Peur de la compétition : comment gérer le stress sportif ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les sportifs sont régulièrement confrontés à une certaine nervosité avant ou pendant une compétition.
Cette situation de stress peut souvent avoir des incidences sur les performances individuelles, voire collectives de l’équipe.
La gestion du stress devient alors un paramètre non-négligeable dans la vie des athlètes qui utilisent un certain nombre de pratiques pour ne pas subir une pression négative.
Ce guide fait le point sur la problématique de la gestion du stress du sportif.
Le stress en compétition sportive
La plupart des sportifs, amateurs ou professionnels, sont confrontés à la pression lors des rencontres sportives.
Cette anxiété avant et pendant la compétition fait de la gestion du stress, l’une des problématiques les plus étudiées en sport.
Dans l’imaginaire des compétiteurs, le stress est très préjudiciable à la performance et reste incompatible avec le sport.
La perception du stress comme un handicap en compétition ne se vérifie pas dans toutes les situations.
Le bon stress
Communément appelé stress positif, le bon stress va stimuler le sportif et le booster en lui donnant la dose de confiance nécessaire.
Ce stress facilite la sécrétion d’hormones par l’organisme qui favorise la performance et le dépassement de soi.
Ce stress favorable à la performance permet de foncer, tête baissée, et d’affronter un objectif censé être difficile ou irréalisable.
Il est un puissant motivateur pour accomplir des tâches en adéquation avec les aspirations personnelles du compétiteur.
Néanmoins, l’accomplissement de la performance est ressenti physiquement et associé à un sentiment de fatigue saine.
Par ailleurs, si un léger stress est inévitable et profitable avant et pendant une épreuve sportive importante, le contraire peut être néfaste.
Le mauvais stress en compétition sportive
Une trop grande nervosité est un risque de contre-performance pour tout athlète en compétition sportive.
Il s’agit du mauvais stress associé à une sécrétion considérable d’insuline par le pancréas.
Face à cette situation, le sportif va vider très vite ses réserves de glucose et il peut être sujet à de petits vertiges, à des tremblements et à une vigilance altérée ou une dégradation du geste technique, de la lucidité et des réflexes.
Concrètement, le mauvais stress amène le sportif à une sous-estimation de la situation et à un doute sur ses capacités à accomplir les tâches affectées.
Anxieux, il a une sensation de jambes en coton, de troubles digestifs, de pensées négatives et d’hypertension.
En définitive, une attitude d’un athlète trop stressé peut influencer négativement sur sa préparation (l’alimentation, le sommeil, la période d’affûtage, etc.) ainsi que sur ses performances.
Dans un sport collectif, les répercussions peuvent impacter les autres membres de son équipe.
Cependant, il est possible de ramener son stress à un niveau acceptable en apprenant à bien le canaliser.
La gestion du stress pour le sportif
Le compétiteur, pour maximiser ses chances de réussir, se doit de bien gérer ses peurs.
En réalité, son stress doit être positif et lui permettre d’avoir un regain d’énergie et de motivation.
En outre, la gestion du stress en compétition requiert une préparation et de bonnes pratiques dans le but de stopper cet intrus que l’on nomme le mauvais stress.
L’analyse du stress sportif
Pour un sportif, il est normal de stresser avant une compétition, même s’il faut réduire son influence négative.
Pour y arriver, il est important de savoir analyser ce stress pour comprendre sa provenance.
La gestion du stress pour le sportif commence donc par son analyse.
Le stress en compétition vient du milieu sportif en tant que tel qui demande de nombreuses adaptations à certaines situations.
Il provient généralement de la crainte de ne pas être à la hauteur ou d’avoir des difficultés à développer son jeu, par exemple.
Mais il peut aussi être causé par des facteurs externes comme le changement d’entraîneur ou l’apprentissage d’une nouvelle technique.
La pression peut venir aussi d’un premier échec ultérieur ou d’un changement de niveau de compétition (le passage à la catégorie supérieure).
Enfin, d’autres facteurs peuvent favoriser le stress du sportif : la peur du succès, la peur de perdre son titre ou de se blesser, notamment.
L’évacuation du stress avant la compétition
Évacuer son stress avant une compétition est un point très important.
Nous allons vous donner quelques astuces pour que vous puissiez facilement y arriver.
La préparation mentale
Elle revient à aborder la compétition au niveau du mental.
Un bon mental conditionne les performances sportives et influence souvent le physique et la technique.
La préparation mentale permet au sportif de mieux contrôler ses émotions avant et pendant le match.
Dans cette préparation, l’athlète peut recourir à un coach mental qui va user de la psychologie et de la relaxation pour l’aider à garder le contrôle, à ne pas s’énerver, à ne pas paniquer et à ne pas baisser les bras.
Une bonne hygiène de vie
L’hygiène de vie a un rôle essentiel pour le sportif.
Ce dernier en priorisant une alimentation saine, un sommeil de qualité et la modération des excitants (les cigarettes, le café, l’alcool…) se protège d’un mauvais stress.
Les techniques pour évacuer le stress
Plusieurs techniques concourent à réduire le stress du sportif avant une compétition.
Elles peuvent s’apparenter à de simples gestes, mais sont tout aussi déterminant pour gagner.
Voici quelques exemples de techniques que vous pouvez mettre en place.
La relaxation
Elle est idéale pour rester calme pendant la compétition.
La relaxation peut revêtir différentes formes : l’hypnose, le yoga, la méditation, le massage, la réflexologie, le travail respiratoire ou encore le shiatsu.
En règle générale, ces techniques permettent de mieux contrôler la fréquence cardiaque et respiratoire et ainsi de réduire la tension artérielle.
Il en ressort un sentiment de bien-être nous permettant d’aborder la rencontre sportive plus calmement et plus sereinement.
Les techniques de relaxation anti-stress devraient certainement vous aider à vous sentir mieux.
La respiration profonde
La respiration profonde, très présente en sophrologie, permet d’apporter suffisamment d’oxygène dans les poumons pour évacuer efficacement la pression et le stress.
Cette technique met à contribution les poumons, l’abdomen et le diaphragme.
Les autres astuces et conseils pour évacuer le stress
Si les techniques que nous avons citées ci-dessus ne fonctionnent pas, nous allons vous donner quelques remèdes qui devraient vous aider.
Les remèdes naturels
Pour minimiser l’impact du stress, les sportifs peuvent utiliser des tisanes à base de fleurs et de plantes qui sont souvent efficaces pour endiguer les troubles du sommeil.
Elles ont des vertus sédatives et peuvent se boire en longueur de journée ou le soir avant de se coucher.
Ce sont par exemple la passiflore, la mélisse ou encore l’eschscholtzia.
L’homéopathie
Des produits homéopathiques tels que le Gelsemium et/ou l’Ignatia peuvent apaiser ce mauvais stress.
Les pratiques et les techniques pour canaliser le stress chez le sportif sont assez diverses et en faire une liste exhaustive semble difficile.
En dehors de celles précitées, il existe l’écoute de la musique pour se détendre, le respect de la routine, la relativisation, par exemple.
Notre atelier gratuit peut également être d’une aide précieuse pour le sportif.
Alors si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à vous inscrire !
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