claustrophobie ?
La claustrophobie est une forme particulière d’agoraphobie qui se traduit premièrement par une peur d’étouffement ou de manque d’air dans les espaces clos.
Plusieurs signes peuvent permettre d’identifier les claustrophobes, surtout lorsqu’ils sont dans des endroits confinés et restreints.
Il s’agit :
- de palpitations suivies d’une accélération du rythme cardiaque ;
- de nausées et de vomissements ;
- de vertiges ;
- de tremblements des membres inférieurs ;
- d’engourdissement des membres supérieurs ;
- de douleurs lancinantes au niveau de la cage thoracique, etc.
Ces symptômes ne sont pas d’office ceux d’une claustrophobie.
Seul un examen complet pourra le confirmer.
Comment traiter la peur de l’IRM ?
Bien qu’étant indolore et très bénéfique pour la santé, l’IRM est un examen redouté par plusieurs patients claustrophobes.
Il ne peut d’ailleurs en être autrement car pour réaliser l’examen, le patient est introduit à l’intérieur d’un long tube.
Ce tube donne une sensation d’enfermement.
L’espace est vraiment restreint, et il est impossible de bouger sans l’intervention du personnel médical.
Les claustrophobes ne se sentent pas du tout à leur aise.
Toutefois, il est possible de guérir cette peur de l’IRM quand on est claustrophobe.
La psychothérapie
Réussir à vaincre cette peur revient à traiter le problème à la base : la claustrophobie.
Pour ce faire, vous pouvez vous inscrire à des séances de psychothérapie.
Ce traitement est un travail qui peut prendre beaucoup de temps, il faut donc miser sur la patience.
Grâce à ces séances, le psychothérapeute va détecter l’origine de l’angoisse.
En faisant recours à certains exercices spécifiques, il s’évertuera à éliminer la source de votre stress.
La phobie va disparaître par la suite.
Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC)
Vous pouvez également recourir aux thérapies cognitivo-comportementales.
Ces thérapies ont pour but d’exposer le claustrophobe à ses peurs.
Ce faisant, il se débarrassera progressivement de ses craintes.
En effet, ces thérapies s’attaquent aux difficultés du patient par des exercices pratiques centrés sur les symptômes.
Ils sont suivis rigoureusement par un thérapeute.
Ce dernier se focalise sur les émotions ressenties par le patient.
La pratique du Yoga
Bien plus qu’une simple activité physique, le Yoga est une discipline sportive qui permet de réconcilier le corps et l’esprit.
C’est l’exercice idéal pour retrouver une paix intérieure et atteindre la béatitude.
Il réduit le stress.
Outre ses bienfaits insoupçonnés pour le corps, il a de nombreux bienfaits sur le plan psychique.
Il permet par exemple de rééquilibrer le système nerveux.
Avec une application rigoureuse, vous pouvez vaincre cette peur de l’IRM.
Vous pouvez également exposer vos craintes aux professionnels de la santé en charge de votre examen (IRM).
Ces derniers vous donneront les directives à suivre pour surmonter cette peur.
Par ailleurs, il existe des IRM à champ ouvert qui permettraient de soulager les claustrophobes.
Ces appareils de nouvelle génération sont disponibles un peu partout en France.
Toutefois, ce n’est pas une solution idéale pour en finir avec le mal.
Pour véritablement vous en débarrassez, vous pouvez suivre notre atelier Stress.app qui est d’une efficacité redoutable !
À présent, vous avez toutes les cartes pour faire face à votre peur de l’IRM.
Vous pouvez alors profiter alors des bienfaits de ces méthodes médicales.
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