Méningite : comment se soigner et se protéger ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Méningite : comment se soigner et se protéger ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Pour diverses raisons, les enveloppes du cerveau et de la moelle épinière (les méninges) peuvent subir une inflammation.

Cette inflammation est appelée la méningite.

Le plus souvent, ce mal est causé par un virus.

Dans ce cas, on parle de la méningite virale.

La méningite peut également être causée par une bactérie : on parle de la méningite bactérienne qui s’avère être la plus grave des deux.

Découvrez comment vous soigner et vous protéger de ce mal.

Quels sont les traitements antibiotiques ?

Les antibiotiques utilisés pour traiter une méningite d’origine bactérienne sont différents de ceux pratiqués pour la méningite virale.

Vous ne devez pas attendre nécessairement de voir un médecin avant d’entamer un traitement, mais voyez quand même un pharmacien d’urgence.

Car, si rien n’est fait après six heures dans le cas d’une méningite bactérienne, la maladie pourrait s’aggraver.

N’attendez donc pas de connaître la bactérie à l’origine de la maladie pour vous traiter.

Faites-le immédiatement dès l’apparition des symptômes.

L’antibiotique qui se donne immédiatement est le Ceftriaxone.

Vous pouvez le prendre de plusieurs façons (soit par voie intraveineuse, soit par voie intramusculaire).

Dans le cas d’une indisponibilité, vous pouvez injecter du Cefotaxime ou de l’Amoxicilline.

Ce traitement est valable pour une méningite d’origine bactérienne.

Dans le cas d’une méningite virale, procédez au même traitement avant d’effectuer les analyses.

Si votre médecin vous assure qu’il ne s’agit que d’une méningite virale, la prise de paracétamol est suffisante.

Si vous êtes atteint de la méningite bactérienne, vous êtes systématiquement hospitalisé, car le traitement dure au minimum dix jours.

Quels sont les traitements prophylactiques ?

Si vous êtes atteint de la méningite à pneumocoque, vous devez avant tout savoir qu’il n’y a aucun risque que votre entourage soit atteint.

Dans ce cas précis, il n’existe aucun traitement prophylactique qui soit réellement indiqué.

En revanche si vous êtes touché par une méningite à méningocoque, toutes les personnes avec qui vous avez été en contact sont susceptibles de contacter le mal.

Notez bien qu’il s’agit des personnes que vous avez côtoyé pendant les dix jours qui ont précédé l’apparition de vos premiers symptômes.

Le traitement que ces personnes reçoivent est purement préventif et se base sur la prise d’un antibiotique.

Si votre médecin vous prescrit une rifampicine, vous devrez la prendre pendant deux jours.

Il peut arriver que cet antibiotique vous soit contre-indiqué.

Dans ce cas, vous devrez prendre la spiramycine pendant une durée de cinq jours.

Consultez obligatoirement votre médecin pour prendre ces antibiotiques.

Se vacciner contre la méningite

Il existe des types de méningite bactérienne dont la prévention peut se faire par la vaccination.

Un vaccin a été créé depuis des années pour combattre la méningite à méningocoque (type B).

Cependant, il n’existe pas encore un vaccin en mesure de protéger contre toutes les bactéries à l’origine de la méningite.

Le vaccin de lutte contre le pneumocoque

Depuis 1983, il existe sur le marché des vaccins contenant des polysaccharides.

Ces derniers proviennent de vingt-trois différents sérotypes de pneumocoques.

Ces différents vaccins vous permettent d’être immunisés contre tous ces sérotypes.

Ce type de vaccin est recommandé aux jeunes adultes.

Il n’existe qu’un vaccin conjugué pour lutter contre le pneumocoque (le vaccin Prevnar®).

Il protège à 90 % les enfants contre cette méningite.

Il les protège également contre les otites (provoqués par le pneumocoque).

Il est conseillé de faire usage de ce vaccin pour les enfants dont l’âge est compris entre deux mois et quatre ans.

Le vaccin de lutte contre Haemophilus

Au Canada, il est recommandé de vacciner tous les nourrissons contre le Haemophilus déjà à l’âge de deux mois.

Vous trouverez à cet effet trois vaccins : le PRP-T, le PRP-OMP et le HbOC.

Le vaccin PRP-OMP associe la vaccination contre ce type de méningite à la vaccination contre d’autres maladies.

En France, il existe le vaccin ACTHIB® dont la dose dépend de l’âge.

Le vaccin contre le Haemophilus se retrouve aussi dans des vaccins qui concernent plusieurs maladies.

Il s’agit de : Pentavac®, Infanrix quinta®, Infanrix hexa®, Hexyon®.

Les vaccins de lutte contre le méningocoque

Ces vaccins sont pris en charge à 65 % en France.

Au Canada, il existe deux types de ces vaccins : les vaccins conjugués et polysaccharidiques.

Il existe trois vaccins conjugués pour lutter contre le méningocoque (sérotype C).

Il s’agit de NeisVac®, de Meninvact® et de Menjugate®.

Ils sont très efficaces pour les bébés âgés au moins de deux mois ainsi que pour les jeunes enfants.

Depuis 1999, le vaccin a été inséré dans le calendrier de vaccination.

Le vaccin Bexsero® fait aussi partie des vaccins conjugués servant à prévenir les méningocoques.

Dans la catégorie des vaccins polysaccharidiques, on retrouve le vaccin MenAC-Ps qui permet de prévenir les sérotypes A et C.

Le MenACYW-Ps immunise contre les sérotypes A, C, Y, w135.

Ces vaccins ne sont pas utilisés pour immuniser les enfants.

Ils sont plutôt pratiqués dans les périodes d’épidémie pour les personnes dont le risque d’infection est très élevé.

Quelques mesures préventives à prendre en compte

En cas d’épidémie de la méningite, il est important de prendre certaines précautions.

Vous devez régulièrement vous laver les mains.

Prenez l’habitude de mettre un masque.

Évitez au maximum de partager des aliments, de la boisson ou une cigarette.

Vos brosses à dents et rouges à lèvres ne doivent pas être partagés.

Il est important de régulièrement procéder au lavage des surfaces communes dans les lieux publics (comme les écoles, par exemple).

Par ailleurs, vous devez adopter un mode de vie très sain.

Cela vous évitera d’affaiblir votre système immunitaire.

Lorsque les enfants présentent des symptômes, ne tardez pas à les traiter.

Le repos et la convalescence : deux éléments à prendre en considération

En période aiguë de la maladie, il est conseillé de se reposer.

Installez-vous dans une pièce assez paisible.

Assurez-vous que l’éclairage soit tamisé, cela vous soulagera le mal de tête.

Si vous avez des enfants atteints, prenez-les souvent dans vos bras pour les masser.

Faites cette calinothérapie avec douceur pour calmer leur stress.

Il y a des chances que la convalescence soit très longue étant donné la gravité de cette maladie réputée pour épuiser l’énergie du corps.

Ainsi, votre convalescence pourrait durer des mois.

La dépression est un phénomène qui pourrait être observé après la méningite.

Ne précipitez pas votre retour au travail.

Faites-le de façon progressive.

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