Comment guérir sa peur de l’échec pour surmonter la procrastination ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Comment guérir sa peur de l'échec pour surmonter la procrastination ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Remettre à plus tard les obligations du présent est une manie dont certains n’arrivent pas à se défaire.

C’est ce qu’on appelle la procrastination.

Plusieurs éléments justifient ce comportement dont la cause relève de plusieurs facteurs et qui n’est pas sans conséquence sur son sujet.

La procrastination est la tendance à reporter, à tout remettre au lendemain.

Selon une étude de OpinionWay commandée par l’entreprise JeChange, qui lutte contre la procrastination à travers des aides aux Français dans leurs démarches administratives, 49 % des Français procrastinent au moins une heure au travail par jour pour 45 % concernant l’exécution des tâches ménagères et 14 % pour les courses à effectuer.

La même enquête révèle qu’en 40 ans en France, la procrastination aurait augmenté de 300 à 400 %.

Comment affronter ses obligations et éviter de passer pour le roi de la traîne ?

Comment arriver à affronter ses tâches et réaliser ses objectifs ?

Nous vous expliquons ici les principales causes de ce comportement et comment guérir sa peur de l’échec pour surmonter la procrastination.

La procrastination et la peur de l’échec

La procrastination est souvent associée à l’attitude d’une personne qui évite de faire, de réaliser, d’évoluer dans ses tâches ou ses objectifs.

Elle trouve ses causes dans l’ennui, la peur de l’échec.

Chez certains, la procrastination est la manifestation d’un manque de confiance en soi, pendant que chez d’autres individus le manque d’organisation en est la principale cause.

Enfin, il est important de savoir que l’un des principaux facteurs qui poussent à la procrastination est l’anxiété.

Les causes de ce comportement sont multiples, mais, dans tous les cas, il est important pour le procrastineur de pouvoir connaître l’origine de son mal et savoir comment l’affronter afin de limiter ses conséquences.

La peur de l’échec est souvent associée à un manque de confiance en soi et la gestion du stress.

L’individu qui exprime des craintes ou des doutes sur ses propres capacités et susceptibles de développer des tendances favorables à la procrastination.

Ces individus sont souvent sans réaction, en se figeant dans l’attente de la meilleure situation qui pourra les motiver à agir.

La peur de l’échec est donc néfaste à la réalisation de ses moindres obligations et expose son auteur à bien des conséquences.

Les sources de la peur de l’échec sont multiples : un échec marquant, une mauvaise image de soi-même ou une expérience personnelle traumatisante sont susceptibles de provoquer cette attitude de résistance à affronter les choses nouvelles et provoquer la peur de l’échec.

Dans tous les cas, ce sont des situations qui sont favorables à la procrastination.

Et il est fréquent de voir certains individus manifester ce comportement comme une conséquence de leur peur d’échec ou d’un manque de confiance.

Ainsi, redoutant l’échec, ces individus repoussent sans cesse les obligations qui sont les leurs au lieu de se donner la chance d’essayer.

Ils refoulent de ce fait le droit de réussir.

C’est la parfaite manifestation de la procrastination.

Comment vaincre sa peur de l’échec et dire définitivement adieu à la procrastination ?

L’une des démarches les plus recommandées contre la peur de l’échec est la solution thérapeutique via la démarche de développement personnel.

L’individu qui a peur de l’échec doit affronter ce qu’il redoute le plus dans chaque épreuve en recherchant la prise d’initiative et la sensation de confiance en soi.

Cette attitude du « qui ne risque rien n’a rien » doit être un élément moteur qui doit motiver à aller chercher le succès dans chaque action plutôt que de s’obstiner à penser l’échec qui peut se trouver dans chaque initiative.

Mais également, face à la peur de l’échec, il est préférable de s’imaginer tous les résultats possibles qu’on peut obtenir à l’issue de l’action à entreprendre.

Penser à une issue positive est une source de motivation.

Et mieux encore, d’une part envisager une autre possibilité de tirer profit d’une situation d’échec permet également de relativiser cette sensation de peur de l’échec.

D’autre part, penser à un sentiment de regret que l’inaction peut causer est une des méthodes infaillibles pour vaincre sa peur de l’échec.

Parce qu’après tout, « qui ne risque rien n’a rien ».

Il est également recommandé, dans une situation de peur face à l’échec, de travailler sa confiance en soi.

Face à la peur de l’échec, il est important de se fixer ses propres objectifs réalisables et atteignables.

C’est la prise d’initiative.

Ainsi, il ne restera plus qu’à faire confiance à ses propres qualités et atouts pour les atteindre.

Par ailleurs, il est vivement conseillé de demander de l’aide autour de soi et d’avoir l’humilité de s’inspirer des personnes qui ont réalisé avec succès une initiative pareille.

Comment surmonter la procrastination ?

Comme on a pu le constater, face à la procrastination, il est important d’adopter une posture radicale et ferme.

Ainsi, pour surmonter la procrastination il est essentiel de se fixer des objectifs, de se donner des résolutions.

D’abord, il faut réussir à se concentrer.

La concentration passe par la maîtrise et le contrôle des éléments extérieurs qui viennent troubler la tranquillité nécessaire à la prise d’initiative.

Pour réussir cette phase de concentration, il est important de s’éloigner des choses qui ne sont pas utiles à notre efficacité : les réseaux sociaux, internet, le téléphone portable, les visites ou discussions sans objectifs sérieux.

Ensuite, il est impératif de morceler l’horaire de travail et de rester fidèle à « son » rythme de travail.

Partitionner le temps de travail entre un temps de concentration et un temps de pause (par exemple quarante-cinq minutes de travail et quinze minutes de pause) est idéal pour garder la concentration minimale pour la réalisation de ses tâches et le temps personnel au cours la journée.

De plus, il faut s’accorder que les petites pauses permettent de se congratuler de l’effort réalisé à respecter strictement ses propres défis.

Ces moments permettent par exemple d’écouter de la musique, de consulter ses mails ou ses notifications réseaux sociaux, ou même de se dégourdir les jambes.

C’est une démarche propice à l’atteinte de ses objectifs et surmonter efficacement la procrastination.

Enfin, il est important d’adopter une bonne hygiène de vie pour mieux se retrouver dans les meilleures prédispositions pour surmonter la procrastination.

Respecter les trois repas quotidiens permet de garder un bon équilibre physique.

De plus il est important de bien dormir, en respectant au mieux les huit heures de sommeil par jour.

Et plus encore, il est déconseillé de passer trop de temps devant les écrans le soir ou de s’éterniser devant son téléphone portable à longueur de journée.

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