Comment vaincre l’impuissance masculine ? Les solutions
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Un homme est touché par une impuissance quand il n’a plus la capacité de produire ou de maintenir une érection suffisamment importante au cours d’une relation sexuelle. Les causes de ce dysfonctionnement sont variées. Il pourrait être lié à des problèmes physiques, psychologiques ou la combinaison des deux. En général, une mauvaise circulation sanguine est à l’origine du trouble. Elle-même serait liée à une maladie vasculaire touchant les artères du pénis. L’impuissance masculine peut toucher les hommes de tous les âges. Cependant, elle est plus fréquente chez les plus de 50 ans. En France, ce problème toucherait plus de 3 millions d’hommes. Aujourd’hui, l’impuissance masculine peut être traitée par diverses thérapies. Si les médecins recommandent la pratique d’une activité physique régulière, les solutions naturelles permettraient également de la traiter. Explications.
Tout savoir sur les troubles de l’érection
Au cours d’une érection, le pénis se remplit de sang et devient rigide. Pour cause, les muscles de cet organe se relâchent sous l’effet d’une stimulation. Ils laissent alors le sang submerger les corps caverneux. Grâce à une coque souple et résistante, ces derniers peuvent se redresser et devenir plus rigide. C’est ce qu’on appelle érection.
Ce mécanisme peut cependant être enrayé chez certains hommes. C’est le cas quand une personne est touchée par des troubles de l’érection. Le dysfonctionnement se manifeste par une diminution durable de la qualité de l’érection. Le patient ne peut plus maintenir une érection suffisante au cours d’une relation sexuelle. Ce trouble ne l’empêche cependant pas d’avoir des envies et de l’orgasme ni d’éjaculer. Il est qualifié de problème d’érection quand le dysfonctionnement dure depuis plus de 3 mois, ou lorsqu’il est répétitif au cours des relations sexuelles.
Concrètement l’impuissance masculine ou dysfonction érectile indique une inaptitude partielle ou totale à arriver ou à maintenir une érection forte pendant longtemps. Elle est surtout fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Au quotidien, ce trouble peut avoir des impacts psychologiques. Il pourrait, par exemple, provoquer une perte d’estime de soi, une dépression, de l’anxiété ou même un état de stress. Dans un couple, l’impuissance pourrait être source d’évitement de contact physique. Elle est également source de stress émotionnel qui ne fera qu’aggraver le dysfonctionnement érectile.
Les troubles assimilés à la dysfonction érectile
Les troubles de l’érection sont souvent assimilés à l’éjaculation précoce et au priapisme. Pourtant, ce sont des notions complètement différentes. Le priapisme n’est aucunement un trouble de l’érection. C’est une érection douloureuse s’étalant sur deux heures ou plus. Il survient au moment d’une stimulation sexuelle et ne se solde pas par une éjaculation. L’éjaculation précoce, quant à elle, indique une éjaculation avant ou au début de la pénétration. Quoi qu’il en soit, tous ces troubles pourraient perturber la vie du patient et celle de sa partenaire.
Quand faut-il consulter un médecin ?
Tous les troubles de l’érection ne sont pas considérés comme une impuissance. Il faut faire la différence entre une panne sexuelle occasionnelle et un problème permanent. En effet, une personne peut être sujette à un trouble occasionnel. C’est le cas lorsqu’elle est trop stressée ou fatiguée. Aussi, avant de consulter un médecin, il est important de déterminer s’il s’agit d’un trouble occasionnel ou permanent. Les médecins conseillent aux patients de se baser sur les deux critères suivants :
• un trouble persistant pendant plus de 3 mois ;
• un trouble causant une souffrance psychologique et physique.
Certaines personnes pourraient avoir du mal à en parler à leur médecin. Aussi, le mieux serait de se rapprocher d’un spécialiste que le patient connaît, et avec qui il est à l’aise.
Les causes de l’impuissance masculine
Les causes d’une dysfonction érectile sont variées. Les principales restent cependant les maladies vasculaires du pénis. Elles seraient à l’origine de 80 % des cas de trouble de l’érection. D’autres pathologies peuvent également en être la cause. Il s’agit notamment :
• du diabète ;
• des maladies neurologiques ;
• des séquelles d’une opération de cancer pelvien s’il y a eu ablation de la prostate : le patient peut être sujet à une impuissance si ses nerfs érectiles ont été touchés ;
• en cas de section de la moelle épinière chez les personnes paraplégiques ou tétraplégiques ;
• en cas de troubles d’ordre endocrinien : maladie de la thyroïde, surproduction de prolactine (hyperprolactinémie) ou encore défaillance au niveau de l’appareil reproducteur (hypogonadisme) ;
• les hyperplasies bénignes de la prostate.
Chez les plus jeunes, l’impuissance est surtout d’origine psychogène. Ce type de trouble se manifeste par un démarrage brutal de la dysfonction érectile, des érections nocturnes précoces et des érections matinales. Quand il est d’origine psychologique, le trouble peut entraîner une anxiété de performance. Chez certains patients, il est aussi source de dépression, de culpabilité, de problèmes relationnels et de peur.
Les facteurs de risque pour l’impuissance
L’âge est le principal facteur de risque d’une impuissance masculine. Les autres facteurs sont surtout liés à l’hygiène de vie et aux pathologies chroniques. Aussi, le tabac, le diabète, l’hypertension, l’obésité, le manque ou l’absence d’activité physique et les anomalies lipidiques peuvent exposer une personne à un trouble de l’érection. Concrètement, tous les troubles qui pourraient endommager les vaisseaux sanguins constituent un facteur de risque d’impuissance. Certains traitements médicaux contre l’hypertension pourraient également favoriser la dysfonction érectile. Pour cause, ils réduisent le taux de lipides dans le sang.
Il va de soi que les personnes à risque sont celles qui ont plus de 50 ans. Selon les statistiques, ce trouble de l’érection toucherait :
• 5 % des hommes de plus de 40 ans ;
• 10 % des hommes de 60 ans ;
• 15 % des hommes de plus de 70 ans ;
• 30 à 40 % des hommes de plus de 80 ans.
Concrètement, la dysfonction érectile touche les plus âgées. Les plus jeunes peuvent cependant être touchés par ce trouble. Contrairement aux seniors, la principale cause chez cette tranche d’âge est d’origine psychologique.
Comment diagnostiquer l’impuissance masculine ?
En général, le diagnostic d’une impuissance est réalisé par un médecin généraliste. Si nécessaire, ce dernier peut cependant orienter son patient vers un urologue ou un sexologue. Pour diagnostiquer les troubles de l’érection, l’index international de la fonction érectile (IIEF) a élaboré un questionnaire. Il vise à évaluer de manière objective le dysfonctionnement érectile. D’ailleurs, les médecins l’utilisent pour le diagnostic et pour adapter le traitement à l’état de leurs patients.
À noter qu’une dysfonction érectile pourrait constituer un symptôme précoce de pathologie cardiovasculaire ou de diabète. L’auscultation du patient, ainsi qu’une investigation sur son histoire permettent de comprendre les causes de l’impuissance.
Aussi, les principaux objectifs du diagnostic sont :
• la confirmation de la dysfonction ou d’un autre trouble de l’érection ;
• l’évaluation de la gravité de la maladie ;
• la détermination de la réelle cause de la dysfonction : organique ou psychogène ;
• l’identification des facteurs de risque et des comorbidités ;
• l’évaluation de l’état physique du patient pour voir s’il pourra reprendre une bonne activité sexuelle.
L’auscultation, quant à elle, vise à évaluer l’organe génital externe, la prostate et les systèmes endocriniens et vasculaires du patient. Pour les investigations cliniques, le médecin vérifiera les points suivants :
• la concentration de testostérone dans le sang ;
• le taux de glucose et de lipides à jeun ;
• pour les hommes de plus 50 ans : analyse des antigènes spécifiques de la prostate.
Grâce à ces examens, le médecin pourra réaliser une investigation plus poussée sur les fractions HDL et LDL du cholestérol ainsi que l’hormone lutéinisante et la prolactine. Si nécessaire, il peut même prescrire un doppler au patient. Cet examen vise à évaluer le flux sanguin dans les artères et les veines. Il permettra au médecin d’en savoir davantage sur l’hémodynamique du pénis. Le principal objectif de tous ces examens sera de différencier une dysfonction de l’occlusion veineuse et une insuffisance artérielle.
Les symptômes des problèmes d’érection
Le principal symptôme de l’impuissance masculine reste l’impossibilité de maintenir une érection pour une relation sexuelle satisfaisante. Le patient présente également une faible libido et une importante anxiété par rapport à sa performance sexuelle. La dysfonction érectile peut aussi se manifester au niveau de l’orgasme, l’éjaculation et l’intérêt sexuel.
Si cela dure dans le temps, ce problème d’érection peut engendrer de bien nombreux problèmes.
Physiquement, l’homme peut modifier inconsciemment sa posture habituelle ce qui entraînera des problèmes de blocage de la colonne vertébrale, un mal de dos ou encore un blocage du diaphragme.
Emotionnellement, l’homme évitera toutes situations amoureuses et sexuelles car il aura peur d’une échec sexuel. Cette situation entraîne souvent une dépression psychologique.
Psychologiquement, l’homme perd ses moyens et devient fragile mentalement. Son côté viril est amoindrie et il perd toutes les caractéristiques d’une homme alpha.
La prise en charge médicale d’un homme impuissant
La médication
Pour traiter une impuissance, le médecin prescrit à son patient un traitement par voie orale. En première intention, figure le sildénafil, le vardenafil et le tadalafil. Ces traitements vont agir sur le relâchement des muscles lisses au niveau des corps caverneux. Ils permettent ainsi d’augmenter le flux sanguin artériel, qui, rappelons-le, est responsable de l’érection.
Ces médicaments favorisent l’érection. Pour une meilleure efficacité, ils doivent s’accompagner de stimulation sexuelle comme les caresses et les préliminaires. Il faut cependant savoir que ces traitements comportent des contre-indications importantes. Ils peuvent interagir avec d’autres médicaments, notamment les dérivés nitrés. Cela pourrait avoir des conséquences graves sur la santé du patient. La prise de ces médicaments avec le jus de pamplemousse ou des traitements ponctuels est également proscrite. Il est ainsi conseillé de demander l’avis du médecin ou d’un pharmacien en cas de traitement parallèle.
Le traitement avec ces médicaments peut se faire à court terme, et ne durer que quelques semaines. C’est le cas quand le patient a besoin de retrouver sa confiance en soi. L’utilisation à court terme est également prescrite pour les hommes qui sont restés seuls pendant longtemps. Parfois, ils ont besoin d’être en confiance pour rencontrer leur nouvelle partenaire.
Sur le long terme, les médicaments sont surtout prescrits pour les patients présentant une pathologie vasculaire avérée. C’est le cas des personnes âgées, des gros fumeurs, des diabétiques et des personnes hypertendues.
Un traitement hormonal temporaire
Il peut arriver que le médecin propose à son patient un traitement hormonal. C’est le cas si le bilan montre qu’il y a une baisse de la testostérone s’accompagnant de signe clinique comme la fatigue. L’intégration de testostérone dans le traitement du patient pourrait l’aider à retrouver un désir sexuel. Cette hormone permet également d’augmenter la force musculaire. Le traitement hormonal est cependant temporaire, et un suivi du taux de testostérone dans le sang doit être réalisé.
Le traitement par voie locale
Le médecin peut proposer à son patient un traitement par voie locale. Il s’agit de réaliser des injections dans les corps caverneux du pénis. Le médecin va injecter une substance favorisant une érection rapide et de très bonne qualité, et ce, sans stimulation sexuelle.
Ces injections sont uniquement délivrées sur ordonnance médicale. Elles peuvent être remboursées par la sécurité sociale si les troubles sont causés par une atteinte physique grave comme un cancer de la prostate, une prostatectomie ou encore une sclérose en plaques. Le médecin traitant peut également se tourner vers les injections si le traitement par voie orale a échoué.
Certains patients ont peur de ce type de traitement, compte tenu de son mode d’administration. Pourtant, les injections ne sont pas douloureuses. D’ailleurs, le patient peut compter sur l’accompagnement de son médecin tout au long du traitement. Aujourd’hui, des stylos auto-injecteurs sont proposés sur le marché pour faciliter les injections.
La prothèse pénienne en dernier recours
Quand tous les traitements ont échoué, le médecin propose à son patient la pose d’une prothèse pénienne. Cette pose se fait par une chirurgie palliative. Pour cette alternative, le patient doit vraiment prendre part à la décision. Il devra choisir l’implant et prendre conscience des risques de l’opération.
Il faut savoir que la pose d’une prothèse pénienne est surtout recommandée pour les patients touchés par le diabète ou des troubles cardiovasculaires. Les traitements médicaux sont souvent inefficaces chez ces personnes. Les patients sont libres de choisir leur prothèse. Cependant, la décision doit émaner d’eux et, si possible, avec l’accord de leur partenaire. D’ailleurs, ce dernier doit être au courant des risques de l’opération.
Le médecin doit proposer à son patient trois types de prothèses pour qu’il puisse faire son choix. Le premier sera une prothèse semi-rigide. Le patient peut également opter pour une prothèse gonflable de deux ou trois pièces. Ces modèles disposent d’une pompe permettant de remplir les cylindres intra caverneux de sérum physiologique. Selon les spécialistes, ce sont les prothèses 3 pièces qui offrent les meilleurs rendus. Pour cause, ils disposent de réservoir pour le liquide physiologique qui se place juste derrière la vessie.
Le choix d’une prothèse ne se fait pas au hasard. Il faudra prendre en compte les antécédents médicaux du patient, ses attentes esthétiques et sa dextérité. Les spécialistes recommandent cependant de choisir une prothèse semi-rigide pour les patients en surpoids ou touchés par une arthrose sévère.
La pose d’une prothèse pénienne dure en moyenne une heure. Des complications peuvent survenir, mais, en général, les patients sont satisfaits du résultat. Selon les sondages, 90 à 98 % des hommes ayant subi la chirurgie sont satisfaits.
Les autres alternatives
Pour corriger un dysfonctionnement érectile, le médecin peut proposer à son patient un vacuum. Il s’agit d’une pompe à dépression permettant d’affluer le sang dans le pénis. Pour que le sang reste dans les corps caverneux, un anneau de serrage est placé à la base du pénis. Cet anneau est retiré à la fin du rapport, et ne doit être posé pendant plus de 30 minutes. Le vacuum est un traitement purement mécanique. Il ne fait appel à l’utilisation d’aucun médicament.
Les troubles de l’érection sont souvent d’origine psychogène. Il se pourrait alors que le médecin oriente le patient vers un sexothérapeute. Ce dernier pourra l’aider à traiter la dysfonction érectile.
Les solutions naturelles pour avoir une érection puissante qui dure longtemps
La médication et la chirurgie ne sont pas les seules solutions pouvant guérir l’impuissance masculine. Aujourd’hui, nombreux sont les patients qui se tournent vers des alternatives naturelles. Efficaces pour certains, à effet placebo pour d’autres, les solutions naturelles divisent encore les avis des patients.
L’acupuncture pour détendre les tensions musculaires
L’acupuncture est une technique ancestrale asiatique. Elle consiste à stimuler divers points de pression sur le corps avec des aiguilles. Cette pratique est utilisée pour soigner divers troubles, notamment celui de l’érection.
Pour traiter le patient impuissant, le praticien commence par un examen général de son état de santé. Il l’invitera ensuite à s’allonger sur le dos pour placer les aiguilles. En général, la mise en place de ces aiguilles est sans douleur. Elle provoque juste des chatouillements. Les aiguilles doivent rester en place pendant près de 30 minutes.
Si l’acupuncture est préconisée dans le traitement de l’impuissance, c’est surtout parce qu’elle permet de détendre les tensions musculaires. En même temps, elle favorise la circulation sanguine. Aujourd’hui, il n’y a cependant pas d’étude scientifique démontrant l’efficacité de cette pratique dans le traitement de la dysfonction érectile. La seule chose dont on est actuellement sûr, c’est que les séances d’acupuncture réduisent considérablement le stress. Par déduction, elles aident à soulager les symptômes d’un trouble de l’érection.
Le ginseng rouge de Corée pour améliorer l’érection
Le ginseng rouge de Corée a fait couler beaucoup d’encre dans le domaine. Pour cause, les résultats des études réalisées pour prouver l’efficacité de ce traitement sont contradictoires. En 2002, une étude a démontré que le ginseng rouge avait le pouvoir d’améliorer l’érection. Dix ans plus tard, une autre étude affirmait qu’il s’agissait juste d’un effet placebo.
Aujourd’hui, il n’est donc pas possible d’expliquer clairement comment le ginseng rouge de Corée peut améliorer l’érection chez les hommes. Les scientifiques ayant prouvé son efficacité avancent qu’il aurait le pouvoir de diminuer la pression sanguine, ce qui faciliterait la circulation sanguine vers le pénis. Aussi, pour les patients qui veulent utiliser le ginseng rouge de Corée pour le traitement de l’impuissance, il est conseillé de demander d’abord l’avis du médecin.
L’arginine (L-arginine), un acide aminé essentiel pour la récupération du corps
La L-arginine est un acide aminé présent dans les protéines. Elle est essentielle pour les fonctions de récupérations du corps. Ce nutriment est présent dans les aliments comme la viande de bœuf, le poulet, les produits laitiers, les anchois et le saumon.
Selon les études, l’arginine aurait des effets positifs sur la production d’oxyde nitrique. Aussi, il pourrait aider les vaisseaux sanguins à se détendre. Rappelons que c’est cette fonction qui aide à traiter une dysfonction érectile.
Contrairement aux autres alternatives naturelles, l’arginine a fait l’objet d’études scientifiques favorables. Ces dernières démontrent qu’elle pouvait soigner les symptômes de la dysfonction érectile quand le trouble est lié à une maladie cardio-vasculaire. Des scientifiques bulgares ont même mené une étude qui avait démontré que l’association de l’arginine et de l’extrait de pin était efficace, et ne présentait pas d’effets indésirables chez le patient.
Il faut cependant prendre en compte l’interaction de l’arginine avec d’autres médicaments. Cet acide aminé doit alors être pris avec avis favorable du médecin traitant.
L’herbe du bouc lubrique pour son icariine
Également appelée herbe à bouc bandé, l’herbe du bouc lubrique est un remède ancestral provenant d’Extrême-Orient. Il est utilisé pour guérir les troubles de l’érection. Cette plante contient de l’ircariine, une substance presque similaire aux inhibiteurs de la PDE-5. Rappelons que ces derniers sont des agents actifs dans les médicaments pour soigner la dysfonction érectile, notamment le Cialis et le Viagra.
À noter que la PDE-5 est une enzyme pouvant entraîner une mauvaise circulation du sang. Elle bloque alors l’érection, ce qui pousse le médecin à prescrire des médicaments comme le Sildénafil afin de permettre une érection continue.
Même si l’ircariine agit de la même façon que les médicaments sur la PDE-5, son efficacité est moins importante. De plus, l’herbe de bouc lubrique pourrait entraîner des effets secondaires graves. C’est généralement le cas quand elle interagit avec d’autres médicaments. Aussi, il est conseillé de demander l’avis de son médecin avant d’adopter ce remède naturel.
Le jus de grenade pour ses propriétés antioxydantes
Le jus de grenade est connu pour ses propriétés antioxydantes. Il est ainsi excellent pour la santé puisqu’il aide à améliorer la circulation sanguine. Le jus de grenade réduit également le risque de maladies respiratoires liées à une hypertension artérielle.
Concernant les troubles de l’érection, une expérience a été réalisée par des scientifiques californiens en 2007. Elle consistait à faire boire aux participants un verre de jus de grenade tous les jours, et ce pendant 4 semaines. À l’issue de l’expérience, 47 % des participants ont vu leur érection s’améliorer. Cette expérience n’a pourtant pas permis de prouver que le jus de grenade était vraiment efficace contre la dysfonction érectile. Comme le ginseng rouge de Corée, certains scientifiques avancent la théorie de l’effet placebo. Ce qui est sûr c’est que cette boisson possède de réelles vertus pour la santé. D’ailleurs, elle ne présente pas de risque pour les personnes touchées par des problèmes cardio-vasculaires. Il pourrait alors être intéressant de suivre la cure pour voir si cette boisson peut vraiment améliorer l’érection.
Conclusion
Même si l’impuissance touche beaucoup de personnes âgées, elle n’est cependant pas une fatalité. En effet, ce trouble pourrait être évité en adoptant une bonne hygiène de vie. Les spécialistes recommandent de pratiquer une activité physique régulière. L’alimentation joue également un rôle important dans la prévention de l’impuissance masculine. Il est important d’adopter une alimentation saine et équilibrée. Enfin, les pathologies chroniques comme l’hypertension et le diabète doivent être traitées. Ce sont des facteurs de risque de trouble érectile.
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