Sclérose en plaques: comment la détecter et se soigner?

Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)

Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.


Sclérose en plaques: comment la détecter et se soigner?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Les maladies du système nerveux sont souvent perturbantes pour le quotidien des patients.

Une des pathologies les plus évoquées ces dernières années est la sclérose en plaques.

Cette pathologie affecte plus de 100 000 individus dans l’hexagone.

Comment faire le diagnostic de la sclérose en plaques et comment la traiter?

Cet article vous dévoile tous ces éléments.

Qu’est-ce que la sclérose en plaques?

La sclérose en plaques est une pathologie due à une inflammation du système immunitaire.

Le système nerveux central est la principale cible de cette maladie.

Les premiers signes de la sclérose en plaques se remarquent au passage à l’état adulte.

En attaquant le système nerveux central, elle touche ainsi les constituants de ce système.

Il s’agit de l’encéphale (cerveau) et de la moelle épinière.

Les conducteurs de message au niveau cérébral, les axones sont aussi atteints par la sclérose en plaques.

La gaine de myéline qui recouvre l’axone n’est pas épargnée.

Elle est pourtant censée protéger ce dernier et assurer une rapidité de transmission de l’influx nerveux.

Résultat, le message nerveux est retardé ou totalement stoppé à certains endroits.

Le mécanisme de cette pathologie se résume en trois étapes.

L’inflammation est suivie d’une phase de dégradation de la gaine de myéline.

L’atteinte de la couche protectrice de l’axone entraînera une nécrose progressive de cette dernière.

C’est la dernière étape du processus.

Historiquement, c’est en 1 868 que le premier développement de la maladie a eu lieu.

Elle est l’œuvre de Jean Martin Charcot, un neurologue français.

Il s’agit d’une maladie chronique, d’aggravation lente avec des signes variables.

Le dérèglement de l’immunité fera que cette dernière détruira les composantes du système nerveux central.

Ce dérèglement est associé au stress dans bon nombre de cas.

La myéline notamment est dégradée par nos propres cellules qui la considèrent comme un corps étranger.

Trois formes de la maladie sont reconnues à ce jour.

Il s’agit de:

  • La forme rémittente.
  • La forme primaire progressive.
  • La forme secondairement progressive.

Ces différentes formes seront identifiées lors du diagnostic de la maladie.

Même si vos défenses immunitaire sont efficaces, la sclérose en plaques est vraiment difficile à contrer.

Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à booster ces dernières malgré tout pour être dans les conditions de santé optimales.

Comment détecter la sclérose en plaques?

Il n’existe pas un tableau classique descriptif de la sclérose en plaques.

Toutefois, un certain nombre d’éléments permettront de confirmer la maladie.

L’interrogatoire médical

Il doit être méticuleux et rechercher de probables causes de la maladie.

Des symptômes neurologiques précédents doivent être aussi recherchés.

Bien que la cause génétique n’y soit pas clairement imputable, les antécédents familiaux sont à considérer.

L’examen physique

Il permettra d’identifier des atteintes liées à la maladie.

Ces dernières peuvent être oculaires (troubles visuels) ou sensorielles (troubles cognitifs).

Une altération de la fonction musculaire (motricité, tonicité) peut traduire aussi des manifestations de la sclérose en plaques.

Les examens complémentaires

L’électroencéphalogramme mesure l’activité électrique à l’intérieur du cerveau.

Il permettra d’objectiver l’efficacité de la transmission de l’influx nerveux.

L’IRM est aussi un examen complémentaire pour le diagnostic.

Il permet de détecter des atteintes des différents éléments constitutifs du système nerveux.

Une ponction lombaire peut également être envisagée.

Elle permet de détecter un taux anormal de production d’anticorps témoin d’une réponse immunitaire perturbée.

Le diagnostic de sclérose en plaques doit être fait par un neurologue.

Ce dernier pour le faire doit posséder la preuve de deux lésions de myélines différentes.

Cette différence concernera l’espace (deux lieux différents) et le temps (à des moments différents).

Il faut donc deux épisodes de poussées couplées à au moins une rémission pour confirmer la maladie.

Quels sont les facteurs de risque et les symptômes de la sclérose en plaques?

Comme souligné plus haut, la présence d’un parent atteint de cette pathologie est un facteur de risque.

Le sexe serait un élément non négligeable puisque les femmes sont plus concernées que les hommes.

Sur le plan géographique, l’Europe dans sa région nordique est plus encline à la sclérose en plaques (SEP).

Les continents comme l’Afrique ou l’Asie sont, pour leur part, moins exposés.

De plus, les personnes ayant un antécédent de pathologie thyroïdienne sont beaucoup plus exposées.

Il a été également retenu comme facteur de risque une carence en vitamine D.

Si cette vitamine est étroitement liée au soleil, l’exposition à cette dernière est donc un indice.

Les personnes qui s’exposent plus au soleil auraient moins de risque d’être atteintes de sclérose en plaques.

Les personnes soumises à une dose importante de stress sont également enclines à la maladie.

Enfin, certaines habitudes de vie sont également des facteurs de risque de la pathologie.

Ainsi, la prise de cigarette est une habitude retrouvée chez certains patients atteints de la sclérose.

De plus, une trop grande consommation d’aliments riches en gras serait idéalement à proscrire pour éviter de souffrir un jour de SEP.

Quant aux symptômes, ils varient en fonction de la zone nerveuse atteinte.

On en distingue deux grands types: les symptômes principaux et les secondaires.

Ainsi, on peut retrouver principalement chez un sujet atteint de sclérose en plaques, les symptômes suivants:

  • Des troubles de la vision.
  • Une asthénie intense.
  • Une faiblesse musculaire.
  • Des troubles de l’équilibre.
  • Des contractions musculaires.
  • Des troubles de la sensibilité cutanée.

D’autres symptômes peuvent secondairement se manifester.

Il peut s’agir notamment:

  • De dysfonctionnement sexuel.
  • Des difficultés d’émission de selles.
  • Des troubles de la parole.
  • Des pertes de mémoire.
  • Des sautes d’humeur.
  • Des perturbations de la concentration.

Heureusement, des solutions existent face à ces symptômes pour contrer l’évolution de la sclérose en plaques.

Comment soigner la sclérose en plaques?

Il n’existe pas à ce jour de remède définitif contre la sclérose en plaques.

Néanmoins, il existe des solutions afin de limiter l’évolution de la pathologie.

Parmi les traitements à disposition, on distingue deux traitements médicaux.

Le premier consiste en un traitement de fond.

L’utilisation des immunomodulateurs et des immunosuppresseurs est préconisée.

Les inhibiteurs de molécules d’adhésion sont aussi prescrits par les neurologues.

Ces médicaments ont une action commune: diminuer la vitesse de dégradation de la myéline.

Le traitement de soulagement vise à traiter la symptomatologie.

On peut ainsi recourir à la thérapie psychique ou à la réadaptation fonctionnelle.

Les antidépresseurs et les relaxants musculaires ont aussi fait leurs preuves.

La gestion du stress fait partie des recommandations dans certains cas comme une meilleure alimentation.

L’alcool, le tabac ou encore le café sont à proscrire des habitudes quotidiennes.

Enfin, le changement brutal de la température corporelle est un comportement à bannir.

Ces différentes solutions aideront à réduire la progression de la sclérose en plaques.

En conclusion, la sclérose en plaques est une pathologie liée à l’atteinte nerveuse.

Plusieurs facteurs sont susceptibles de déclencher la maladie notamment le stress.

Le diagnostic ne peut être fait que par un spécialiste.

Si le traitement n’est pas curatif, il permet de réduire l’évolution de la maladie.

Néanmoins, pensez à apprendre à gérer votre stress pour vous donner toutes les chances de diminuer l’évolution de la SEP et d’être plus serein et en meilleure forme au quotidien.

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Santé



Sclérose en plaques: comment lutter naturellement?

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Sclérose en plaques: comment lutter naturellement?
Nouveauté : Cette technique de respiration anti-stress est très efficace pour désactiver l'anxiété et les angoisses (et non, ce n'est pas de la respiration profonde).

Évoluant généralement par poussées, la sclérose en plaques est une affection auto-immune affectant le système nerveux central. Laissant des séquelles motrices à chaque crise, elle est déclenchée par un mécanisme biologique plus ou moins complexe. Cependant, il existe diverses sortes de traitements permettant de soigner ce mal.

Parmi ceux-ci, on retrouve les traitements naturels. Alors, désirez-vous savoir comment soigner la sclérose en plaques de façon naturelle ? Dans cet article, vous découvrirez des astuces naturelles simples et efficaces avec lesquelles vous traiter.

Sclérose en plaques: comment se soigner naturellement ?

Sclérose en plaques : dormez suffisamment

Vous le savez, bien dormir est primordial pour une bonne santé, mais sachez que cela l’est encore plus si vous souffrez de la sclérose en plaques. En effet, un manque ou une mauvaise qualité de sommeil est suffisant pour accroître la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique.

L’augmentation de cette perméabilité faisant partie du processus de déclenchement de ce trouble, elle fait monter le risque de poussée.

L’idéal serait donc de veiller plus particulièrement à votre sommeil. Vous devrez donc dormir suffisamment (7 à 9 heures par nuit), dans une chambre fraîche, sombre et calme. Aussi, pensez à désormais avoir des heures de coucher et de lever ponctuelles (à respecter surtout).

Un déficit en mélatonine peut également affecter votre sommeil et la tranquillité de la barrière hémato-encéphalique. Alors, pour avoir le cœur net sur votre situation en rapport avec cet élément, faites le test. Dans le cas où vous manqueriez de cette substance, la prise de deux à cinq milligrammes de mélatonine à libération prolongée au coucher sera idéale.

Réduire le stress pour soigner ces maux

Retenez que le stress joue un rôle très important dans la sclérose en plaques. En effet, il rend vulnérable le système immunitaire et contribue à l’augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. L’exposition au stress favoriserait le risque de poussées de 30 à 60 % environ.

Ainsi, diminuer votre stress pourrait être d’une efficacité comparable à celle des médicaments pour la prévention des poussées. Pour le limiter, vous pourrez recourir à diverses pratiques et/ou plantes naturelles. Les activités de relaxation, la méditation, le yoga sont autant de pratiques que vous pourriez essayer par exemple.

Les plantes comme le ginseng, la rhodiole, la valériane, le griffonia ou l’aubépine sont également efficaces pour réduire le stress.

Traitement naturel : s’exposer au soleil

Le manque d’exposition solaire constitue en fait un facteur de risque de la sclérose en plaques et de la poussée. Par contre, cette baisse du risque n’existe pas pour ceux qui se couvrent de crèmes solaires.

Cela voudrait donc dire que cette protection est en réalité assurée par la vitamine D produite dans la peau grâce aux rayons UVB du soleil. Il est donc recommandé de penser à vous exposer au soleil autant que possible.

Pour cela, exposez-vous sans crème solaire en vous protégeant juste avec un chapeau pendant quinze à vingt minutes par jour, d’avril à octobre. En dehors de cette saison ou si vous n’avez pas la possibilité de vous exposer au soleil, prenez un complément de vitamine D (D3). La dose recommandée est celle de 8 000 à 10 000 UI par jour.

Faire du sport

Le sport est réputé pour avoir des résultats efficaces sur la sclérose en plaques, notamment avec la production de l’hormone facteur de développement neurotrophique (BDNF). En plus de protéger les neurones, cette dernière favorise leur régénération. Ainsi, le système nerveux est préservé des attaques auto-immunes comme la sclérose en plaques.

Si vous le pouvez, pratiquez trois à quatre fois par semaine un sport comme l’escalade, l’aviron, le rugby, ou un sport de combat. Cela vous fera le plus grand bien.

En résumé, vous pourrez soigner la sclérose en plaques naturellement, en dormant suffisamment, en réduisant votre stress, vous exposant au soleil et en faisant du sport.

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