Ho’oponopono : comment le pratiquer au quotidien ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Ho'oponopono : comment le pratiquer au quotidien ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Derrière le mot Ho’oponopono, on retrouve une tradition hawaïenne ancestrale.

On peut traduire Ho’oponopono par des expressions telles que « remettre les choses en ordre », ou « rétablir l’équilibre ».

Cette pratique tient autant de la thérapie que du développement personnel, et permet, par une série de mots, de faire la paix avec soi et avec les autres.

Pratiqué à l’origine sous l’autorité d’un prêtre guérisseur (kahuna la’au lapa’au), l’Ho’oponopono était utilisé à Hawaï pour résoudre les conflits au sein d’une communauté ou d’une famille.

Origine et définition de l’Ho’oponopono

Le Hawaiian Dictionary définit l’Ho’oponopono comme une « purification spirituelle, une réunion familiale, durant laquelle les relations sont rétablies par des prières, l’acte de contrition, la repentance et le pardon mutuel. »

Lorsqu’on décortique ce mot pour mieux le comprendre, on s’aperçoit que le mot « Ho’o » signifie « commencer une action », tandis que « pono » pourrait s’apparenter à des mots tels que « soulagé, nécessaire, qualités morales, bonté… ».

Ponopono pourrait quant à lui être apparenté à « remettre les choses en ordre ».

Avec ces définitions, nous comprenons assez aisément que l’Ho’oponopono se veut une pratique permettant de rétablir un équilibre fragilisé par un événement quelconque.

L’origine de cette pratique est assez mal connue, notamment parce qu’il s’agit d’une tradition orale.

Les vestiges écrits de l’Ho’oponopono sont ainsi rares.

On estime néanmoins que cette tradition serait très ancienne.

L’anthropologue et lexicographe Mary Kawena Pukui, née en 1895 dans le district de Ka’u, évoque dans ses livres que son grand-père présidait des séances d’Ho’oponopono.

Des pratiques similaires à l’Ho’oponopono hawaïen sont retrouvées en Polynésie.

Ici, on estime que les maladies sont les conséquences de comportements répréhensibles, pour lesquelles il convient de faire amende honorable.

Dans les îles Vanuatu, il est communément admis que les erreurs cachées et non admises seraient responsables des maladies.

Les fautes dissimulées auraient ainsi un pouvoir sur les gens, pouvoir qui ne disparaîtrait qu’une fois celle-ci exposée au grand jour.

La pratique de l’Ho’oponopono

À l’époque, l’Ho’oponopono intervenait lorsqu’un conflit était constaté au sein d’un groupe.

Celui-ci pouvait aussi bien être en famille (étendue ou restreinte), qu’une vaste communauté.

Sous la direction d’un prêtre guérisseur et après une prière rituelle, chaque personne impliquée dans le conflit était invitée à s’exprimer.

Il était primordial pour chacun d’essayer réellement de dépasser le conflit, et non de s’accrocher aux erreurs qui avaient pu être commises.

Une fois que les différents protagonistes s’étaient exprimés, plusieurs minutes de silence étaient prises, pour laisser chacun méditer sur ce qui avait été dit.

Ce temps devait permettre à chacun de prendre conscience du point de vue et des pensées des autres, tout comme des siennes.

Cela permettait à chacun de réaliser l’origine du conflit, et surtout la part que chacun y avait prise.

Après cela, chaque membre du groupe reconnaissait publiquement son implication, ses fautes, et présentait ses excuses aux autres.

Il était important que chacun accepte sa part de responsabilité, tout en pardonnant aux autres leurs erreurs.

L’Ho’oponopono s’achevait avec le Pani, une cérémonie de réconciliation, au cours de laquelle on retrouvait des zostères, qui sont des plantes aquatiques symboles de lâcher-prise réussi.

Pratique moderne de l’Ho’oponopono

Si l’Ho’oponopono s’appliquait presque essentiellement à l’époque à des problèmes de communautés ou de familles, une version moderne et individuelle existe aujourd’hui.

C’est la guérisseuse et chamane Morrnah Simeona (1913-1992), hawaïenne de naissance, qui adapte cette tradition ancestrale à la société moderne.

Influencée par son éducation chrétienne et les philosophies asiatiques, Morrnah Simeona estime que chacun est à tout instant créateur de sa propre expérience.

Elle dit aussi que « la purification (spirituelle) est nécessaire à l’évolution de la conscience. »

L’Ho’oponopono moderne se résume ainsi à la prononciation de quelques mots, d’une formule touchant aux mêmes aspects d’un conflit que dans les temps anciens.

« Désolé.

Pardon.

Merci.

Je t’aime. ».

Cette formule peut aussi être : « Je suis désolé.

Pardonne-moi.

Je t’aime.

Merci. »

La formule de l’Ho’oponopono consiste à admettre la part de responsabilité qu’on a dans une situation.

Elle peut être utilisée à titre individuel comme outil de développement personnel.

Désolé : le premier mot de cette formule permet d’accepter la situation présente, mais aussi la responsabilité qu’on a dans celle-ci.

Pardon : s’adresse aussi bien à soi-même, pour les décisions qu’on a pris, qu’aux autres.

Il s’agit ici d’oublier les accusations et la recherche d’un responsable, et de simplement pardonner ce qui a été fait ou dit.

Merci : est utilisé pour accepter que, malgré ce que l’on peut croire, la situation présente reste et demeure un cadeau.

Elle est là pour nous apprendre quelque chose, nous permettre de nous améliorer et de mieux nous comprendre.

Je t’aime : ces mots d’amour sont aussi des mots de paix.

Le passé est accepté.

Cet amour est autant tourné vers soi que vers l’Univers et vers les autres.

On admet ici que même si l’on n’en a pas toujours conscience, l’amour habite toutes choses et tous les événements.

L’amour est guérisseur.

Cette formule doit être répétée, à voix haute ou mentalement, chaque fois que l’on fait face à une situation douloureuse ou stressante.

Au fil du temps, nous gagnerons en paix intérieure.

Les bienfaits de l’Ho’oponopono au quotidien

La pratique régulière de l’Ho’oponopono permet de mieux accepter les tracas de la vie quotidienne.

Ces quelques mots, formulés avec sincérité, apportent une acceptation et une paix qui rejailliront dans tous les domaines de la vie.

On peut citer quelques-uns de ses bienfaits :

  • faire la paix avec son passé,
  • vivre en harmonie,
  • mieux gérer les conflits,
  • se débarrasser des idées négatives,
  • atténuer les tensions,
  • rétablir la connexion avec soi et son entourage,
  • développer des pensées plus positives
  • et limiter le stress au quotidien.

L’Ho’oponopono et le stress

La guérisseuse Morrnah Simeona disait que tous les êtres humains sont alourdis par leur passé et chaque fois qu’une personne sent une peur ou un stress, elle devrait prendre la peine de l’observer à l’intérieur d’elle-même.

Elle constaterait alors que la cause de son malaise provient d’une de ses mémoires.

C’est une pratique qui contient de nombreux mystères pour s’apaiser intérieurement et ainsi réduire le stress et l’angoisse en nous.

La pratique quotidienne de l’Ho’oponopono a donc un impact direct sur nos réactions au stress.

Grâce à elle, nous pouvons réduire l’état d’anxiété dans lequel nous placent certaines situations et, par là même, limiter le stress qu’elles impliquent.

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