ASMR : méthode de relaxation sur le son ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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ASMR : méthode de relaxation sur le son ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

L’Homme peut-il enfin vivre sans stress ?

Sans avoir à dépenser des milliers d’euros dans des thérapies litaniques ?

Pour beaucoup de personnes, c’est en effet possible avec l’arrivée de l’ASMR, qu’elles qualifieraient non d’une simple découverte, mais plutôt d’une révolution.

Depuis quelques semaines, les vidéos de cette nouvelle technique se propagent sur YouTube ainsi que les réseaux sociaux, telle une traînée de poudre.

Et elles parlent d’elles-mêmes.

L’ASMR fait bien des merveilles en guise de thérapies de relaxation.

En un clin d’œil, dites au revoir à toutes vos angoisses enfouies.

Cependant, tout cela paraît encore fugace pour bon nombre de personnes.

Car si les démonstrations effectuées à travers ces vidéos s’avèrent manifestement efficaces selon plusieurs scientifiques qui se sont penchées sur la question, elles en viennent à intriguer plus d’un.

S’agirait-il d’une arnaque ?

Quel est le mystère qui repose derrière l’ASMR ?

Découvrez dans cet article, tout ce qu’il y a à savoir sur le sujet.

L’ASMR, c’est quoi ?

L’acronyme ASMR se décline comme suit : Autonomous Sensory Meridian Response, qui voudrait dire, Réponse Automatique des Méridiens Sensoriels.

Aussi appelée  » la thérapie de l’orgasme cérébral », l’ASMR est une technique qui consiste a priori à déclencher une sensation par le biais de certains stimuli, que sont les bruits (musique, bruits d’objets et d’animaux…), images, voire un contact corporel.

Il est question d’un ensemble de réactions à la base involontairement déclenchées par des techniques, en l’occurrence sonores.

La relaxation par l’ASMR est apparue aux États-Unis en 2010, et est de plus en plus en vogue en Europe.

Comment ça marche ?

Grognement de crapaud, bruits d’horloge, murmures d’un personnage, chuchotement d’une voix douce à l’oreille, cliquetis, frottement de page, bruit de la tombée de la pluie sur les vitres, le signal d’une radio…

Autant de bruits auxquels fait recourt l’ASMR dans les vidéos publiées sur internet.

Des bruits qui au lieu de vous troubler, vous apaisent simplement.

Le but de ces sons produits est d’actionner le système nerveux principal, afin de permettre ainsi à l’ensemble de votre corps de relâcher toutes pressions extérieures et intérieures.

Ceci afin de recouvrir une accalmie de l’esprit.

Il existe également d’autres types de méthodes ASMR qui mettent en scène les objets.

Les plus connues présentent des mains humaines faisant le ménage ou la cuisine, les mains au contact des ustensiles, tout pour préparer.

Dans certains cas, il s’agit de simples mouvements de « taping’.

Au final, l’ensemble de ces mécanismes lorsqu’il est bien perçu des méridiens sensoriels, induit selon les témoignages des praticiens, des picotements agréables au niveau du lobe frontal, comme un massage cérébral.

Cette sensation de picotement va bien plus loin à telle enseigne que le sujet parvient à un état d’orgasme senso-additif non sexuel.

Toutefois, les techniques de l’ASMR demandent une certaine concentration et une focalisation sur le son.

L’SMR, efficace pour tout le monde ?

Les techniques utilisées sont loin d’être efficaces pour tout le monde.

En effet, l’efficacité de l’ASMR dépendra d’un sujet à un autre, en fonction du choix des stimuli.

Il va sans dire que tous n’ont pas les mêmes déclencheurs, susceptibles de dissiper nos stress et agitations physiques ou psychologiques.

Il ne suffit donc pas de choisir une quelconque vidéo publiée pour espérer voir réagir son corps automatiquement.

Puisque nos méridiens n’ont pas les mêmes sensibilités, encore moins les mêmes expériences de vie.

L’un peut être sensible aux bruits de train, car venant d’une famille de cheminot, et l’autre réceptif aux chants des cigales, car ayant pris l’habitude de vivre à la campagne.

Simon, un youtubeur français, affirme avoir plus de facilité à se détendre et à s’endormir en présence des sons de la tombée de la pluie sur les toits en tuile.

Par contre, il déteste les grognements de crapauds.

Tandis que, Elvire, infirmière au Canada, qui a fait l’expérience et devenue accro à l’écoute des chuchotements à l’oreille.

Quant à certaines personnes, une musique bien choisie, ou des instruments de musiques, tels que le piano ou la guitare suffisent largement.

Bref, pour découvrir ses prédilections sensorielles, chaque sujet devra donc explorer peu à peu les dimensions neurorécepteurs de son système nerveux capables de le plonger dans un état de relaxation profonde.

Les bienfaits de l’ASMR

D’après Florian Boullot, fondateur de la chaîne « Paris ASMR », l’ASMR provoque un ralentissement du rythme cardiaque plus approfondi qu’une simple relation.

Une fois les sons reçus, le cortex cérébral stimule la sécrétion de la sérotonine, des endorphines, de l’ocytocine, ou encore de la dopamine, qui a pour fonction de réguler aussi bien le sommeil, que la stabilité de l’inconscient.

Ce que viennent confirmer les récentes recherches au sujet du Plos One en juin 2018.

Selon ces études, l’ASMR provoque chez les personnes réceptives, un ralentissement des battements du cœur, suivi d’une augmentation de la conductance de la peau.

D’où la réponse irréfléchie du cerveau.

La caresse cérébrale exclusivement sonore, suscite donc de la détente chez le sujet.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Dr Lemarquis (Neurologue à Toulon) préconise à ses patients angoissés, dépressifs, et insomniaques, des vidéos d’ASMR.

Dans l’une de ses publications sur Twitter, celui-ci y affirme que cette nouvelle méthode de relaxation procurerait à la fois des sentiments de sécurité et de confort.

D’autres études américaines et de la Grande Bretagne ont plutôt découvert à travers une IRM que l’ASMR active certaines zones du système nerveux.

Quoiqu’on dise, l’ASMR demeure encore aujourd’hui un mystère pour de nombreux scientifiques, dont le seul but n’est guère de discréditer l’efficacité de l’ASMR, mais de cerner davantage son procédé.

ASMR ou sophrologie améliorée ?

A priori, l’on pourrait être tenté de croire que l’ASMR ne serait qu’un emprunt fignolé de la sophrologie.

Mais il aura fallu peu de temps pour faire la différence.

En effet, la sophrologie constitue une thérapie durant laquelle le thérapeute fait allonger son patient, et le propulse dans un voyage imaginaire, dans le dessein de soulager les tourments psychologiques de ce dernier.

Certes, l’ultime but est de vaincre le stress du patient, à la seule différence que la sophrologie n’a recours qu’à des images, suivies de la voix du thérapeute lors de la séance.

La sophrologie n’a donc pas recours aux bruits spécifiques, encore moins aux touchers.

C’est là tout l’intérêt suscité par l’ASMR, puisqu’il permet à toutes les personnes de mieux saisir les besoins primitifs de leurs personnalités.

Contrairement à la relaxation par la sophrologie qui vise à amener le sujet à découvrir le meilleur de lui-même.

Au regard des multiples bienfaits que procure l’ASMR, il n’est d’aucun doute qu’il constitue un atout indéniable dans l’évacuation du stress quotidien.

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