Angoisse de mort : comment ne plus avoir peur de mourir ?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Angoisse de mort : comment ne plus avoir peur de mourir ?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Personne ne peut échapper à la mort ! Malgré le fait que beaucoup savent toute la vérité qui se cache derrière cette assertion, il y en a qui ressentent une grande angoisse à l’idée de mourir.

Cette angoisse est si grande et présente qu’elle devient une grande source de stress quotidien.

Si vous faites partie de ces personnes qui ont constamment peur de mourir, cet article vous donne les secrets pour ne plus justement avoir peur de mourir.

Prendre conscience que son angoisse de la mort devient inhibant

L’angoisse ressentie à l’idée de mourir ou de voir ses proches mourir est un sentiment humain auquel aucun individu n’échappe.

Toutefois, lorsque l’on parle de thanatophobie, ce sentiment devient paralysant.

Une altération de l’état vital chez la personne est donc constatée, ce qui nuit à son bien-être et l’empêche de poursuivre normalement ses projets de vie ou de vivre en harmonie avec les personnes de son entourage.

Le stress qui découle de cet état d’anxiété permanent rend difficile le quotidien de celui qui la ressent et des individus évoluant dans le même environnement.

La première étape de guérison consiste donc à prendre conscience qu’on souffre de thanatophobie et d’en rechercher la cause.

Une grande anxiété liée à la mort est en effet toujours causée par un événement traumatisant.

Il s’agit dans la plupart des cas du décès d’un proche, mais d’autres circonstances comme la vision d’une dépouille peuvent conduire à cet état émotionnel.

Dans de rares cas, la thanatophobie peut s’expliquer génétiquement.

Parler de la mort pour mieux l’accepter

S’il est tout à fait normal de ne pas s’exposer à certaines situations dangereuses, le fait de sentir le danger partout et à n’importe quel moment devient problématique.

Pour ne plus avoir peur de mourir, il va de soi qu’il faut d’abord l’accepter.

En ayant conscience qu’elle n’est pas évitable, le mieux c’est d’évacuer la pensée terrifiante qu’on associe à la mort.

Les psychothérapeutes aident les individus paralysés à l’idée de mourir ou de voir un proche mourir par des séances de thérapies analytiques.

Le fait de s’exprimer permet aux personnes en situation d’angoisse de se libérer.

Ils sont plus en mesure de surmonter un deuil ou une phobie pour reprendre leur élan vital.

Une thérapie existentielle pour vaincre son angoisse de la mort

La thérapie existentielle, mise en évidence dans un essai de Irvin Yalom, consiste à se questionner sur le sens de sa propre vie et sur les éléments qui peuvent la rendre complète.

C’est au cours d’une thérapie analytique que le professionnel traitant pousse ses patients à un travail d’introspection dans la discussion.

L’individu angoissé par la mort devra s’imaginer dans une situation inconfortable comme son propre enterrement.

L’idée ici est de le pousser à se poser des questions sur ce qu’il voudrait qu’on retienne de lui après la mort.

Un aspect important de la thérapie existentielle est qu’il permet de redéfinir les projets de vie durant le temps qu’il reste à vivre.

Les relations interpersonnelles et les principes de la personne sont également au centre de son raisonnement.

« À quoi devrais-je vraiment accorder de l’importance dans ma vie ? » ; « Suis-je bien entouré ? », etc.

Les réponses apportées à ces questions peuvent conduire à une prise de conscience soudaine qui pousse à un changement positif de son mode de vie.

Ceci, dans le but de vivre réellement comme on le souhaite avant l’arrivée de la mort.

Participer à une thérapie cognitive et comportementale

Pour aider leurs patients à se débarrasser de l’angoisse de la mort, certains psychologues leur proposent de participer à un échange en groupe sur la question de la mort.

Les thérapies cognitives et comportementales peuvent en effet permettre de démystifier un sujet aussi tabou que la mort.

C’est sur la base de facteurs qui conduisent à la peur de la mort tels que les émotions, les comportements ou encore les croyances que la thérapie sera déroulée.

Son objectif étant de faire accepter à l’individu la mort comme une étape intégrante de la vie.

C’est à travers l’acceptation par la conscience de cette angoisse de la mort que celle-ci va s’atténuer au fur et à mesure.

Durant certaines prises en charge, les personnes souffrant de thanatophobie sont également exposées à des situations d’anxiété souvent difficiles à vivre.

Le fait de s’exprimer sur un décès douloureux ou d’évoquer un événement morbide qui a déclenché le traumatisme est un pas vers la guérison.

Il s’agit d’une démarche qui permet d’effectuer une certaine remise en question sur une angoisse conditionnée et des croyances qui sont liées à celles-ci.

En somme, au lieu de refouler le fait d’être tourmenté par la peur de la mort, cette approche privilégie plutôt d’en parler avec un thérapeute.

S’adresser à un professionnel pour vaincre sa peur de la mort

Lorsqu’elle devient stressante, l’angoisse que vous ressentez en pensant à votre propre mort ou celle d’un être cher nécessite l’accompagnement d’un professionnel.

Il est possible de faire appel à différents spécialistes dans ce cas.

Un psychiatre

Grâce à sa spécialisation, ce professionnel est le seul en mesure de prescrire une ordonnance aux personnes atteintes de thanatophobie.

La prise en charge par un psychiatre implique également une thérapie analytique.

L’échange et la prise de parole sont essentiels pour pouvoir faire face à cette phobie.

À noter que les séances de thérapie analytique font partie des soins couverts par l’assurance maladie.

Un psychologue

Ce professionnel fait de la thérapie de la parole le moyen principal pour traiter certains traumatismes.

La phobie de la mort fait également partie des cas traités par les psychologues.

Pour la prise en charge des séances de consultation, seules celles qui ont lieu dans les hôpitaux ou organismes sociaux éducatifs sont remboursées par l’assurance maladie.

Un psychothérapeute

Si les deux premières professions sont reconnues par les pouvoirs publics, ceci n’est pas le cas pour la psychothérapie.

Il s’agit d’un terme qui désigne l’ensemble des thérapeutes qui ne sont pas officiellement reconnus.

Parmi ces professionnels, on retrouve certains qui disposent néanmoins de diplômes qualifiants.

Le mieux est de vous informer avant de choisir un psychothérapeute pour une bonne prise en charge.

Ce n’est qu’une fois qu’on a le sentiment de vivre comme on le souhaite réellement qu’il est possible de mourir apaisé.

Parler des circonstances culpabilisantes ou effrayantes qui ont déclenché la peur de la mort est également une étape incontournable pour faire face à cette phobie et pouvoir la vaincre.

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