Syndrome autisme d’Asperger: comment gérer l’anxiété?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
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On parle en réalité du syndrome d’Asperger, qui constitue une forme d’autisme bien particulière, en l’occurrence incluse dans la catégorie des Troubles du Spectre Autistique (TSA).
D’une manière générale, les bouleversements de développement d’origine neurobiologique causés par ce syndrome affectent fondamentalement les facultés de l’autiste à communiquer et à interagir avec le monde extérieur.
Même si celui-ci ne présente aucun retard de langage, ni de déficience intellectuelle, il affiche cependant une difficulté évidente à déchiffrer les situations de la vie courante.
Cette affection se développe dès l’enfance.
Et à force de fournir des efforts en vain, sans être compris des autres, le patient s’enlise dans une réclusion sociale, marquée par des états de stress et d’angoisse.
Heureusement, bien que cela ne puisse être guéri, une prise en charge s’avère possible en vue de limiter les malaises.
Dans le présent article, nous vous expliquons comment gérer le stress chez les personnes souffrant du syndrome d’Asperger.
Syndrome d’Asperger, de quoi s’agit-il concrètement?
Il s’agit d’un trouble de développement de l’autisme neurobiochimique, lié à un dysfonctionnement génétique.
Sa particularité réside en le fait que l’intelligence de la personne atteinte demeure indemne, tandis que les déséquilibres neurologiques affectent le cerveau.
Si cette affection se développe dès l’enfance, elle touche plus les garçons (5 fois plus) que les filles.
Les enfants chez qui ce trouble est diagnostiqué ont en effet du mal à cerner les faits et les habitudes universelles.
Ils parviennent à recevoir correctement les informations à travers tous les 5 sens, mais une altération d’analyse bloque le traitement de ces informations.
Il en va d’une compréhension confuse des événements et des circonstances pour le sujet atteint.
D’où des problèmes de sociabilisations.
Il a donc besoin d’être orienté dans la complexité de la vie sociale, au risque de ne devenir dépressif.
Les symptômes du syndrome d’Asperger
Jusqu’à l’âge de 3 ans, le syndrome d’Asperger est très peu détecté.
Or, des indices symptomatiques se développent déjà dès la petite enfance.
L’enfant entre peu en contact avec ses parents, préfère communiquer à travers les gestes, onomatopées, sourires, rires ou encore babillages
Dès l’âge de 3 ans, les symptômes deviennent plus ostensibles.
L’enfant est constamment nerveux et anxieux, évite toute interaction avec son entourage, voisinage, et concentre son attention sur des objets définis.
Le langage parlé est difficilement compréhensible pour lui, à la seule différence que celui-ci s’efforce de répéter mécaniquement les expressions prononcées par son entourage.
Par conséquent, il réagit souvent de manières contraires, ne pouvant déchiffrer les codes tacites.
On constate dès lors le recours aux gestes répétitifs chez l’enfant, avec une difficulté à rendre universellement expressif ces gestes.
En dehors de cette difficulté manifeste à communiquer, le syndrome d’Asperger se manifeste également par l’intolérance au bruit, ou autre environnement bruyant, le toucher régulier et le mensonge.
L’enfant atteint a du mal à cerner les émotions et l’abstrait.
Il peut éprouver de l’amour, mais d’une façon différente.
Les enfants souffrant du syndrome d’Asperger sont généralement très intelligents, douées, méticuleux, perfectionnistes, dotés de mémoire exceptionnelle.
Leurs centres d’intérêt sont souvent loin du commun des mortels.
Ils s’éternisent sur les détails susceptibles de passer inaperçus pour les autres, et supportent moins le changement.
À l’âge adulte, les symptômes s’accentuent, ou peuvent s’améliorer si une prise en charge particulière est mise en place.
Toutefois, tous les symptômes, cités ci-dessus, ne s’observent pas nécessairement chez tous les enfants souffrant de ce syndrome.
Tout dépendra de la gravité des troubles, et cela est différent d’un enfant à l’autre.
Comment gérer le stress chez les personnes atteintes du syndrome d’Asperger?
Le stress est en effet le premier facteur à risque des autistes du syndrome d’Asperger.
Plus ceux-ci ont du mal à communiquer avec leur entourage, plus ils se recroquevillent sur eux-mêmes, perdent l’estime d’eux-même, et s’emballent dans des crises de panique et agitations.
Quand la situation devient insupportable pour eux, la tension monte et l’essoufflement s’ensuit, en raison d’une respiration accélérée.
Comment procéder?
Votre enfant a le syndrome d’Asperger?
Vous ne savez comment gérer ses crises d’anxiété?
Pas de panique, nous allons tout vous expliquer dans la suite de cet article!
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC)
Elles sont basées sur le contrôle des émotions.
Car en réalité, l’élément provocateur du stress chez la personne atteinte du syndrome d’Asperger reste les émotions, notamment la difficulté du patient à contrôler sa peur, son malaise, et parfois sa colère.
Alors relevant de la phytothérapie, l’objectif des thérapies comportementales et cognitives est d’amener le patient anxieux à déterminer les situations qui déclenchent son stress, afin d’apprendre à les maîtriser.
Pour les enfants et les plus jeunes, des séances d’éducations sont établies pour les pousser dans leurs derniers retranchements, à travers des jeux de réflexion, de défis, où ils apprennent à reconnaître leurs limites.
Les thérapies comportementales et cognitives font donc recours à des exercices de méditation, de relaxation, de respiration et d’hypnose modifiée.
La sophrologie
De nombreuses études attestent que les exercices de relaxation permettent d’influer positivement sur l’humeur à travers une détente.
Il est question d’un recours privilégié de la sophrologie.
L’angoisse psychologique étant beaucoup plus susceptible que celle physique, la sophrologie constitue une thérapie visant à soulager les souffrances psychiques de la personne atteinte du syndrome d’Asperger par la relaxation.
On a le plus recours à cette thérapie en cas de crise de panique.
Voyage imaginaire de l’esprit, des images rigoureusement choisies en fonction des centres d’intérêt du patient lui sont projetées, suivies d’un discours du thérapeute.
En raison du choix des images, le patient apprend alors à s’évader, à découvrir l’existence d’un monde parfait où les autres sont plus attentionnés et compréhensifs.
À travers des signes ordinaires, il apprend à s’identifier par rapport à certaines situations, et apprend à communiquer.
Il apprend à demander ce qu’il voudrait, et comment procéder.
La tâche est facilitée, car les personnes atteintes du syndrome d’Asperger ne perdent rien à leur intelligence et ne subissent aucun retard de langage.
Elles sont alors amenées à exprimer leurs émotions et à comprendre par la même occasion les sentiments des autres.
Car, ce dernier sait reconnaître les émotions d’autrui à travers l’expression du visage.
Ce qui le prépare à la vie réelle.
Il sait d’ores et déjà ce que ressentent les autres quand il agit différemment.
Cette thérapie apporte une joie immense à ces personnes.
L’hypnose sera modifiée afin d’éviter d’endormir entièrement le patient.
Puisqu’une fois réveillé, il sera bouleversé par ses émotions, et les clichés de l’inconscient dont il aura dû mal à comprendre l’origine.
La sophrologie est donc un excellent moyen d’aider votre enfant à gérer son stress.
En définitive, la gestion du stress est essentielle pour le mieux-vivre et le mieux-être des personnes atteintes du syndrome d’Asperger.
Ce qui repose sur la maîtrise des émotions.
Ainsi, leur sociabilité n’est guère une fatalité.
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