Sida : est-il possible d’en guérir naturellement ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
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Longtemps décrit comme étant la maladie du XXIe siècle, le constat fait aujourd’hui par rapport au sida est un recul net du taux d’infection partout dans le monde.
Ces résultats qui sonnent comme une sorte de victoire de l’humanité sur la maladie ont été rendus possibles par l’action combinée de l’OMS, des laboratoires pharmaceutiques, des gouvernements et de différentes associations de lutte contre la maladie.
Et ceci, bien qu’aucun remède n’existe à ce jour permettant de guérir complètement de la maladie.
Toutefois, il existe désormais des solutions pour améliorer la santé générale des malades du sida.
Qu’est-ce que le Sida ?
Les premiers cas de la maladie ont été relevés dans les années 1981 aux États-Unis.
Une année plus tard, un recensement de 99 décès dus à cette maladie était fait dans le pays, particulièrement au sein d’une communauté homosexuelle où la maladie a su rapidement proliférer.
Signifiant, syndrome d’immunodéficience acquise, le sida est considéré contre étant une forme d’IST qui attaque le système immunitaire de l’homme.
Avant d’atteindre la phase où il est considéré comme souffrant du sida, le malade passe d’abord par une phase où on dit qu’il est atteint du virus d’immunodéficience humaine.
À ce stade, le VIH se multiplie et affaiblit petit à petit le système immunitaire du malade jusqu’à le rendre fragile face à des maladies contre lesquelles le système immunitaire se défend très facilement en temps normal.
C’est à ce moment qu’on parle de sida.
Si au départ, toutes sortes de théories loufoques se sont développées sur la genèse de la maladie, aujourd’hui les scientifiques s’accordent à dire que le patient zéro est une personne ayant contracté un virus présent naturellement chez le chimpanzé.
En contact avec le génome humain, ce virus aurait muté pour devenir le sida tel qu’il est désormais connu à travers le monde.
Quels sont les symptômes et les modes de contamination du Sida ?
Il est plutôt difficile de déterminer les symptômes liés au VIH qui est le premier stade de développement du sida.
Ce dernier se comportant généralement comme toute infection sexuellement transmissible classique.
Les premiers symptômes sont même dans certains cas carrément invisibles, voire inexistants.
Cependant, il est conseillé de faire attention à un certain nombre de symptômes qui peuvent toujours selon les cas survenir deux semaines après la contamination.
Comme symptômes, nous avons : la fatigue, la fièvre, les douleurs musculaires ou encore les éruptions cutanées inhabituelles.
Il est d’ailleurs conseillé de consulter immédiatement un médecin lorsqu’on remarque un dérèglement de sa santé ou lorsqu’on remarque des écoulements anormaux conséquents à un rapport sexuel non protégé.
Chez certaines personnes, les véritables symptômes se déclenchent plusieurs mois voire plusieurs années après l’infection.
C’est pour cela qu’il est également conseillé de faire régulièrement son test de sérologie.
Il existe à ce jour trois modes de transmission connus de la maladie.
Le premier est la transmission par voie sexuelle.
Toutes les pratiques sexuelles non protégées sont à risques, qu’il s’agisse des rapports vaginaux, anaux ou bucco-génitaux.
Tout contact direct avec les sécrétions vaginales ou le sperme peut également être à l’origine du sida.
Le second est par voie sanguin.
Tout contact de la peau avec du sang contaminé est à risque ainsi que le contact avec des plaies saignantes et les objets tranchants souillés.
Le troisième est la transmission de la mère à l’enfant.
Les risques de la transmission de la mère à l’enfant existent tout au long de la grossesse, à l’accouchement ainsi qu’à l’allaitement.
Existe-t-il un traitement naturel contre cette maladie ?
Depuis la découverte de la maladie, plusieurs personnes ont déclaré être en mesure de guérir les personnes souffrant de cette maladie.
La plupart de ces remèdes se sont avérés être inefficaces, peu fiables ou parfois même de véritables escroqueries.
La multiplication des remèdes miracles pour le sida s’explique essentiellement par deux choses : la condamnation quasi certaine à la mort des personnes atteintes de la maladie ainsi que son mode de transmission par voie sexuelle qui rend la maladie extrêmement virulente.
Il était d’ailleurs impensable de demander à la population mondiale de se priver de partenaires sexuels.
Néanmoins, de nombreux médecins ont affirmé qu’il suffirait de retrouver une bonne hygiène de vie pour renforcer le système immunitaire et redevenir séronégatif.
Mais à ce jour, ces constats sont rejetés en bloc.
Entre temps, la médecine a fait d’importants progrès.
Et il est aujourd’hui possible d’avoir une vie presque normale en état porteur du VIH.
Le cas le plus connu étant celui de l’ancien basketteur Magic Johnson qui malgré son infection au virus continue d’avoir une vie normale avec une charge virale sous contrôle.
Si la plupart des traitements officiellement validés par l’OMS ont aidé à faire reculer la maladie, il n’existe à ce jour aucun traitement naturel fiable contre la maladie.
Les seuls traitements naturels existants ne sont pas contre le VIH lui-même, mais plus exactement contre les maladies opportunistes qui sont souvent la cause du décès des malades du sida.
La maladie opportuniste la plus connue dans ce cas est la tuberculose pour laquelle il existe des traitements naturels.
Le seul cas à ce jour de patient totalement guéri du VIH est le « patient de Berlin » du nom de Timothy Brown.
Ce dernier avait eu la chance de subir une greffe de moelle provenant d’un donneur qui disposait de cellules immunitaires résistantes naturellement au VIH.
Seul 0,3 % de la population mondiale dispose de cette immunité naturelle au VIH.
Que faire pour prévenir ou pour lutter contre la maladie ?
Pendant les premières années qui ont suivi l’apparition de la maladie, les seules mesures préconisées par l’OMS étaient des mesures préventives, parmi lesquelles l’usage de préservatif fut la plus efficace.
Les premiers traitements contre le VIH sont apparus au début des années 1990.
Il s’agit des antirétroviraux qui à défaut d’éliminer la maladie, stoppent son évolution et réduisent chez les personnes atteintes le risque de transmission de la maladie.
Coûtant au début des années 2000, près de 10 000 dollars par an aux malades, les antirétroviraux ne coûtent désormais que 100 dollars par an aux malades, grâce aux laboratoires indiens qui produisent près de 97 % des ARV (antirétroviraux) utilisés dans les pays en voie de développement.
D’autres traitements spéciaux existent pour les femmes enceintes séropositives et qui permettent de limiter chez elles à 1 % le risque de transmission du virus à leurs bébés.
Découvert récemment et se présentant sous la forme d’une pilule du surlendemain, un traitement permet de diminuer fortement les risques de contamination, 48 heures après une relation non protégée avec une personne atteinte du VIH.
Tous ces traitements qui ont démontré leur efficacité ces dernières années ont redonné espoir aussi bien aux personnes séropositives qu’aux personnes séronégatives.
Le VIH n’est plus aujourd’hui un sujet de grand stress comme c’était le cas il y a 20 ans.
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