Comment prévenir et éviter la descente d’organe?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Comment prévenir et éviter la descente d'organe?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

La descente d’organe, appelée prolapsus en médecine, est un renflement ou un bombement d’un organe ou d’une partie du corps comme le vagin, l’utérus, la vessie ou le rectum.

C’est une situation anormale qui se produit généralement en cas d’affaiblissement des muscles ou tissus de soutien à ces organes.

Les femmes sont malheureusement les grosses victimes de ce phénomène.

En cas de descente de l’utérus (hystérocèle), la muqueuse peut être infectée et provoqué un saignement.

La constipation, la fuite brusque et involontaire de matière fécale et les difficultés d’évacuation des selles sont autant de maux qui font souffrir l’individu victime de prolapsus.

Heureusement qu’il existe des moyens de traitement et bien évidemment de prévention que vous pouvez découvrir dans la suite de cet article.

Adoption d’un régime hygiéno-diététique très strict

Si vous souffrez d’une descente d’organe, pensez à revoir votre alimentation dans la dynamique de vous soigner et vous libérer du stress provoqué par ce mal.

Il vous revient d’opter pour une alimentation saine, variée et équilibrée dans le but de ne pas être constipé.

En effet, la constipation chronique peut entraîner la dilatation des nerfs du rectum et ou de la vessie.

Consommez fréquemment des céréales de blé, des noix et graines, des épinards, des haricots verts, des pois, des légumineuses.

Intégrez les fibres dans votre alimentation et réduisez au maximum les aliments difficiles à digérer.

Bannissez de votre quotidien les laxatifs belliqueux.

En consommant ces aliments propres, vous vous donnez les moyens pour combattre la descente des organes et vous libérer du stress que cela génère.

Parallèlement à l’alimentation, vous devez avoir une bonne hygiène de vie.

Cela requiert notamment le port de sous-vêtements propres afin d’éviter les infections au niveau du rectum, du vagin ou de la vessie.

L’intervention chirurgicale

L’opération chirurgicale est aussi un moyen pour guérir la descente des organes.

Elle se fait de deux manières notamment par voie vaginale ou par voie abdominale.

En procédant à l’intervention chirurgicale, le médecin fait appel aux nombreux tissus de l’organisme de la patiente.

Lorsqu’il s’agit d’une opération chirurgicale par voie abdominale, le spécialiste utilise un ligament qui se trouve à proximité de la colonne vertébrale pour suspendre l’organe qui a glissé.

Cette méthode se nomme la promontofixation et l’opération en question est appelée cœliochirurgie.

Pour ce qui est de la chirurgie par voie vaginale, le médecin s’arrange à suspendre le fond du vagin tout en soutenant la vessie.

Au cas où le mal persisterait, le spécialiste sera obligé de poser une prothèse synthétique afin de soutenir cet organe.

À la fin de l’opération, les organes descendus trop bas sont remis dans le petit bassin.

Par ailleurs, le vieillissement des tissus de soutien aux organes, l’effort physique intense (en voulant soulever des objets très lourds) ou encore la constipation peuvent dilater les nerfs.

Ainsi, l’opération chirurgicale n’aurait pas servi à grand-chose.

Dans ce cas, pour éviter que l’organe descende à nouveau, il faut éviter de poser des actions qui vont dans ce sens.

L’idéal est de suivre les prescriptions médicales de façon très stricte.

Faire usage d’un pessaire ou opter pour la rééducation périnéale

Les femmes ayant constaté la descente de leurs organes peuvent se servir du pessaire pour se soigner.

Il s’agit d’un dispositif conçu en silicone et qui peut posséder une forme d’anneau, de disque ou de cube.

Il est placé dans le vagin très tôt le matin pour empêcher que les organes de la femme ne tombent au cours de la journée ou quand elle vaque à ses occupations.

Le pessaire est retiré le soir et lavé au savon, rincé puis séché.

Cette pratique est récurrente chez les femmes qui viennent nouvellement de donner naissance à un bébé.

Il y a d’autres femmes par contre, au lieu de se munir d’un pessaire, optent pour la rééducation périnéale.

Cette technique consiste à rééduquer les muscles du plancher pelvien ou du périnée (extrémité inférieure des voies génitale, urinaires et digestives).

Lors des séances de rééducation, la sage-femme ou la kinésithérapeute invite la femme victime de prolapsus à faire certains gestes pour muscler son périnée.

Cette activité doit être pratiquée sur dix semaines maximum à raison de trois séances par semaine.

Les femmes sont invitées à continuer la rééducation chez elle.

L’exercice consiste à rester allongé sur le dos, les pieds à plats sur le sol et les jambes pliées.

Ensuite, il faut souffler doucement tout en contractant le périnée puis vider complètement ses poumons de l’air inspiré.

Il faut à nouveau remonter l’air de votre ventre vers les côtes situées en dessous de la poitrine.

Lorsque vous êtes à cette étape, vous remarquerez que la poitrine se gonfle.

Cette action va amener les muscles du périnée à se contracter très fortement.

Il est d’ailleurs conseillé aux femmes de muscler leur périnée après chaque grossesse afin d’éviter le prolapsus et l’incontinence urinaire.

Dans certains pays, la rééducation du périnée est perçue comme une cure qui permet la femme de retrouver sa santé post-accouchement.

Dès lors cette rééducation est prise en charge et payée par la caisse de sécurité sociale.

Ceci pour dire que c’est un véritable moyen de lutte contre la descente des organes.

Des médicaments à boire

En dehors des exercices pour tonifier les muscles du périnée et les autres options cités plus haut, il existe un autre recours de guérison et de prévention de la descente d’organes : les œstrogènes. 

À l’origine cette hormone féminine était destinée à diminuer l’intensité de la chaleur liée à la ménopause chez la femme.

Cependant, elle est aussi utilisée pour traiter la descente des organes.

La femme se rendra très vite compte de l’amincissement des tissus pelviens et vaginaux.

Si vous avez des doutes, autant demander l’avis de votre médecin qui vous conseillera certainement un traitement spécial si besoin en était.

C’est d’ailleurs ici la meilleure solution.

En effet, le professionnel médical est la personne la mieux aguerrie pour vous aider à combattre la descente d’organe.

À parti d’un diagnostic établi, il pourra vous indiquer avec précision le traitement adéquat et adapté.

Cela dit, vous êtes désormais mieux informés sur les moyens de prévention et de guérison de la descente des organes.

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