Stress et FIV: comment bien préparer sa fécondation in vitro?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Stress et FIV: comment bien préparer sa fécondation in vitro?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Opter pour une fécondation in vitro n’est pas chose facile, non seulement parce que le processus est long mais parce que le moral n’est pas toujours au beau fixe.

En effet, à force d’attendre, l’espoir, la désillusion et la tristesse se succèdent sans arrêt.

Ce qui devient épuisant mentalement et physiquement.

Ainsi les difficultés physiques joueront naturellement sur votre aspect psychologique, entraînant de ce fait un changement du taux hormonal ou encore produisant un stress très important qui affectera vos émotions.

C’est pourquoi, il vous faut impérativement apprendre à les gérer, afin de cheminer et de traverser sans pression cette étape de votre vie.

FIV: quand la faire?

La nature propre de l’individu est de vouloir fonder une famille à un moment donné de sa vie.

Un processus qui se fait naturellement et sans embûche pour certains couples mais c’est parfois un parcours très compliqué pour d’autres.

De ce fait, lorsqu’un couple ne parvient pas à procréer naturellement malgré tous ses efforts consentis et que le diagnostic d’infertilité tombe, la fécondation in vitro demeure une option.

Les cas où la fécondation in vitro est une solution:

  • Si vous présentez les signes d’infertilités tubaires: altercation ou obstruction des trompes.
  • Si vous avez une altercation du sperme avec 1 million de spermatozoïdes mobiles au TMS (Test de Migration Survie).
  • Si vous avez une endométriose sévère stade 3 ou 4 ou une forme plus légère.
  • Si vous avez subi 6 échecs de IAC (inséminations avec sperme du conjoint).
  • Si votre infertilité est inexpliquée surtout si vous êtes âgée de plus de 37 ans.

FIV: les facteurs de stress

Comme vous devez certainement le savoir l’excès de stress aurait un effet sur la contraception.

Selon les recherches, durant le processus de FIV, bien se sentir dans sa peau pourrait augmenter vos chances de réussite.

Sachez que le stress est un aspect tout à fait normal quand vous vous décidez de faire une FIV.

Des changements rapides dans votre vie

En effet une FIV demande plusieurs efforts et bien plus que ce que l’on peut penser au départ, que ce soit au niveau des nombreux déplacements à l’hôpital mais aussi au niveau financier qui n’est pas négligeable.

De ce fait, vous devrez apprendre à réorganiser votre vie et à mieux gérer votre temps.

La progression dans les étapes de la FIV

Cette angoisse est essentiellement due à la méconnaissance des détails du processus médical, aux changements de traitements ou de l’équipe médicale.

Ce qui est d’ailleurs normal car c’est à ce moment précis que vous prenez conscience des enjeux de chaque étape, d’où ce stress.

La pression sexuelle

Faire une FIV suppose d’avoir des rapports sexuels à la demande.

De ce fait la pratique sexuelle peut ainsi devenir pour vous un acte mécanique, un devoir que vous vous devez de remplir.

Et plusieurs contraintes peuvent s’offrir à vous comme le fait que l’un des conjoints ne soit pas disponible au moment opportun ou encore que l’homme soit confronté à des problèmes d’éjaculation face à tant de pression.

FIV: comment vous préparer?

Vaincre le stress demande force et courage.

De ce fait prenez le temps d’évacuer toutes cette pression en vous, afin de mieux vivre cette étape de votre vie.

Prenez le temps de toujours vous renseigner

Vous informer sur votre état et sur ce qui vous attend est l’un des meilleurs remèdes contre le stress.

Cela vous évitera de stresser inutilement mais aussi de ne pas avoir des idées infondées sur la FIV.

En vous rapprochant du personnel médical, des livres sur la FIV, mais aussi en côtoyant des gens ayant été dans la même situation que vous, vous permettra d’en tirer des leçons mais aussi d’anticiper sur vos décisions ainsi que vos réactions.

Simplifiez-vous la vie

La FIV est une étape très exigeante physiquement et psychologiquement donc évitez de vous rajouter des contraintes supplémentaires.

Notez bien: évitez de déménager, de changer de poste ou encore d’accepter d’importantes missions par exemple.

Cela ne fera qu’augmenter votre stress.

Trouvez-vous des centres d’intérêt

C’est normal que votre principale préoccupation soit tournée sur la FIV.

Mais il est essentiel de cultiver d’autres activités comme le dessin, le sport, l’écriture, la photographie, la peinture etc.

Cela vous permettra non seulement d’extérioriser vos sentiments mais aussi de ne pas y penser tout le temps.

C’est important notamment pendant la période d’attente entre le transfert des embryons et les résultats des tests de grossesse.

Renforcez votre relation avec votre conjoint

Vous devez tout d’abord vous assurer que votre relation soit solide avant de vous lancer dans cette étape qu’est la FIV.

Facilitez la communication avec votre conjoint, car elle demeure la base de toute relation humaine.

Cela, en vous accordant chaque jour 30 minutes afin de parler de la FIV.

Vous devez aussi avoir en tête que votre partenaire ne gère pas son stress de la même manière que vous, donc apprenez à vous accepter et à vous tolérer d’avantage afin de minimiser les conflits.

Réservez une place spéciale pour votre vie intime, il est certes compliqué de préserver votre vie sexuelle durant la FIV surtout, avec les recommandations des médecins.

Toutefois vous offrir des moments à deux sans une quelconque intervention serait la bienvenue.

Autorisez-vous à pleurer

Vos hormones seront certainement perturbées avec le traitement, il n’est de ce fait pas surprenant que vous réagissiez mal à quelque chose.

Donc inutile de refouler vos sentiments et de vous interdire de pleurer quand vous en avez besoin.

Notons également que la FIV peut engendrer une déprime.

Vous devez donc extérioriser votre mal-être tout en essayant de penser à autre chose.

Cultivez vos relations avec vos proches

La famille et les amis sont toujours de bons soutiens durant toutes les étapes délicates de votre vie.

De ce fait apprenez à partager vos émotions avec eux.

Même s’ils ne comprennent pas vraiment ce que vous vivez, vous sentirez au moins leur bienveillance envers vous et cela vous permettra aussi de vous libérer.

Avoir recours à la fécondation in vitro est l’une des choses les plus délicates pour un couple.

Cela peut en effet renforcer votre couple comme le détruire, d’où l’importance d’être très solide afin de traverser cette étape à deux.

Malgré les conséquences stressantes de la stérilité et de la FIV, il est essentiel de noter que les recherches nous montrent que la grande majorité des patients s’adaptent émotionnellement.

Il vous suffit d’être patient!

S’il arrive que l’étape de la FIV ait échoué, ou que vous renonciez à concevoir grâce à la FIV, sachez que l’expérience demeure similaire à un deuil, donc ne vous interdisez pas de pleurer si vous en éprouvez le besoin.

Toutefois, retenez que d’autres méthodes peuvent vous aider à devenir parents.

L’adoption ou la conception à l’aide d’un don d’ovule ou de sperme peut constituer une autre solution pour vous.

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