Comment guérir sa peur de la folie mentale ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Comment guérir sa peur de la folie mentale ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La peur de la folie est souvent le prolongement d’une longue crise d’angoisse, de moments récurrents de stress, de la peur, d’une profonde anxiété qui perdure, de la peur de la dépression.

En général, les personnes qui souffrent de la peur de la folie mentale sont des personnes normales.

Comment vaincre cette peur ?

Cet article se propose de répondre à cette question.

La folie mentale : causes et symptômes

La folie mentale est un trouble psychiatrique du comportement et de l’esprit caractérisé par un dérèglement des pensées, des émotions et du comportement considéré comme le résultat d’une maladie qui altère les facultés mentales du sujet.

Elle entraîne une détresse de l’individu, une extrême souffrance, une difficulté au travail et dans ses relations sociales qui sont le reflet de troubles du développement mental, de troubles biologiques, génétiques, sociaux et psychologiques dans le cerveau.

La folie est donc déclenchée lorsque ces différents facteurs sont réunis, elle peut être passagère, latente, provoquée, résultée de l’hérédité, être chronique.

Plus précisément, la folie mentale est déclenchée par une combinaison d’événements douloureux comme un divorce, un accident, la mort d’une personne chère une disposition génétique au trouble et de mauvaises habitudes de vie comme la prise de drogue et d’alcool.

De plus en plus de psychiatres lui préfèrent l’appellation trouble mentale ou trouble psychique.

Les signes les plus connus d’un trouble mental sont : un manque d’énergie, entendre des voix, un repli sur soi, des douleurs inexpliquées, un sentiment d’incapacité et d’impuissance à agir, des sautes d’humeur récurrentes, des hallucinations, des troubles de la mémoire, de la concentration, du langage et un comportement désorganisé, un sentiment de désespoir, d’inquiétude, de peur permanente, les nerfs à fleur de peau, des idées délirantes, une envie de faire mal aux autres et à soi-même, une impression d’irréalité, la permanence de questions existentielles et des questionnements étranges, des difficultés à avoir un raisonnement normal, etc.

Ces symptômes ressemblent bien aux symptômes que présentent une personne anxieuse, une personne angoissée présenter ces signes ne signifient pas forcément devenir fou.

Aucune raison de s’inquiéter donc.

Guérir de la peur de la folie mentale : se rassurer

Avoir peur de la folie mentale est une preuve que l’on va bien, que l’on n’est pas fou.

Cette peur naît de la perte de contrôle que l’on a sur une situation.

Elle entraîne une grande anxiété qui se manifeste par une succession d’images incontrôlées, involontaires qui envahissent l’esprit comme des flashs, comme des scénarios assez précis ou flous.

Ces images inopinées perturbent l’esprit et s’opposent généralement à la nature profonde de la personne.

L’on peut alors se surprendre en train de violer sa partenaire, de faire violence sur un proche alors même que l’on n’a pas une personnalité agressive en vrai.

La peur de passer à l’acte pendant un moment d’oubli devient alors persistante : l’on a peur de devenir fou.

Les émotions négatives s’installent dans l’esprit, l’on entre dans une spirale négative, dans un labyrinthe, la peur de devenir fou grossit avec la récurrence des images.

L’on se questionne.

Il est bien possible de vaincre la peur de devenir fou et de reprendre le contrôle de son esprit.

Plutôt que d’avoir peur de la folie mentale, il est important de se rassurer parce que ces questionnements, leur résurgence, le retour interrogatif sur soi sont la preuve que l’on est en prise avec la réalité : lorsque l’on est fou, ces questions-là ne préoccupent plus.

Pour y arriver, il faudra faire une introspection, libérer les blocages émotionnels, accéder au cerveau afin de libérer les émotions qui y sont retenues, faire la paix avec soi-même et vaincre la phobie de la folie mentale : il faut donc procéder à une autothérapie.

Suivre une thérapie

Lorsque l’on n’y arrive pas seul, il est possible de se faire aider par un professionnel.

Il est possible de recourir à un psychologue pour se faire assister dans son cheminement.

Le travail du psychologue consistera à décrypter ce que signifie cette peur, à travailler sur ce qui l’alimente en allant à la source même de la peur.

Il travaillera sur l’impact émotionnel du choc à l’origine de l’angoisse par la thérapie verbale pour la faire céder petitement.

Si elle montre ses limites, il pourra recourir à d’autres techniques spécifiques comme le L’EMDR (Eye Mouvement Desensitization and Reprocessing).

Cette thérapie utilise l’effet thérapeutique de stimulations bilatérales afin de réduire la charge émotionnelle d’événements anxiogènes.

Elle permet de restructurer le cerveau, d’apaiser les réactions émotionnelles, de réinterpréter les événements et d’atténuer leur violence.

Elle n’est néanmoins pas très efficace pour les personnes profondément déstabilisées.

Il est aussi possible de faire recours à d’autres thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la stimulation magnétique transcrânienne (SMT), la stimulation cérébrale profonde (SCP).

La thérapie comportementale regroupe un ensemble de traitement dont l’action consiste à exposer la personne à sa peur de façon modérer, de façon répétée et non traumatisante afin de permettre au patient de contrôler progressivement sa peur de la folie mentale.

La stimulation magnétique transcrânienne, technique de stimulation transcrânienne utilisée pour traiter les affections neurologiques et psychiatriques, consiste à appliquer des impulsions magnétiques sur le cerveau.

Ces brèves impulsions se font avec une bobine placée à la surface du crâne.

La stimulation cérébrale profonde, elle est une méthode invasive.

Il s’agit ici d’implanter des électrodes dans le cerveau ce qui permet d’améliorer les troubles obsessionnels.

Ces thérapies sont accompagnées par la prescription d’antidépresseurs, de neuroleptiques, d’anxiolytiques dont l’efficacité n’est plus à prouver.

Il s’agit de la fluvoxamine, du citalopram, de l’excitalopram, de la sertaline, de la paroxétine, de la clomipramine… qu’on appelle également des anti-obsessionnels.

Opter pour d’autres techniques de traitement

D’autres techniques permettent de vaincre la peur de la folie mentale.

C’est le cas de l’hypnose, de la sophrologie, de la méditation, du yoga et d’autres techniques.

Elles permettent d’éliminer la toxine du cerveau, de libérer les blocages émotionnels, d’évacuer les émotions bloquées.

La méditation de pleine conscience permet de reconsidérer la douleur grâce à des entraînements d’acceptation et de lâcher prise.

Par ailleurs, il faudra modifier son mode de vie en adoptant un rythme de vie sain et équilibré, en faisant davantage d’exercices physiques, en modérant la consommation d’alcool, de caféine, en évitant la drogue, en dormant normalement et en travaillant l’estime personnelle et la confiance en soi.

Conclusion

La peur de la folie est un le résultat d’une angoisse, d’une profonde anxiété.

Avoir peur de devenir fou est la preuve que l’on n’est pas fou.

Il faut donc se rassurer et changer de mode de vie afin de vaincre cette peur ou aller vers des thérapeutes.

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