Paresthésie et stress : solutions contre les fourmillements ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Le plus souvent, les engourdissements sont passagers et sans gravité.
Toutefois, ils peuvent aussi être le signe du stress ou d’une pathologie plus grave, en particulier neurologique.
Il ne faut donc pas négliger de tels symptômes.
Ces sensations anormales sont appelées en médecine, « paresthésies ».
On peut définir la paresthésie, comme, un trouble du toucher.
Ce trouble se caractérise par des picotements, engourdissements et fourmillements au niveau d’un membre, généralement aux extrémités.
Ces fourmillements peuvent toucher les mains, certains doigts, mais aussi le visage et les jambes.
Le plus souvent, les fourmillements dans les mains apparaissent suite à la compression d’un nerf au niveau du bras.
Les causes et les différentes manifestations de la paresthésie
La source du problème peut se situer sur les nerfs périphériques, et plus rarement au niveau de la moelle épinière ou du cerveau.
Il peut également s’agir du stress.
Pour comprendre l’origine des engourdissements, le médecin s’intéressera à :
- leur localisation : est-elle symétrique, unilatérale, vague ou bien définie, « migratrice » ou fixe, etc. ?
- leur persistance : sont-ils permanents, intermittents, apparaissent-ils dans certaines situations précises ?
- aux signes associés : déficit moteur, troubles de la vision, douleurs, etc.
De manière générale, lorsque les engourdissements sont intermittents et que leur localisation n’est pas fixe ni bien délimitée et qu’il n’y a pas de symptômes graves associés, la cause est le plus souvent bénigne.
Le fait d’avoir des engourdissements persistants, qui touchent des zones bien définies (par exemple les mains et les pieds) et s’accompagnent de symptômes précis, peut signifier la présence d’une maladie potentiellement grave.
L’organe du toucher est principalement représenté par la peau.
L’une de ses fonctions essentielles est de ressentir les différentes sensations.
Qu’elles soient douloureuses ou non, liées à la chaleur ou au froid, ou encore provoquées par un choc, la peau ressent toujours les sensations.
Cependant, le fonctionnement de cet organe tactile peut faire l’objet d’un dérèglement.
Ce dérèglement est à l’origine de troubles, comme dans le cas d’une paresthésie.
Les causes en sont nombreuses, allant de la carence en vitamine B12 à l’hypoglycémie, en passant par la hernie discale et la compression d’un nerf.
Ce qui est par exemple le cas, lorsqu’un nerf est touché suite à une intervention chirurgicale, provoquant ainsi une baisse de sensibilité.
De même, lorsque l’individu se met dans une position inadéquate pendant une durée prolongée, cela peut aussi provoquer des signes du trouble.
Les symptômes les plus caractéristiques de la paresthésie, qu’elle soit chronique ou ponctuelle, sont les fourmillements, les engourdissements et les picotements.
Ces symptômes associés sont en général dus à la compression, l’irritation ou la lésion d’un ou plusieurs nerfs.
À quel moment faut-il faire une consultation médicale ?
Il est préférable de consulter dès l’apparition des premiers signes du trouble.
En outre, les manifestations chroniques ou récidivantes imposent une consultation médicale.
Toutefois, le médecin homéopathe n’a pas comme seul rôle de faire un suivi du traitement.
Il est également le mieux placé, pour déterminer la nature du traitement et la posologie à suivre.
Il faudra donc passer voir ce spécialiste pour qu’il vous apporte des éléments de réponses sur le mal qui vous touche.
Aussi, conseille-t-on, toujours, de voir l’homéopathe avant de commencer le traitement.
Le praticien pourra en effet déterminer une prescription sur mesure, entièrement ajustée aux spécificités du terrain du sujet, car l’homéopathie tient compte de la globalité de l’individu.
De cette manière, vous vous assurez de traiter le mal de façon efficace.
Les remèdes préconisés et les posologies correspondantes
Généralement, on pense qu’il n’y a pas de traitement spécifique aux fourmillements (paresthésies).
Il faut traiter la maladie qui en est à l’origine.
Toutefois, l’homéopathie propose des solutions intéressantes qui sont efficaces contre la paresthésie.
Une multitude de remèdes existe.
Les symptômes se manifestant par des fourmillements seront traités avec deux prises quotidiennes de 5 granulés de Curare à la dilution 15 CH.
Si les fourmillements ou engourdissements des mains ou des pieds sont dus, à une exposition au froid intense ou à une mauvaise circulation sanguine, il est conseillé de prendre d’Hypericum Perforatum.
La posologie sera alors de deux prises par jour de 5 granulés à la dilution 15 CH.
Si les troubles sont provoqués par une atteinte du nerf sciatique, on recommande d’administrer 5 granulés de Carboneum Sulfuratum dilution 9 CH, jusqu’à trois fois par jour.
En cas d’apparition de fourmillements sur différentes zones du corps, le patient pourra opter pour la prise de 5 granules d’Aconitum Napellus 15 CH, à raison de 4 à 6 prises quotidiennes.
D’autres remèdes homéopathiques pourront être indiqués selon les causes de la pathologie.
Si des douleurs sont atténuées par la pression, on optera pour la prise d’Arsenicum Album.
Le Colocynthis ou Magnesium Phosphorica auront également des effets bénéfiques en fonction des signes de l’affection.
Des règles à respecter pour optimiser le traitement
Il est important de suivre les règles pratiques, lors d’une cure de remèdes homéopathiques.
En particulier, les granules doivent être placés directement sous la langue en prenant soin de ne pas les toucher avec les doigts.
Pour ce faire, il suffit de retourner le tube qui les contient, de faire tourner le bouchon pour y faire tomber les granules, et de les glisser dans la bouche.
En outre, il est recommandé d’effectuer les prises uniquement en dehors des repas, en s’abstenant de consommer du café, du thé, de la menthe, mais aussi de fumer.
Ces substances peuvent en effet altérer les qualités thérapeutiques des granulés, mais aussi de tout produit homéopathique d’où leur interdiction.
Pour conclure
L’engourdissement est une sensation de paralysie légère, qui survient généralement dans une partie ou dans la totalité d’un membre.
L’engourdissement s’accompagne souvent d’une modification de perceptions et de signes comme des fourmillements, des picotements ou une légère sensation de brûlure.
Les solutions dépendent évidemment des causes sous-jacentes.
La prise en charge nécessite donc d’établir d’abord un diagnostic clair, afin de pouvoir traiter autant que possible la pathologie responsable.
Le traitement des fourmillements sera donc la plupart du temps, celui de sa cause.
Toutefois, l’homéopathie propose des solutions, qui se sont révélées efficaces, jusqu’à présent.
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