Syndrome de stress visuel et trouble de la vue qui baisse: que faire?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

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Syndrome de stress visuel et trouble de la vue qui baisse: que faire?
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Le syndrome du stress visuel autrefois désigné par les termes «Syndrome d’Irlen», «Syndrome de Meares-Irlen» ou encore «Dyslexie perceptuelle» est un trouble du traitement perceptif.

Il est de plus en plus fréquent au sein de la population à travers le monde et il est généralement dû à une hyperactivité du cerveau, plus précisément du cortex visuel.

Il affecte la capacité d’attention, la lecture, la coordination, le comportement et la santé en général de l’individu atteint.

Le présent article s’intéresse au syndrome de stress visuel et au trouble de la vue qui baisse.

Après avoir décrit ce qu’est le syndrome de stress visuel et ses causes nous aborderons les symptômes qui permettent d’identifier ce mal et enfin nous présenterons les principaux traitements qui assurent sa résorption.

Syndrome de stress visuel et ses causes

Le syndrome de stress visuel se caractérise généralement par une sensation de fatigue des yeux qui indispose, une vision pas nette des objets et des écritures en particulier.

En tant que tel, il peut affecter n’importe quelle personne quel que soit son âge, son sexe, son poids, sa race, sa religion, ou toutes autres caractéristiques.

Il n’est également pas lié à l’existence de problèmes d’acuité visuelle ou de vision chez un individu.

Plusieurs facteurs peuvent constituer des éléments déclencheurs du stress visuel, il s’agit entre autres:

  • Du contraste entre l’obscurité et la lumière de certains motifs ou rayures.
  • Des clignotements provenant de sources diverses: lumières fluorescentes, halogènes, écran d’appareil multimédia (ordinateur, télévision, téléphone, etc.).
  • De l’éblouissement provoqué par des sources de lumière telles que les phares de moto ou de voiture, les poteaux électriques.

    On note également des surfaces qui réfléchissent la lumière provenant d’autres sources telles que les surfaces mouillées, les surfaces polies, les miroirs, les fenêtres, etc.

  • Des couleurs dont la longueur d’onde est susceptible de surexciter le cortex visuel.

Ce sont les causes les plus récurrentes du syndrome de stress visuel.

Symptômes du syndrome de stress visuel

De multiples et variés symptômes permettent d’identifier le syndrome du stress visuel.

Il s’agit entre autres de manifestation de la baisse de la qualité visuelle qui est de plusieurs ordres.

Ils peuvent être des effets légers ou graves qui sont susceptibles d’empêcher une lecture facile.

Ainsi, on distingue plusieurs catégories de symptômes:

Des symptômes d’effets visuels tels que:

  • Les difficultés de lecture.
  • La sensibilité à la lumière.
  • Les problèmes de mémorisation.

Des symptômes d’effets perceptuels tels que:

L’impression d’immobilité de texte par des mouvements du support ou des écrits tels que le déplacement, le tremblement, la vibration, etc.

Des symptômes d’illusions lumineuses et/ou colorées tels que:

  • L’impression du clignotement de lumières à l’arrière des textes.
  • Un mélange de couleurs frappantes dans la zone de visualisation.
  • Une perception erronée de la distance et de la profondeur à travers la mauvaise appréhension de la distance qui sépare les objets.
  • La diminution de l’endurance athlétique.
  • Des symptômes physiques qui sont entre autres:

  • Les maux de tête.
  • La sécheresse des yeux qui marque l’insuffisance ou le manque de fluides dans les canaux lacrymaux.
  • Le picotement et les brûlures des yeux.
  • La fatigue constante.
  • Les vertiges.
  • Les nausées.

Lorsqu’on ressent l’un de ces symptômes et qu’il dure dans le temps, il est conseillé de faire une consultation médicale.

Cette consultation permettra de définir avec une certaine précision la pathologie dont on est atteint ou de confirmer l’hypothèse du syndrome de stress visuel.

Un traitement adéquat qui tient compte des antécédents médicaux de la personne atteinte et de ses caractéristiques personnelles (âge, poids, taille, etc.) sera alors prescrit si besoin.

Traitements du syndrome de stress visuel

Les personnes habilitées à poser un diagnostic du syndrome de stress visuel sont les médecins spécialistes de la vue tels que les ophtalmologistes et les optométristes.

La description détaillée des symptômes et l’auscultation des yeux constituent généralement les bases sur lesquelles repose l’émission d’un diagnostic de ce syndrome de stress visuel.

Selon les cas des examens complémentaires peuvent être requis pour confirmer ce diagnostic.

De nombreux traitements pouvant corriger le stress visuel existent et varient en fonction de la gravité des symptômes chez le patient.

Ainsi, les principaux traitements sont:

La pose de lentilles ophtalmiques:

En cas d’anomalies de la vision binoculaire cette alternative s’avère être la plus appropriée pour le traitement.

Ces lentilles ont pour rôle principal d’aider à la correction de ces anomalies de par leur vergence.

L’utilisation de filtres de couleur:

Lorsque la première option d’essai de correction à l’aide de lentilles ophtalmiques échoue on a recours à des filtres de couleurs qui sont intégrés dans les lentilles.

Ces filtres permettront en effet d’allonger la longueur de la lumière.

Ceci assurera la protection des yeux contre les stimuli de la lumière et de la réflexion sur surfaces.

La prescription de lunettes ou de verres de contact:

Le spécialiste en ophtalmologie qui procède à la consultation s’assurera de faire des examens qui permettront de déterminer avec précision le déclencheur du stress visuel chez le patient.

Ensuite, il procédera à une adaptation des caractéristiques de lunettes ou verres de contact qui assureront la correction du stress visuel chez l’intéressé.

Voilà ainsi les principaux traitements qui sont appliqués pour réduire ou corriger définitivement le syndrome de stress visuel chez une personne atteinte.

En définitive, le syndrome de stress visuel est un mal qui touche une grande majorité de la population et dont on ignore pourtant l’existence.

Les symptômes annonciateurs les plus fréquents de cette indisposition sont: les maux de tête, l’hypersensibilité des yeux à la lumière, les démangeaisons des yeux, les déformations visuelles et perceptuelles.

Notons également qu’une hypersensibilité, peut également être une photophobie.

Plusieurs recommandations et conseils sont formulés par les spécialistes pour prévenir cette situation.

En premier lieu, il faut prioriser et se servir le plus possible de l’éclairage naturel.

Il faut ensuite améliorer l’éclairage artificiel dans son alentour, de sorte à ce qu’il n’y ait ni déficit ni excès de luminosité.

Aussi il faudrait réduire au maximum l’exposition des yeux aux écrans lumineux en général et électroniques en particulier.

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