Pilule contraceptive et troubles de l’humeur : quel est le lien ?
Rédigé par : Loris Vitry (coach holistique)
Supervisé par : Cathy Maillot (ostéopathe)
Avertissement : Si vous avez des questions ou des préoccupations médicales, veuillez en parler à votre médecin. Même si les articles sur ce site se basent sur des études scientifiques, ils ne remplacent pas un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement.
Les moyens de contraceptions sont utilisés pour limiter les risques de grossesses non désirées et pour espacer les naissances.
Ces méthodes existent aussi bien pour la gent féminine que pour celle masculine.
La pilule représente alors un moyen de contraception de type hormonal.
Cependant, le recours à ce traitement ne reste pas sans conséquence sur la santé humaine.
Parmi les effets secondaires qu’on lui associe souvent se retrouvent les troubles de l’humeur.
Quel est donc le lien réel entre ce mal et les pilules de contraception ?
Le point dans cet article.
Pilules contraceptives : un remède contre le syndrome prémenstruel
Le rôle de la contraception hormonale, plus précisément celui des pilules, est d’empêcher l’ovulation.
Elle permet de réguler la manière dont les hormones sont libérées dans le corps humain.
La pilule empêche donc le pic hormonal qui annonce l’ovulation, période généralement marquée par le syndrome prémenstruel.
C’est en effet le temps où les troubles d’humeurs sont fréquents chez la femme, ce qui peut être un réel facteur de stress.
Ainsi, par le biais de la contraception hormonale, le pic hormonal est supprimé du cycle menstruel.
Elle agit de façon bénéfique sur les femmes, notamment en leur procurant une grande stabilité.
Cette théorie se confirme par le résultat des sondages réalisés auprès de plusieurs femmes.
Elles sont un grand nombre à exprimer la baisse de leurs sautes d’humeur après recours à la pilule contraceptive.
La recommandation qui s’impose à ce niveau est de poursuivre ce type de contraception quand aucun signe de dépression ne se fait remarquer.
La pilule est donc un régulateur d’hormones qui pourrait avoir des effets positifs sur l’humeur de certaines femmes.
Cependant, les pilules contraceptives ne contribuent pas dans tous les cas à avoir une bonne humeur.
Pilules contraceptives : responsable des troubles de l’humeur
Des études scientifiques réalisées par des chercheurs d’origine danoise ont révélé que plusieurs femmes sous contraception utilisent également des antidépresseurs.
La cause c’est qu’elles développent souvent des troubles de l’humeur pouvant conduire à la dépression.
Il ressort également des résultats de ces mêmes études, que ce sont les pilules progestatives qui causeraient le plus souvent ce trouble.
Ces effets néfastes sont plus perceptibles chez les adolescentes.
Bien que ces analyses ne soient pas encore très bien connues du plus grand public, il importe d’en tenir compte pour mieux traiter les troubles de l’humeur.
En effet, il est fréquent de voir plusieurs femmes abandonner leur pilule pour ne pas sombrer dans la dépression.
Ainsi, de façon particulière, les médecins, les gynécologues les et psychiatres pourront se servir de ces résultats scientifiques pour apporter des soins adaptés à leurs patientes.
Les spécialistes de la santé conseillent aux personnes utilisant les pilules contraceptives de respecter certaines dispositions afin de limiter le risque de dépression.
Toutefois, ce ne sont pas toutes les femmes qui sont exposées à ce risque.
L’organisme de certaines d’entre elles assimile parfaitement ce type de traitement.
Pour cette catégorie de personnes, il n’est pas conseillé d’abandonner l’utilisation des pilules contraceptives.
Par ailleurs, pour celles qui ont déjà connu des périodes de dépression dans le passé, la vigilance doit être de mise.
Dans les conditions normales, le médecin qui a en charge le suivi des femmes sous contraception les tient au courant de tous les effets secondaires qui pourraient en résulter.
Pour un meilleur suivi, vous devez donc faire preuve d’honnêteté.
Vous gagnerez à ne pas cacher au thérapeute vos prédispositions aux troubles de l’humeur et plus particulièrement à la dépression.
Les personnes les plus à risques sont celles issues d’une famille où le mal a déjà sévi.
Ceci doit se faire bien évidemment avant le début du traitement hormonal.
Après le démarrage de celui-ci, vous devez porter une attention toute particulière sur votre humeur.
Les trois premiers mois qui suivent la prise d’une pilule contraceptive, sont généralement ceux pendant lesquels, les effets secondaires se font le plus remarquer.
Les études scientifiques présentées plus haut prévoient une perceptibilité de ces troubles à partir du 2ème mois de traitement.
Lorsque les troubles de l’humeur persistent après 6 mois, les antidépresseurs ne sont pas toujours conseillés.
Il a été révélé que de nombreuses femmes utilisant des pilules contraceptives luttent contre la dépression pendant plusieurs années.
Elles utilisent en effet des antidépresseurs qui ne leur apportent plus un soulagement émotionnel.
Voici donc ce qui explique une telle inefficacité.
Si l’antidépresseur est un frein pour les troubles d’humeur, la pilule contraceptive en est quant à elle, l’accélérateur.
En alliant en permanence les deux traitements médicamenteux, vous ne resterez qu’au même point.
Pour pallier cette contre-productivité, seul un recours médical est de mise.
Plus précisément, c’est l’avis d’un psychiatre qui faudra avoir dans ces circonstances.
D’ailleurs, le type de contraceptif utilisé figure parmi l’une des premières interrogations qu’ils posent aux patientes en consultation.
Pilules contraceptives : responsable de la baisse de moral
Outre les risques liés à la dépression, la contraception hormonale peut également conduire progressivement à une baisse de moral.
Cela est en effet due à la progestérone contenue dans la pilule.
En réalité, les effets de cette hormone sur le cerveau humain ne sont pas à négliger.
Toutefois, lorsque votre moral est au plus bas, il n’y a pas lieu de s’alarmer.
Vous devez simplement identifier la meilleure manière de suivre un traitement à base de pilules contraceptives.
Vous ne devez donc pas abandonner le traitement hormonal pour cause de baisse de moral.
Vous devez simplement vous référer à votre médecin traitant pour lui exposer la situation.
Ce dernier pourra alors vous prescrire un autre traitement à la place de la pilule que vous utilisez jusqu’à présent.
La nouvelle pilule prescrite sera probablement moins dosée en progestérone.
Toutefois, si pour des raisons spécifiques, cela ne donnait pas un résultat positif, vous pourrez envisager avec l’avis de votre médecin, un autre type de traitement contraceptif.
Il pourra alors être non hormonal.
Conclusion
La contraception de type hormonal, en particulier celle qui fait intervenir l’utilisation de la pilule peut agir positivement ou négativement sur l’humeur.
De manière précise, les troubles de l’humeur qui peuvent y être associés sont la baisse du moral ou la dépression.
Ainsi, en cas de réaction négative aux pilules contraceptives, il est indispensable de consulter un médecin.
Plus vite vous vous ferez prendre en charge, mieux vous vous porterez.
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