Le stress rend malade : les effets sur le corps et le cerveau ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
C’est un fait.
Le stress n’est pas sans effet sur l’organisme humain (délire, dépression, difficulté à dormir, cancer, etc.).
Bien qu’il touche en grande partie les adultes, le stress peut bel et bien atteindre les plus jeunes et les seniors.
À la base, cet état d’esprit émotionnel traduit la réaction de l’organisme face à une situation ou à un environnement qui lui paraît menaçant.
S’il est logique de connaître les origines du stress, et bien, il est également opportun d’avoir une idée des répercussions de ce trouble émotionnel sur le corps et le cerveau.
Retrouvez dans cet article un aperçu général sur les différents effets du stress sur l’organisme.
Comprendre le processus du stress au niveau de l’organisme
Avant d’exposer les conséquences du stress sur votre organisme, il est important que vous ayez une idée sur le processus de cet état émotionnel au niveau de l’organisme.
En effet, ce processus se résume en deux phases.
Il s’agit de la phase d’alarme et de la phase de résistance.
La phase d’alarme
À la survenue d’une situation stressante, l’organisme émet une réaction par stimulation des glandes surrénales.
Celles-ci libèrent de l’adrénaline, ce qui permet au corps de réagir immédiatement.
Il s’ensuit une augmentation du rythme cardiaque et celle de la tension artérielle.
Cela provoque une contraction de certains muscles du corps ainsi que la libération de glucose dans le sang.
La phase de résistance
Après l’étape d’alarme, l’organisme sécrète d’autres hormones parmi lesquelles le cortisol, les endorphines, la dopamine et la sérotonine.
Pour précision, le cortisol est une hormone intervenant dans la régulation du système immunitaire ainsi que l’équilibre de la fonction cardiovasculaire.
Puisqu’il s’agit de la phase de résistance, l’organisme grâce à ces hormones, apaise et contrôle la situation.
Généralement, cette situation stressante ne dure pas.
Cependant, pour diverses raisons, cette situation peut se reproduire de façon fréquente ou durer plus longtemps.
Alors, l’organisme entre dans une autre phase, celle de l’épuisement.
Les hormones devant maîtriser la situation sont alors produites de manière régulière et continue, ce qui amène l’organisme et surtout le cerveau à fournir plus d’effort.
À un stade chronique, l’organisme entre dans la « phase d’urgence ».
Bien cerner les effets du stress sur l’organisme
Même si le stress est susceptible d’affecter notre entourage (lieu de travail, famille, amis, etc.), les principales douleurs sont logiquement subies par la victime.
Pouvant se présenter sous diverses formes, ces signes se remarquent surtout au niveau de la santé et du cerveau.
Il est bien de prendre des dispositions préventives.
Il est encore plus raisonnable que vous preniez conscience de ces effets.
Un cerveau de plus en plus faible
La première partie du corps qui subit les conséquences du stress est logiquement le cerveau.
Aussi banal qu’on le pense, le stress a cette facilité de provoquer un traumatisme au niveau du cerveau.
Selon certains chercheurs, le stress peut rétrécir le cerveau par un impact négatif sur la structure cérébrale.
Trouvant généralement son origine dans la perte d’un emploi, le divorce ou le décès d’un proche, ce trouble émotionnel entraîne une diminution du volume de matière grise, une composante indispensable au bon fonctionnement du cerveau.
Plus précisément, le stress affecte l’amygdale, une région du cerveau humain qui se charge de l’envoi des signaux d’alerte en réponse aux éventuelles menaces.
Cela entraîne la réduction de votre capacité à affronter l’adversité.
Explicitement, vous exprimez une dépression chronique, une suralimentation, une perte de confiance en soi, etc.
Plus loin, des études réalisées par certains scientifiques ont démontré que le stress affecte la constitution génétique du tissu cérébral.
Une action qui a pour conséquence une rupture de réception et de transmission d’informations entre gènes.
Cette rupture de communication implique une perte de masse cérébrale au niveau du cortex préfrontal.
En somme, le stress peut effectivement tuer vos neurones.
Un cycle menstruel affecté
Le stress lorsqu’il devient chronique peut avoir de sérieuses répercussions sur le cycle menstruel de la femme.
Cela se traduit essentiel par cycle menstruel irrégulier, un retard ou une absence de menstrues.
Chez certaines personnes, on note un flux menstruel très faible dû au stress.
Un système digestif perturbé
Lorsque vous traversez une situation stressante, vous perdez en général l’appétit.
Votre estomac est alors « noué » refusant ainsi tout aliment.
Cela pour dire que vos intestins et votre estomac réagissent également au stress.
En réalité, en étant stressé, le cortisol est affecté, ce qui entraîne un dysfonctionnement de certains systèmes de l’organisme en l’occurrence la digestion.
De façon précise, le stress détend les muscles de l’estomac provoquant ainsi un manque d’appétit et éventuellement des nausées ou diarrhées.
Comme autres signes, le stress provoque l’apparition d’ulcères, une mauvaise digestion des aliments, un reflux gastrique, une inflammation intestinale, etc.
Un système respiratoire et un rythme cardiaque au ralenti
Les hormones du stress n’affectent pas que la digestion.
Elles ont également un effet négatif sur votre système respiratoire.
Il en est de même pour le rythme cardiaque.
En réalité, lorsque vous êtes stressé, vous respirez de façon anormale (plus vite).
En fait, le cerveau voudra distribuer de façon rapide du sang oxygéné dans le corps afin d’émettre une réaction spontanée aux menaces, d’où l’augmentation du rythme respiratoire.
Cela provoque l’apparition de l’hypertension et de la tachycardie.
Outre cela, le stress agit sur les vaisseaux sanguins en les rendant plus étroits.
Ceci favorise le transport d’une importante quantité d’oxygène vers les muscles.
Le cœur recevra par conséquent moins d’oxygène et de nutriments nécessaires à son bon fonctionnement.
Obésité et perte de cheveux
Bien que ces signes varient d’une personne à une autre, il est tout de même important de les évoquer.
En effet, dans un état de stress, certaines personnes consomment plus d’aliments caloriques ne serait-ce pour oublier cette situation angoissante.
Quant à la perte des cheveux, elle est assez remarquable à un stade chronique du stress.
En effet, plus le taux de cortisol est élevé dans le sang, plus les bulbes capillaires s’affaiblissent.
Cela entraîne inévitablement une perte progressive des cheveux.
Il ne s’agit pas là des seuls effets du stress sur l’organisme humain, car nous en distinguons bien d’autres, notamment :
- la baisse de libido ;
- un vieillissement précoce ;
- l’asthme ;
- certains problèmes cutanés ;
- la colite ulcéreuse ;
- la maladie de Crohn ;
- l’arthrite rhumatoïde, etc.
Pour sortir de ces situations, la meilleure solution c’est de consulter un médecin spécialiste.
En tant que spécialiste, il pourra vous prescrire le traitement adéquat et adapté.
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