Stratégie d’évitement relationnel: comment fonctionne le mécanisme de défense émotionnel?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
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Les réactions, les émotions peuvent nous échapper dans certaines situations.
Pour ne pas être vulnérable face à ces circonstances, certaines personnes mettent en place des mécanismes de défense.
C’est le cas de l’évitement relationnel qui est une stratégie d’adaptation émotionnelle pour ne pas se trouver confronté à un facteur stressant.
Les stratégies d’évitement relationnel comprennent plusieurs aspects comme le contrôle des émotions.
Ce guide revient sur les méthodes d’évitement relationnel constituant un mécanisme de défense émotionnel.
Qu’est-ce que l’évitement?
L’évitement est un comportement consistant à éviter des situations qui confronteraient un individu à ses peurs et angoisses.
C’est un état psychologique qui peut atteindre toutes personnes, même s’il est plus fréquent chez les personnes atteintes de phobie.
En effet, l’individu évite de vivre une situation (comme prendre l’avion) pour ne pas ressentir de peur.
Ce mécanisme de défense émotionnel est une façon inconsciente de protéger l’intégrité psychologique.
Par ailleurs, il se manifeste chez les êtres anxieux par une non-implication dans des engagements d’ordre affectif.
L’évitement se traduit alors par des comportements de timidité, d’inhibition et de peur.
Les stratégies d’évitement relationnel
L’évitement relationnel, quant à elle, est une stratégie de détournement actif d’une personne ou groupes de personnes ayant une influence néfaste.
Il s’applique généralement sur les personnes négatives et malveillantes, ou encore toxiques qui transmettent des ondes négatives.
Les interactions avec ce type de personnes sont souvent responsables d’anxiété et de stress.
Les stratégies d’évitement axées sur les émotions
L’évitement émotionnel ne consiste pas à accepter sa souffrance ou la cause de cette dernière.
Il s’agit de ne pas se donner le droit de souffrir dans une relation.
Dans ce cas précis, la stratégie d’évitement consiste à sauvegarder son énergie en contrôlant ou en refusant des émotions difficiles.
Cela se matérialise par la focalisation de son attention à d’autres expériences comme jouer aux jeux vidéo, faire de la méditation, consacrer plus de temps au travail ou au sport, etc.
La finalité est de mettre en place un mécanisme de défense émotionnel pour ne pas accorder du temps ou de la considération aux personnes toxiques.
Car ces dernières réveillent en vous du stress, de l’angoisse, ou encore de la peur.
Les stratégies d’évitement centrées sur le problème
L’évitement est régulièrement le moyen d’agir sur un problème, souvent relationnel causé par autrui.
Ce mécanisme de protection établit des probabilités émotionnelles de se retrouver face à un cas de souffrance antérieure.
Un éloignement s’ensuit: une fuite des lieux, des événements ou des situations traumatisantes.
L’évitement devient alors le moyen d’agir sur un problème relationnel.
On parle alors d’évitement des expériences désagréables.
C’est le refus de ressentir la présence de réactions extérieures désagréables.
La suppression consiste à contrôler ou à éliminer les personnes et les activités difficiles à vivre.
Les stratégies d’évitement développées par les personnalités schizoïdes
Cette stratégie d’évitement est le propre des personnalités pathologiques schizoïdes.
Elle est ainsi une forme mineure de la psychose.
Ces personnes développent un mécanisme de défense émotionnel associant froideur et pauvreté affective.
En effet, la stratégie de défense consiste à éviter les relations sociales et les contacts avec le milieu extérieur.
Cet état se matérialise par un isolement, une nonchalance, un entêtement et un goût prononcé pour la rêverie ainsi que la méditation.
En définitive, une stratégie d’évitement relationnel permet à une personne de se prémunir de circonstances ou d’individus qui risquent de la confronter à des difficultés émotionnelles (peurs, stress).
Les bénéfices d’une stratégie d’évitement relationnel
L’un des avantages de l’évitement relationnel est l’atténuation du stress.
Cette dernière est l’aboutissement d’une approche comportementale qui consiste à éviter le problème.
Il s’agit par exemple d’un évitement passif en s’éloignant de certaines personnalités négatives ou des activités potentiellement nuisibles.
Cette méthode garantit une stabilité émotionnelle et est propice à la sérénité.
En effet, la personne s’adapte positivement en exerçant une autre activité: la pratique du sport ou de la méditation.
Par ailleurs, la stratégie d’évitement relationnel permet d’éviter les conflits.
C’est une stratégie avantageuse dès lors qu’elle soustrait une personne d’une situation conflictuelle ou d’un contexte à problèmes et stressant.
Ainsi, l’individu s’abstient d’intervenir dans une situation conflictuelle ou tout simplement développe un mécanisme de défense face aux conflits et à l’anxiété inhérente.
En cas d’incompréhension, le degré d’évitement relationnel est fonction de l’importance de la situation stressante, des conflits.
L’adoption d’une stratégie d’évitement relationnel peut avoir un effet soulageant, car elle permet de se débarrasser des inconforts.
L’objectif est de retrouver un état de plénitude, de joie en se préservant d’une relation nocive.
Toutefois, une stratégie d’évitement relationnel peut avoir des inconvénients dans le long terme en devenant une habitude difficile à rompre.
Les limites de l’évitement relationnel
En général, l’évitement relationnel a le désavantage de ne pas résoudre définitivement un problème.
Ainsi, c’est une situation de malaise qui peut perdurer et s’amplifier à chaque fois que l’occasion se présente.
Il apparaît parfois que l’évitement comme stratégie d’adaptation peut favoriser un état dépressif ou obsessionnel.
En effet, ce comportement augmente l’emprise de faits ou de personnes extérieures sur soi-même.
L’évitement relationnel développe dans certains cas la peur d’affronter ses peines et ses angoisses.
L’inconvénient réside dans un manque de liberté avec l’impossibilité de fréquenter quelques endroits ou individus.
En somme, la peur risque de régir vos comportements quand une circonstance contrariante se présente à vous.
Ce mécanisme de défense émotionnel entraîne une réduction du monde des possibles.
Ainsi, une restriction de ses activités et ses aspirations découlent de ce comportement.
En d’autres termes, l’individu est sujet à de l’évitement pathologique suite au facteur stress.
L’évitement relationnel est donc dans certains cas une stratégie de retrait ou d’accommodement.
Elle revient à se complaire dans une situation où la personne élude le facteur conflit ou angoissant.
Ce manque d’intervention cause des inconvénients comme la difficulté de faire ultérieurement des reproches ou d’arranger les choses.
Dans la durée, il est indiqué de trouver une solution pérenne à l’aide de thérapies du comportement avec un coach comportementalisme, pour affronter ses peurs efficacement.
Cela passe par reconnaître premièrement l’existence de cette peur.
Il faut alors une grande honnêteté envers soi-même pour accepter de s’autocritiquer et de diminuer l’évitement.
La meilleure des solutions reste d’affronter cette situation d’angoisse pour ne plus être stressé!
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